Qui écouter, qui croire ?
A quelle source s'abreuver ?
Dans le livre des Proverbes (chapitre 9) il nous est montré la sagesse et la folie sous les traits de deux femmes qui essaient d'attirer les passants. Chacune avec des arguments différents attire évidemment des auditeurs qui n'ont pas les mêmes motivations.
La sagesse appelle les incrédules à changer de voies, à réformer leur attitude en participant à un repas qui les transformera et les conduira dans le chemin du discernement :
« Que celui qui est stupide entre ici! Elle dit à ceux qui sont dépourvus de sens : Venez, mangez de mon pain, Et buvez du vin que j’ai mêlé; Quittez la stupidité, et vous vivrez, Et marchez dans la voie de l’intelligence! » (Prov. 9. 4 à 6.)
Nous y voyons l'appel à la repentance et à la communion au corps et au sang du Christ que les apôtres ont proclamé. C'est un chemin d'humilité et de transformation intérieure totale qui mène à la Vie.
Mais la folie appelle ceux qui marchent droit à se détourner pour venir s'alimenter de choses secrètes, réservées aux initiées. Elle n'appelle pas à un changement de vie, mais seulement à connaître les choses que le commun des mortels ne sait pas. Elle propose des aliments dérobés et cachés, mais elle est incapable de mettre en oeuvre une véritable transformation intérieure. Tout ce qu'elle propose, c'est d'augmenter des savoirs, de se nourrir de choses que les autres ignorent, pour se croire supérieurs... mais ceux qui l'écoutent et la suivent ignorent le piège mortel dans lequel elle les emmène :
« Et il ne sait pas que là sont les morts, Et que ses invités sont dans les vallées du séjour des morts. » (Prov. 9. 18.)
Deux manières de connaître.
Il y a une leçon à en tirer pour nous aujourd'hui.
Depuis le début de l'histoire humaine, l'homme est mis devant un choix entre deux façons d'accéder à la connaissance. D'un côté, il y a une manière directe de se nourrir de la connaissance pour le simple bénéfice qu'elle procure. Mais cette façon de s'y prendre conduit à la mort, selon ce qui est écrit :
« mais de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras pas; car, au jour que tu en mangeras, tu mourras certainement. » (Gen. 2. 7.)
De l'autre côté, il y a ceux qui cherchent à connaître dans une relation d'amour Celui « en qui sont cachés tous les trésors de la science et de la connaissance » (Col. 2. 3.). Cette connaissance est vivante et elle est donc capable de transformer celui qui s'en nourrit de cette façon. Elle métamorphose celui qui l'expérimente et le fait littéralement passer « de la mort à la vie ». Selon ce qui est écrit :
« Or, la vie éternelle, c’est qu‘ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. » (Jean 17. 3.)
La « connaissance pour le connaissance » remplit d'orgueil celui qui s'en nourrit, alors que chercher à connaître Celui en qui est caché la connaissance, fait prendre conscience de tout ce qui est à transformer en nous et nous donne la capacité de le faire.
« La connaissance enfle, mais la charité édifie. » (1 Cor. 8. 1.)
Il ne faudrait jamais oublier cela lorsque nous partons à la « pêche aux infos » ou que nous les transmettons. Car chercher à connaître ce qui ne se voit pas (encore) en nous tournant vers des sources occultes, ne procurera que des fruits amers. Vouloir connaître les projets des illuminatis, par exemple, ou des francs-maçons, ou d'autres sociétés secrètes, oblige à faire confiance à ceux qui les fréquentent et qui nous transmettent (plus ou moins honnêtement) leurs paroles et leurs objectifs. Or quel crédit pouvons nous accorder à des gens qui prennent plaisir dans ce genre de compagnie ? N'avons nous pas mieux à faire ?
Toute information est forcément remplie du monde de celui qui la donne.
Il faut bien nous mettre en tête qu'une information n'est JAMAIS neutre ! Car elle est forcément chargée de la vision orientée de celui qui l'apporte. L'information est toujours dépendante du regard de celui qui la transmet. Ce qui veut dire que lorsque quelqu'un qui baigne dans les choses occultes vous donne une information, il vous amène en même temps le monde ténébreux dans lequel il évolue :
« Et il ne sait pas que là sont les morts, Et que ses invités sont dans les vallées du séjour des morts. » (Prov. 9. 18.)
Soyons donc attentifs à l'origine de nos savoirs et évitons de transmettre des informations qui n'auraient pas une source pure et clairement identifiable.
« La source fait–elle jaillir par la même ouverture l’eau douce et l’eau amère? » (Jacques 3. 11.)
« Au reste, frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l’objet de vos pensées. » (Phil. 4. 8.)
Jean-Luc B
Amen, mon frère !
RépondreSupprimerTon texte me fait réfléchir sur des relations que j'ai sur internet, des personnes "chrétiennes" qui attachent une grande importance à ce qu'elles croient, mais qui ne parlent jamais de leurs expériences avec Dieu... Tout se borne à des croyances sur la Bible, qui n'amènent jamais de changement de vie, mais plutôt qui amènent des critiques envers tous ceux qui ne croient pas comme elles... Le Seigneur me travaille actuellement sur ce genre de relations qui n'apporte pas d'enrichissement dans notre vie spirituelle, mais plutôt des doutes improductifs, une impression de toujours s'être trompé, de devoir rechercher ce que l'on vient de perdre en les lisant.
Prenons garde où nous mettons les pieds (ou les doigts sur le clavier), et que le Saint-Esprit nous conduise toujours vers ceux que Sa Lumière éclaire... et ensemble, nous formerons cette ville de lumière au sommet de la montagne !
Si Son Eglise est l'ensemble des disciples unis en Lui, alors s'unir à de mauvais disciples ne peut apporter que confusion et mauvaise direction. "C'est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez", je suis désolée de re-citer ce verset qui me semble être d'une grande sagesse dans le discernement.
Clochette