Qui se cache derrière la prétendue « mère de Dieu » ?...


Origine occulte de l'adoration de la Vierge Marie dans certains milieux catholiques et orthodoxes.

par Jean-Luc B




Un peu d’histoire pour bien situer les choses

Le culte de la déesse-mère a toujours été prospère dans l’antiquité autour de la méditerranée et même au delà. L’annonce de l’Évangile l’a pratiquement fait disparaître, au point que les temples miniatures d’Artémis (la déesse-mère grecque, identifiée à Diane chez les romains) ne se vendaient plus. Et nous savons par le livre des Actes des apôtres que les artisans de la ville d’Éphèse qui vivaient de ce commerce craignaient de tomber en faillite et ont organisé des manifestations pour essayer de contrer les avancées de la foi chrétienne (voir Actes 19).

Malheureusement ce culte s’est peu à peu (ré)introduit à l’intérieur même de l’Église, au fur et à mesure que la foi s’éloignait des fondements bibliques et que sa structure la rapprochait des religions traditionnelles avec une séparation nette entre le clergé professionnel et les laïques, entre la vie « consacrée » et la vie « civile ». A ces époques, les assemblées ne vivaient pratiquement plus le partage des charismes d'édification et d'exhortation, ni la répréhension fraternelle selon les enseignements apostoliques, mais les clercs exerçaient de plus en plus leur pouvoir par un « enseignement » théorique et éloigné de la vie ordinaire. « Enseignement » que les laïques devaient recevoir passivement et répéter comme des perroquets sous peine d’être bannis du système religieux établi.
Les débats sur différents aspects de la foi étaient devenu de véritables batailles entre égos surdimensionnés, avec leurs coups tordus et leur mauvaise foi. Alors pour y mettre un peu d’ordre les empereurs romains organisèrent des « conciles » où ils convoquaient les « évêques » de chaque grosse assemblée de l'empire dans l'intention d'apaiser les conflits théologiques.

Contrairement à ce que nous enseigne la Parole, il n’était plus question pour eux de rechercher ensemble la vérité avec l’aide de l’Esprit Saint, comme lors du « concile » de Jérusalem (voir Actes 15), puisque lors de ces synodes les décisions concernant la doctrine devaient être décidées à la majorité des voix présentes (environ 200 « évêques » avaient été convoqués à Éphèse). Jamais les apôtres et les prophètes n’auraient eu l’idée de voter à la majorité des voix pour décider de la forme et du contenu de la vérité, mais l’église s’était tellement éloigné de la pensée biblique que personne n’y trouva rien à redire. Pourtant, les quelques exemples de votes majoritaires que l’on peut trouver dans la Bible nous montrent que ce n’est pas de cette manière que la vérité et la justice peuvent triompher…

L'établissement des dogmes.

C'est dans ces époques qui voyaient beaucoup de responsables de communautés s'éloigner de la simplicité de la pensée divine, qu'est venue l'idée d'établir des « dogmes » (du verbe grec « dokeo » = « paraitre » employé lors du premier concile de Jérusalem = « il nous a paru bon » Actes 15 versets 22 et 26), dans le but de définir avec précision le contenu de la foi afin d'éviter les débats enflammés qui troublaient cette période. Si nous comparons avec la façon qu'avaient les apôtres d'en parler entre eux dans les Écritures, nous pouvons discerner un glissement important. En effet, les apôtres savaient bien que la connaissance de Dieu ne pouvait venir que par la foi dans la révélation du Saint Esprit (1 Cor. 2 : 10-11.) et qu'il n'était donc pas question de « disséquer Dieu », mais de vivre par Lui dans une vie de révélation, puisque la vie éternelle consiste précisément à connaître intimement le Père et Celui qu'Il a envoyé (Jean 17 : 3). D'après l’Écriture, cette connaissance ne peut venir que dans une communion personnelle et intime avec la Divinité où le Père et le Fils se révèlent par l'Esprit. Mais les « pères de l'église » de cette époque empêtrés dans les conflits générés par leurs partis-pris, et mis en demeure par l'empereur de régler ce problème, ont préféré définir une formule théologique abstraite qui serait acceptée majoritairement plutôt que d'encourager chacun à une communion réelle avec le Seigneur.

