SALIM







Entre deux mondes

« Jamais je n'oublierai la chapelle du Séminaire Théologique Baptiste de Ruschlikon, en Suisse, qui a été mon église pendant ces trois années. Elle a quatre entrées. Les gens viennent de partout et entrent ainsi par les quatre coins de l'église. Une fois à l'intérieur; ils sont réunis dans un seul et même bâtiment. Quand vous levez les yeux, vous voyez qu'une fenêtre en verre fait office de plafond. La salle est ainsi éclairée par la lumière du ciel nous rappelant qu'en Christ, nous sommes un, puisq'Il est la lumière du monde. »


Suhail Ramadan
&conciliation Through Unification (Réconciliation au Moyen d'Unification)



Sur bien des plans, nous n'aurions pu choisir une période plus intéressante pour voyager au Proche-Orient. Cette année, trois grandes fêtes religieuses coïncident: Noël, Hanoukka - la fête juive des lumières - et le Ramadan -les trente jours du jeûne musulman.

Il est choquant de se balader dans Bethléem le soir du réveillon et de voir tous ces arbres décorés et ces Pères Noël en plastique dans les boutiques. D'ailleurs, alors que je descends vers la Place de la Nativité où des chorales chantent leurs traditionnels hymnes de Noël, je me retrouve entourée d'enfants déguisés en Père Noël qui agitent de petites clochettes. La ville est noire de monde et pas seulement de touristes.

De nombreux musulmans venus des villes et des villages de la Cisjordanie se sont rassemblés pour profiter de la fête. L'atmosphère est aussi à la fête à Jérusalem: les enfants se précipitent à des soirées, les joues rouges d'excitation. Lumières colorées, chandeliers à huit branches de Hanoukka ainsi que sapins de Noël remplissent les rues. 
 
Même le vent froid et la pluie ne parviennent pas à réfréner l'enthousiasme des gens. Aucune menace, aucune censure, aucune grève de protestations ne vient troubler l'atmosphère. Tout est vraiment calme... pour le moment.

Peu à peu cette excitation fait place aux journées plus mornes du Ramadan où les tensions dues au jeûne quotidien des musulmans alourdissent l'atmosphère... qui change au coucher du soleil: on sert les plats traditionnels de la fête et on peut acheter des galettes spéciales n'importe où. Cette année, à Jérusalem, les musulmans se sont vu interdire le droit d'utiliser le canon traditionnel, dont un coup était habituellement tiré chaque soir du Ramadan pour signifier la fin de la journée de jeûne. À sa place, c'est une grenade sonore qui est utilisée - mais cela revient au même pour nos oreilles au moment où l'explosion se répercute sur les murs de la ville.


La veillée du Nouvel An est un festival de feux d'artifices, de couleurs et de bruit; des gamins lancent des pétards dans la rue et rient de voir comment ils font ainsi monter la tension. Mais... c'est la période des fêtes, et leurs victimes parviennent à leur adresser un sourire indulgent en découvrant les coupables.


Avec toutes ces festivités, nous sommes submergés d'invitations. C'est à croire que chaque famille organise une soirée! Avec la traditionnelle hospitalité orientale, chaque personne qui nous invite semble insinuer que le succès de sa fête dépend de notre présence. C'est donc avec un vif enthousiasme que nous prenons le bus pour Jérusalem, pour nous rendre à une soirée de Hanoukka dans l'une des assemblées messianiques de la ville.


Tandis que nous commençons par un temps de louange, je m'installe pour me laisser porter par la musique. De riches mélodies juives remplissent les lieux; certaines sont plaintives; d'autres nous incitent à nous lever et à taper des mains. Quelle émotion de se trouver là, au milieu de croyants juifs, à lire sur un écran la traduction des chants qui décrivent Jésus comme le Messie, l'accomplissement de leurs espoirs. Après le culte, les jeux commencent: pommes flottantes à pêcher avec les dents, mise en scène d'histoires de la Bible... Nos cris et nos rires résonnent dans cette maison qui a connu trop de larmes. Puis vient le moment du repas: de jeunes enfants enfournent d'énormes e gâteau dans leurs bouches minuscules, comme s'ils avaient peur ne rien avoir. Je lève la tête pour jeter un coup d'œil autour  et j'aperçois Salim, dont le visage m'est à présent familier; il occupé à envelopper son fils de papier de soie pour un des jeux.