C'est ainsi que s'est mis en place une définition « technique » (théologique) de Dieu que nous appelons « la Trinité ». Il n'était plus vraiment question pour les responsables d'encourager le peuple à connaître intimement le Dieu qui se révèle à celui qui croit, mais d'apprendre aux ouailles à réciter par cœur la définition d'un Dieu qu'ils avaient décrétée « orthodoxe » par un vote majoritaire. Sans aller plus loin dans ce débat que j'ai déjà abordé par ailleurs, il est important de comprendre que la « dissection » d'un « Dieu en trois Personnes » est l'une des raisons qui a permis la regrettable émergence de l'invention du titre de « Mère de Dieu » qui a été décerné à Marie. Dans les raisonnements abstraits des « docteurs » de cette époque, puisque d'après le dogme, Dieu avait été défini comme étant « trois Personnes distinctes », Marie pouvait être considérée comme la mère de la partie n° 2 de Dieu : la « Personne du Fils » venu en chair... CQFD ! Sauf qu'il existait néanmoins une opposition très nette d'une partie de la chrétienté contre cette définition intellectuelle et fractionnée de Dieu et de sa (prétendue) « mère ».

Je ne vais pas entrer dans les détails des noms des « pour » et des « contres », mais aborder l'aspect spirituel qui a permis à des divinités païennes comme Artemis, Isis et Astarté, de se déguiser en une « Marie » qui a emprunté le même nom que la mère du Jésus des évangiles et qui a (re)pris pied dans les rassemblements des croyants de l'époque et qui a malheureusement continué à s'y installer jusqu'à aujourd'hui. 

Théotokos : « mère » de Dieu...

Revenons à ce titre de « théotokos » qui en grec signifie « mère de Dieu » et qui a été décerné à Marie lors d’un concile qui s’est tenu à Éphèse en 431 au moment des vifs débats concernant le dogme de la « Trinité ». Plusieurs aspects importants sont à signaler pour y discerner les dynamiques spirituelles à l’oeuvre dans ce « concile » dont les effets se font encore sentir aujourd’hui bien au delà des milieux catholiques. Car il est important de savoir qu’au sein même du système romain, il y a toujours eu de fortes réticences au rôle excessif que certains voulaient donner à l’humble Marie des évangiles.
  1. Éphèse est justement l’endroit où le culte de la déesse-mère (Artémis/Diane) avait érigé un temple fameux dans l’antiquité. Cette déesse était représentée avec un grande quantité de seins sur sa poitrine pour symboliser son rôle de mère nourricière universelle. Il est important de savoir que la Marie catholique s’est retrouvée au cours des siècles affublée de la plupart des titres et fonctions décernés à l’époque à l’Artémis d’Éphèse, tout comme l'Astarté babylonienne et l'Isis égyptienne. 

  2. C’est aussi à Éphèse (à cause de ce culte) qu’existait une conception de la femme supérieure à l’homme, car dans cette ville elle était considérée comme l’initiatrice de la connaissance spirituelle. Cette conception païenne de l’initiation aux choses spirituelles par la femme a été combattue par l’apôtre Paul dans plusieurs de ses épîtres. Pourtant, la « Marie » catholique a repris également à son profit cette fonction d’initiatrice des humains. Une maxime importante chez les mariolâtres est effectivement : « à Jésus PAR Marie »…

  3. Les plus opposés à ce culte féminin se trouvaient être les évêques d'Antioche et des églises sous leur influence, qui avaient déjà une bonne expérience des combats théologiques d'opposition à la tentative d'introduction dans l'église du culte d'Isis (déesse-mère égyptienne correspondant à peu près à l'Artémis d’Éphèse).

  4. La ville d’Éphèse s’enorgueillissait à l’époque d’héberger précisément le tombeau de Marie, la mère de Jésus. Mais ce détail important a disparu des ouvrages catholiques actuels, puisque le dogme de « l’assomption » prétend à contrario depuis 1950 qu’elle aurait été enlevée au ciel après sa mort. En tout cas en 431 pas un catholique romain ne doutait que Marie était bien enterrée dans la ville d’Éphèse et que le choix de cette ville pour ce « concile » s’appuyait en partie sur cette tradition. Il est important de remarquer que ce dogme récent de « l’assomption » (le prétendu « enlèvement » au ciel de Marie après sa mort qui se fête le 15 août) n’a pas encore osé prendre position sur son éventuelle résurrection au moment de son « enlèvement », car il n’était pas certain que cette idée supplémentaire d’une « résurrection anticipée » de Marie aurait été accepté par l’ensemble des évêques...

  5. Le vote du concile d’Éphèse a été biaisé, puisqu’il a eu lieu avant que la plupart de ceux qui contestaient ce titre de « Théotokos » (ainsi que la définition occidentale de la « Trinité ») ne soient arrivés pour exprimer leur opposition. Plus fort encore ! Pour éviter toute contestation, le pouvoir romain décréta des siècles plus tard (en 1870), après des débats houleux qui ont vu un schisme supplémentaire dans ce système religieux, que le pape pouvait décider tout seul des dogmes de l’église (il n'a donc actuellement même plus besoin d'obtenir les votes majoritaire des évêques ! Il lui suffit de les consulter...).

    Il semble bien que cette infaillibilité n'aurait été inventée que dans le but de justifier le dogme de « l'immaculée conception » (qui prétend que Marie aurait été conçue sans péché, alors qu'elle déclare elle-même dans le Magnificat que Dieu est son Sauveur) qui avait été décrété arbitrairement le 8 décembre 1854 sans convoquer un concile. L'infaillibilité pontificale n'a été utilisé qu'une seule fois depuis, pour décréter le dogme de « l’assomption » (1950). Encore un abus de pouvoir dogmatique autour de la place de cette « Vierge » dans l'univers fantasmatique catholique...

  6. Il est symptomatique de constater que les apparitions «en personne» de cette « Vierge », qui ont abouties à de lieux de pèlerinages encore actifs de nos jours, ont eu lieu précisément dans les années qui ont vu émerger le dogme non biblique de « l'immaculée conception »... 

    - Rome (janvier 1842, reconnue 6 mois plus tard par le Vatican...) ;

    - la Salette (1846, reconnue 5 ans plus tard, c'est à dire un an après l'établissement du dogme en question) ; 

    - Lourdes (1858, reconnue 2 ans plus tard). Il faut rappeler que « l'apparition » se serait présentée en employant précisément cette formule quatre ans après que le dogme en question ait été décrété officiellement.

    - Pontmain Mayenne (1871, reconnue un an après) ; 

    - Fatima Portugal (1917, reconnues en 1932).

  7. Contrairement à ce que prétendent les « enquêteurs » du Vatican qui ont « validées » ces apparitions mariales, elles contredisent dans leurs discours plusieurs importants points de doctrine enseignés dans les Écritures : 

    - Salut par les œuvres humaines, par des objets « bénis » ou des pèlerinages, et non plus par la foi seule dans l'Oeuvre parfaite de Salut accomplie en Christ à Golgotha (Eph. 2 : 8-9.) ;

    - Incitations aux prières répétitives (chapelets, rosaires) en contradiction flagrante avec l'enseignement du Christ sur la prière de la foi ( voir Mat. 6 : 7-8.) ; 

    - Institution de « lieux sacrés » et de « pèlerinages » (totalement absents des enseignements apostoliques, puisque l’Église du NT n'est pas un bâtiment contenant une présence « sacrée » contrôlée par des clercs, mais est le rassemblement vivant et fraternel de tous ceux qui croient en Christ et sont remplis de l'Esprit de Dieu : Mat. 18 : 20.) ;

    - Représentation de ces réalités spirituelles par des idoles, des images et des médailles, en contradiction complète là aussi avec les mises-en-garde de l’Écriture (Ex. 20 : 4-6 et Deut. 4 : 15-16.).