J'ai rencontré Salim pour la première fois la semaine précédente, dans son bureau à l'Institut Biblique de Bethléem. J'avais beaucoup entendu parler de lui et j'étais très heureuse de faire sa connaissance. Salim est pour moi une énigme: cet homme qui a grandi sous l'influence de deux cultures différentes utilise cette richesse comme instrument puissant pour la paix. C'est Salim qui a fondé Musalaha, l'organisation pour la réconciliation entre Juifs messianiques et chrétiens palestiniens. Il est d'ailleurs connu dans la ville pour ses efforts de rapprochement entre les croyants juifs et palestiniens.


Un collègue l'a rencontré il y a deux mois et m'a prévenue: « Tu pourrais t'attendre à ce qu'un homme qui s'occupe de réconciliation soit plutôt calme, voire contemplatif. Ne t'y attends pas avec Salim! »




C'était bien sûr tout à fait logique: dans cette partie du monde, la réconciliation n'est pas une mince affaire. Il faut avoir suffisamment de volonté pour affronter une forte opposition, être prêt à essuyer de nombreux refus et même à être rejeté par son propre peuple.

Malgré tout, j'étais surprise lorsque ce Palestinien souriant et plein d'énergie entra dans la salle où nous mangions. Sitôt la porte franchie, il a commencé à rire, à plaisanter et à nous taquiner. Il n'arrêtait pas parler, maintenant son interlocuteur en haleine. Un instant il riait, l'instant d'après il parlait avec beaucoup de sérieux.


Peut-être Salim fait-il plus jeune que son âge, pourtant on sent qu'il a appris et vécu plus de choses que ses quarante-trois ans le supposeraient. «Je suis né dans la ville de Lod, près de Tel Aviv. Mon identité a influencé profondément toute ma vie. Ma famille est arabo-palestinienne, mais nous avons la citoyenneté israélienne: nous bénéficions donc de privilèges auxquels la plupart des Palestiniens de Cisjordanie ou de Gaza n'ont pas droit. Surtout, je peux me déplacer librement dans le pays, ce qui n'est pas le cas pour beaucoup




En dépit d'un héritage religieux grec orthodoxe, Salim est allé au collège dans un établissement juif. Tout ce qui était arabe y était déconsidéré. La vision juive de la personne de Jésus était en outre très différente de celle qu'on lui avait inculquée jusque-là.



L'arrière-plan culturel de Salim est déjà complexe, mais sa conversion est fascinante. «Je suis devenu chrétien en fréquentant un groupe d'études bibliques organisées par des Juifs et des Palestiniens. Je me suis alors retrouvé - moi, un Palestinien! - implantant des assemblées de Juifs messianiques. Ma foi s'en est trouvée enrichie. Je n'avais jamais eu beaucoup de contacts avec des chrétiens palestiniens.»



A son retour des États-Unis, où il a suivi des études à l'Institut Biblique Fuller Theological Seminary les choses ont totalement changé: il s'est retrouvé à travailler avec des croyants aussi bien juifs que palestiniens. « Je travaillais à temps partiel à l'Institut Biblique de Bethléem et pour la première fois, je me suis trouvé confronté à ce que vivaient les chrétiens palestiniens. J'enseignais en arabe et j'ai dû relever le défi d'inventer des termes théologiques dans cette langue. Là, dans la ville où Jésus est né, j'ai été témoin de beaucoup d'injustices.