    - Incitation à invoquer les morts (Marie et les « saints ») en faveur des vivants (alors que l’Écriture mets en garde contre ces façons de faire qui tiennent sous la malédiction ceux qui les pratiquent : Deut 18 : 11-12.) ;

    - Prise d'une place prépondérante de cette « Marie », qui diminue d'autant la place éminente du Fils de Dieu. Une grande « Marie » qui tient dans sa main un « petit Jésus » en modèle réduit... qui correspond exactement à l'iconographie disproportionnée des déesses-mères de l'antiquité et dont les statues « récupérées et christianisés » sans discernement ornent hélas beaucoup de « lieux de culte » catholiques.

    -etc...
Les catholiques soumis aveuglément à celui qui est présenté comme « le vicaire du Christ » (littéralement : « le remplaçant du Christ »... ce qui laisse à comprendre que le Fils de Dieu ne serait plus présent dans leur rassemblement, puisqu'il y aurait besoin d'un « remplaçant »...) ne semblent pas s’inquiéter de la contradiction entre ce tombeau où était ensevelie Marie à Éphèse et le subit « enlèvement » au ciel décidé arbitrairement 19 siècles plus tard… ressuscitée ou pas, pour l'instant le suspense reste entier, puisque le Vatican n'a pas encore osé préciser la chose dans l'énonciation de son dogme !… la suite au prochain numéro et au prochain dogme « ex-cathedra » ! 

D’après le dogme romain, ceux qui contestent les décrets ex-cathedra encourent « l’indignation du Dieu Tout Puissant et des bienheureux apôtres Pierre et Paul. »… reste à savoir si Dieu et ses deux apôtres ont vraiment été consultés avant d’exprimer cette menace qui ne fera peur qu'à ceux qui ne connaissent pas les Saintes Écritures et ne saisissent donc pas la pensée de Celui qui les a inspirées…

Il existe un excellent ouvrage nous décrivant l’évolution historique de la pensée catholique concernant Marie, qui d'humble servante du Seigneur dans les Évangiles a fini par se retrouver affublée du titre de « Reine du Ciel » dans la théologie vaticane au cours des siècles. Pourtant, dans la Bible il est clair que ce titre concerne Ichtar/Astarté, déesse de Babylone (Jer. 7:18 et Jer. 44.) et selon le prophète, le culte qui lui était rendu était précisément la source de la malédiction du peuple et de son exil.

En continuant à invoquer la « Reine du Ciel » dans les différents lieux de ses apparitions ou en récitant des rosaires, les catholiques ne se rendent probablement pas compte qu'ils sont vulnérables dans le combat spirituel qu'ils cherchent à mener contre la proclamation d'un « Dieu sans fils » qui se manifeste au travers de l'Islam. Chez les musulmans Jésus est appelé « le fils de Marie », comme une seule fois chez les juifs incrédules dans l'évangile de Marc (6 : 3.), contrairement au reste du Nouveau Testament ou il est appelé « Fils de Dieu » (51 fois), ou « fils de l'homme » (84 fois) ou « fils de Joseph » (3 fois). Mais les catholiques ne discernent malheureusement pas que la divinité féminine arabe cachée sous le nom de Fatima est également celle qu'ils invoquent au lieu de son « apparition » la plus flagrante, au Portugal, et n'a vraiment rien à voir avec l'humble Marie des évangiles... 

Au delà de la malédiction qui accompagne l'invocation d'une autre personne que Dieu seul, nous y voyons aussi la confusion d'un archétype maternel fantasmatique qui agit sur l'inconscient des cœurs non régénérés pour les garder dans l'aveuglement, l'infantilisme et la stérilité. Comment s'imaginent-ils dans ces conditions être en état de combattre victorieusement la puissance de séduction qui s'oppose au salut des âmes en niant le Père et le Fils, ainsi que le sacrifice de la croix, et dont nous parle Jean dans son épître (1 Jean 2 : 22.) ?