J'avais aussi un autre travail, à Jaffa: je dirigeais un programme dont l'objectif était de donner une formation de responsable à de jeunes croyants messianiques, en hébreu. J'ai essayé de faire comprendre un peu à mes frères et sœurs juifs - mes frères et sœurs en Christ - ce que j'avais vu à Bethléem, mais beaucoup d'entre eux ne voulaient pas l'entendre. Ils étaient aux prises avec leur propre crise d'identité après avoir accepté Jésus comme le Messie. »



La nature différente des deux activités de Salim lui a ouvert les yeux sur une triste réalité. « J'ai soudain vu l'étendue du gouffre d'incompréhension qui séparait les deux groupes de croyants. J'étais là, à enseigner à des croyants palestiniens à Bethléem et à des croyants juifs à Jaffa. Tous connaissaient Jésus comme leur Sauveur, mais vivaient dans deux mondes totalement différents. De plus, la plupart d'entre-eux n'avaient jamais rencontré un croyant de l'autre camp. »

C'est ainsi que Musalaha est née. Cette organisation, qui signifie réconciliation en arabe, a vu le jour en 1989, pendant l'une des périodes les plus troubles de l'histoire récente du Proche-Orient, pendant l'insurrection palestinienne, ou Intifada.


La vision de Salim était simple: amener des croyants juifs et palestiniens à se rencontrer pour discuter ensemble. « La question théologique la plus urgente était la réconciliation plutôt que de débattre de questions doctrinales, alors que se commettaient tant d'injustices. Plus que tout, les croyants des deux camps devaient communiquer. Aussi bien Juifs que Palestiniens étaient soumis à l'influence de la propagande et de la déshumanisation: il fallait que les deux groupes découvrent ce qu'ils avaient en commun au lieu de ne voir que ce qui les séparait. »


Dites ainsi, les choses ont l'air simple, mais il fallait une immense détermination et un énorme investissement pour mener à bien un tel projet. Pour commencer, les croyants devaient avoir le désir de se rencontrer. Salim nous explique le problème: « Dans de telles circonstances, une réconciliation est très difficile; chacun traîne derrière soi un lourd bagage émotionnel.


Lorsque j'ai parlé de cela à mes étudiants de Bethléem, leurs questions exigeaient des réponses claires et pratiques: ''D'accord, mais ce soir à mon retour, les soldats vont m'arrêter et me harceler au poste-frontière, alors je fais quoi, moi?'' ou encore: ''Dans mon village, si je ne jette pas des pierres aux soldats israéliens, on me considère comme un traître. Je suis humilié et en colère, comme eux.'' »

Ces problèmes pratiques étaient, et sont toujours, décourageants. « Il est souvent difficile pour les deux groupes d'obtenir l'autorisation de passer la frontière pour se rendre à une réunion. J'ai parfois l'impression de passer mon temps à ne m'occuper que de cela lorsque nous organisons des rencontres. Résultat, il arrive que tout tombe à l'eau et que nous devions annuler tout le programme. C'est ce qui s'est produit l'an dernier: nous avions investi beaucoup de temps et d'argent dans l'organisation d'une rencontre avec des chrétiens jordaniens et à la dernière minute, on leur a refusé le visa d'entrée en Israël. »


Quand les croyants des deux camps parviennent enfin à se rencontrer, reste encore à surmonter la barrière de la langue. Salim nous explique pourquoi ils font l'effort de maintenir la réunion à la fois en hébreu et en arabe. Il semblerait logique d'opter pour la langue commune: l'anglais. Pourtant, Salim est conscient qu'il est important que chacun s'habitue à entendre la langue de l'autre. « Lorsqu'il y a de l'hostilité entre deux peuples, même entendre la langue de l'ennemi est désagréable; c'est pourquoi écouter parler et chanter cette langue constitue une part importante de notre activité. Nous avons même produit des recueils de chants en alphabet phonétique afin de permettre aux deux groupes de suivre et de chanter ensemble. »


Alors, quels sont les résultats? Toutes ces difficultés semblaient presque insurmontables. J'étais curieuse de me rendre compte de l'impact que pouvait vraiment avoir une organisation comme Musalaha. « Laissez-moi vous raconter quelques-unes des choses que nous avons accomplies cette année. » déclare Salim les yeux pétillants d'enthousiasme. « Grâce à ces témoignages on peut dire que le jeu en vaut la chandelle. »


« Au mois d'avril, nous avons emmené un groupe de jeunes croyants faire une excursion à dos de chameau dans le désert du Sinaï. Les Israéliens avaient déjà accompli leur service militaire et les Palestiniens avaient tous grandi pendant l'intifada, de sorte que les deux groupes venaient d'un milieu habitué à l'hostilité et aux combats.