Par son sacrifice, le Fils de Dieu nous a rapproché du Père, car à sa mort sur le bois maudit le voile du Temple (qui séparait le « lieu saint » du « lieu très saint » où se trouvait l'Arche de l'Alliance) s'est déchiré depuis le haut jusqu'en en bas, nous ouvrant ainsi un accès direct auprès de Celui qui nous aime et veut notre salut (Matt. 27 : 51 – Héb. 10 : 19-22.). Depuis ce jour béni il n'y a plus besoin de médiateurs entre Dieu et les hommes, à part Jésus-Christ homme et Lui seul (2 Timothée 2 : 5.). 

C'est pour cela que lorsque le Christ va apprendre ses disciples à prier, Il va le faire en parfaite cohérence avec les enseignement de la Loi de Moïse qui précise que YHWH est le seul qui doit être invoqué. En effet notre Seigneur n'a jamais enseigné de prier sa mère, ni une prétendue « Reine du ciel », mais Il a dit : « Lorsque vous priez, DITES : NOTRE PÈRE qui es aux cieux... » (Mat. 6 : 9.). Ceux qui invoquent d'autres entités que le Père montrent simplement qu'ils ne sont pas encore entrés par la foi dans le Chemin Vivant qui mène à une communion intime et personnelle avec Celui qui nous a sauvés et engendrés en Christ par sa Parole et son Esprit.

Derrière ces divinités païennes déguisées sous des noms bibliques et représentées par des idoles (ou des icônes) prétendument sensées être des « aides à la foi » devant nous rapprocher de Dieu, se cachent en réalité des puissances d'égarement qui maintiennent ceux qui les invoquent dans l'aveuglement et l'immaturité, dans le but de les empêcher ainsi de parvenir à l'état d'adultes en Christ (1 Cor. 10 : 19-20.). Il n'y a qu'en se séparant publiquement de ces pratiques occultes et de leur objets faussement « sacrés » qu'il est possible de parvenir à la liberté en Christ et à l'état d'hommes accomplis (Prov. 28 : 13 – Actes 19 : 18 – 1 Jean 1 : 8-9.). Ce cheminement libérateur, je le souhaite à tous ceux qui me liront et qui sont malheureusement encore séduits et aveuglés par ces puissances démoniaques opposées à la manifestation glorieuse des enfants de Dieu (2 Cor. 6 : 16-18.).

C’est dans l'excellent ouvrage de Giovanni Miegge que j’ai tiré la plupart des éléments historiques présentés ici. Ce livre-enquête a été écrit par un théologien exerçant à la faculté protestante de Rome. Je vous en conseille la lecture :

« La Vierge Marie » de Giovanni Miegge, aux éditions « les Bergers et les Mages ». On doit pouvoir le trouver d’occasion sur le net.


Commentaires

  1. Bonjour Jean-Luc,
    Merci pour cet article très explicite.
    Oui, la déesse mère vierge et son enfant avatars, grand classique de passablement de 'culture' ....

    Est-ce qu'avant de mettre le Saint-Esprit comme 3ème 'hypostase', il n'avait pas été premièrement souhaité de mettre Marie à sa place au sein de la trinité ?

    Sinon, je me permet de diffuser ton article, si tu es d'accord.

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  2. Intéressante ta question ‘’letempledejesuschrist’’, alors il semblerait que ce désir ancien
    ait traversé les âges jusqu’à aujourd’hui

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  3. Il existe un réelle confusion dans les raisonnements humains par rapport à la Nature du Dieu UN. Il n'est possible de connaître Dieu que s'Il se révèle et l’Écriture inspirée n'est que l'un des moyens de ce dévoilement, mais sans l'aide de l'Esprit de Dieu il est impossible de saisir toute la cohérence des Écrits Inspirés concernant la Nature de Celui qui nous a créés pour que nous participions à sa Vie.