Le désert est un lieu idéal pour ce genre de rencontre: il fait oublier les idées stéréotypées et la déshumanisation. Nous avons fait participer les jeunes des deux groupes à des activités communes telles que l'escalade: chacun a ainsi dû apprendre à confier sa vie à un jeune de l'autre camp. Ce genre de choses permet de faire tomber les barrières et de nouer de vraies amitiés. Le soir, autour du feu, nous abordions tranquillement les problèmes qui se posaient; un temps de discussion était prévu et chacun pouvait exprimer ses sentiments sur un terrain neutre.


Tous portaient en eux une grande souffrance et de nombreuses blessures. Certains plus que d'autres. Le père d'un des jeunes Palestiniens avait été tué par des soldats israéliens. D'un autre côté, il y avait des croyants juifs qui avaient été victimes lors d'attentats. »


Le voyage a été une véritable réussite. Une rencontre formidable s'en est suivie: il s'agissait d'un défi énorme pour les croyants juifs, qui ont dû se rendre dans un village de Cisjordanie proche de la ville de Ramallah. La petite ville était perdue au milieu des montagnes et il n'y avait ni téléphone ni eau courante. La tâche assignée aux jeunes était d'aider les villageois à trouver une solution au problème des déchets ménagers.


Le village n'avait pas les moyens de mettre en place un système efficace de collecte des ordures et les habitants jetaient leurs détritus dans la rivière... d'où ils puisaient aussi l'eau qu'ils buvaient. Résultat, cette eau était polluée. Les jeunes du groupe ont apporté des poubelles métalliques; ils les ont mises en place et sont même allés ramasser les ordures. Ils ont aussi aidé deux des familles les plus pauvres du village à rénover leur maison.


J'étais extrêmement heureux de voir ce qui se passait, nous confie Salim. Quel témoignage formidable ce groupe de Juifs et de Palestiniens donnait aux habitants en travaillant ainsi côte à côte dans le village! J'ai égaiement été très impressionné par le courage des croyants juifs. Ce n'était pas facile pour eux d'aller passer la nuit dans un village arabe. Ils s'exposaient à l'incompréhension de leurs amis et de leurs familles. Pourtant, montrer qu'ils étaient unis à leurs nouveaux amis palestiniens représentait beaucoup pour eux.
»


Cependant Salim avoue que son travail a aussi connu des échecs. Les choses n'ont pas démarré tout de suite. Il a fallu du temps pour arriver à trouver des croyants prêts à courir ce genre de risques... et aussi pour que se tissent des amitiés entre les deux groupes. . On ne peut tout simplement pas précipiter les choses quand il y a autant de travail à réaliser au niveau personnel, en profondeur. Le moindre pas est important» explique Salim. « Aujourd'hui, nos dures années de labeur commencent à porter du fruit. »


. Laissez-moi vous raconter encore autre chose, se presse d'ajouter Salim. (II est si enthousiaste que les mots semblent se bousculer.) Nous passons par une agence de voyage juive pour organiser nos excursions dans le désert. Depuis plusieurs années nous faisons appel à ses services. Le responsable n'est pas croyant, mais je me suis assuré qu'il savait qui nous étions et ce que nous faisions.


J'ai reçu un coup de fil de lui récemment. Il m'a dit : « Salim, je voulais partager quelque chose avec vous. Le gouvernement a donné son accord pour organiser une excursion touristique sur les bords de la Mer Morte; ils veulent qu'il y ait 25 Palestiniens, 25 Israéliens et 25 Jordaniens. Où puis-je trouver des guides intéressés par un tel projet? J'ai besoin de gens capables de travailler ensemble. Je sais que votre programme fonctionne, pourriez-vous me trouver des gens qui l'ont déjà fait? »


 « Vous voyez, ça commence à se savoir dans la société, déclare Salim. Nous avons été patients en commençant avec de petits groupes. À présent, nous avons des résultats à une plus grande échelle. C'est là notre objectif et le sujet de nos prières. »







Extrait de « sur le chemin étroit » d'Ellie Philpott
Collection « chaines et roseaux » édité par « Portes Ouvertes » et LLB






Voir aussi : http://blog-porte-parole.blogspot.com/2010/01/mousalaha-la-reconciliation-en.html







Commentaires

  1. bonjour Jean-Luc et merci pour ce témoignage.
    c'est formidable de voir "l'Amour de Dieu" à l'oeuvre..... Nous, ici nous sommes loin de manifester cet Amour envers ceux qui sont différents, je le déplore. Mais ça fait du bien de voir ce que Dieu peut faire quand les coeurs sont ouverts et disponibles.

    Que le Seigneur Dieu Tout Puissant bénisse les efforts de notre frère et multiplie les fruits pour Sa seule Gloire. Sois béni Jean-Luc et que Dieu te donne Sa paix en LUI.

    Roseline

    RépondreSupprimer
  2. Bonjour Jean-Luc, merci pour ce partage.

    Je lisais Hébreux 10 ce matin à ma belle-soeur handycapée et quasiment aveugle.
    J'ai insisté sur les passages qui concernent la rémunération de notre foi.
    C'est vrai que nos ancêtres n'ont pas vu ce qui leur avait été promis mais leur espérance est restée intacte.
    Ils ont mené le combat de la foi jusqu'au bout de leurs vies car ils ont eu confiance dans les promesses de Dieu.

    Ils ont arpenté patiemment le chemin et ont accompli la Volonté du Père, nous donnant par leur témoignage un exemple auquel nous raccrocher dans nos combats spirituels actuels.
    Oui, la patience et la persévérance sont d'une grande richesse au royaume de Dieu.
    Soyons tous et toutes fortifiés dans nos ministères quels qu'ils soient afin que la gloire de Dieu paraisse à l'issue.

    Ne cessons pas de prier pour ceux de nos semblables afin de rester unis en Esprit et en Vérité, par le Saint-Esprit et dans le Nom de Jésus, amen !

    Fraternellement en Christ, Flo.

    RépondreSupprimer
  3. Ce témoignage de réconciliation de Salim est bouleversant .

    D'accord avec toi, chère Roseline, tu as raison de dire que '' Nous, ici nous sommes loin de manifester cet Amour envers ceux qui sont différents''...
    Peut-être bien que nous aurions besoin nous aussi d'aller faire un petit tour au désert, toutes dénominations confondues, afin de se retrouver unis en Christ.

    RépondreSupprimer
  4. Bonjour à tous, bonjour Carol,
    oui c'est ma pensée, le désert, nous avons tous besoin de passer par ce chemin car il ne saurait y avoir de progrès si notre vie n'est pas "labourée" par le Saint-Esprit et la Parole de Dieu.
    J'ai appris dans le désert, comme Pierre à ne pas regarder impur ce qui est pur aux yeux de Dieu et c'est pas facile..... quand on doit faire face a des générations de préjugés, je dirai presque de dégoût pour ce qui sort de la norme...mais je marche à mon rythme et le Seigneur Yéshoua voit les pas sur le chemin et IL surveille.

    Le désir de mon coeur et ma prière, c'est que chaque enfant de Dieu puisse passer par le désert, car il ne saurait y avoir de bon serviteur s'il n'a pas été éprouvé comme son Maître. Que le Seigneur vous bénisse en cette journée et vous donne sa paix en Yéshoua.

    gros bisous à vous tous

    Roseline

    RépondreSupprimer
  5. Cela fait du bien de voir qu'avec la patience et la persévérance Dieu peut faire beaucoup même si souvent le découragement pourrait nous entrainer.
    Merci à Blog porte parole de faire entendre d'autres voix évangéliques, sur le Net.

    Philippe de Gaza

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

La grippe, la foi et la réflexion...

La Vallée d’Acor : ce lieu où Dieu transforme le malheur en Bénédictions !

La vision d’Ove Falg en 1928.