    La fausse doctrine de la « Mère de Dieu » s'est introduite sur cette confusion qui cherchait à n'approcher Dieu que par des raisonnements théologiques, mais sans rechercher une véritable communion qui donne la Vie. Dans le lien que tu nous mis Carole, nous voyons comment la vérité et l'erreur sont astucieusement intriquées pour amener dans la confusion et nous éloigner de ce que les Saintes Lettres nous enseignent véritablement. Car s'il est effectivement biblique de parler de la Nature Maternelle de Dieu, il est par contre totalement erroné de l'associer avec le nom de Marie, une femme toute humaine qui ne fait évidemment pas partie de la Divinité révélée dans la Bible. D'ailleurs ce site qui parle de Marie comme étant presque une quatrième personne de la Trinité n'est pas approuvé par les autorités romaines, car il va vraiment trop loin dans l'erreur. C'est pour cela qu'il recommande en bas de la page de ne pas prononcer à haute voix l'expression : « de la mère » lors de l'invocation de cette « Trinité augmentée »...

    Cependant, il est indéniable que la Bible nous parle de l'aspect masculin/féminin de YHWH dès le tout début de la Genèse lorsqu'il est écrit :

    « Dieu dit : faisons Adam à notre image,
    selon notre ressemblance …
    Dieu créa Adam à son image,
    Il le créa à l'image de Dieu,
    Il le créa masculin et féminin.
     ».
    (Gen. 1 : 26-27.)

    l'Adam primordial est donc composé (à l'image de Dieu), du masculin et du féminin qui vont se séparer et se retrouver (Adam et Eve) dans une dynamique prophétique qui trouvera sa réalisation parfaite avec le « nouvel Adam » c'est à dire le Christ-Jésus dont nous sommes le Corps (« os de ses os et chair de sa chair ») et auquel nous nous unirons lors de l'accomplissement de tout, à l'achèvement des âges, lors de ce que la Bible appelle : « les noces de l'Agneau » (Eph. 5 : 32.).

    Dans sa traduction de la Bible, Chouraki relève que le mot « miséricorde » (hébreu « racham ») tire son sens du mot « matrice » et des sentiments qui animent une femme qui a porté son enfant dans son ventre et qui y reste donc intimement attachée. De là l'emploi du verbe « matricier » que Chouraki à inventé pour rendre plus clairement le sens hébreu du terme « miséricorde » employé dans nos Bibles françaises.

    ..../...

    RépondreSupprimer
  4. .../...

    Il est cependant important de préciser que la Bible n'emploie que deux fois une image féminine explicite en parlant des sentiments maternels de Dieu envers ceux qu'Il aime. C'est le prophète Ésaïe qui emploie cette expression dans les deux passages suivants :

    « Siôn: « IHVH-Adonaï m’a abandonnée. Adonaï m’a oubliée. »
    Une femme oublie-t-elle son nourrisson, à ne pas matricier le fils de son ventre ?
    Celles-là mêmes oublieraient-elles, moi je ne t’oublierai pas.
     »
    Es 49 : 13-15 (Chouraki).

    « vous téterez, portés sur le côté; vous jouirez sur des genoux.
    Comme un homme que sa mère réconforte,
    ainsi je vous réconforterai moi-même
    et vous serez réconfortés à Ieroushalaîm.
     »
    Esaïe 66.12-13 (Chouraki).

    Néanmoins, si YHWH a effectivement des attitudes maternelles envers ceux qu'Il aime il n'est absolument pas question dans toute l’Écriture Sainte d'une femme qui s'appellerait Marie et qui se retrouverait divinisée et érigée en prétendue « Reine du ciel ». La confusion humaine a consisté à vouloir une divinité féminine visible, à la manière du veau d'or qu'Aaron a fait au peuple et qui était sensé représenter le Dieu invisible qui les avait fait sortir d’Égypte (Ex. 32 : 4.). Le principe de l'idolâtrie consiste précisément à vouloir rendre visible ce qui est du domaine du « olam » c'est à dire qui échappe à la vue et ne peux donc se voir et se pénétrer que par la foi.. C'est pour cela que Dieu a interdit de faire des représentations des choses qui sont dans les cieux et de leur rendre un culte (Ex. 20 : 3 -Deut. 4 : 15-20.).

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