La Vallée d’Acor : ce lieu où Dieu transforme le malheur en Bénédictions !
Éliane COLARD Le 20/02/2016.
C’est dans le livre de Josué, chapitre 7 versets 24 à 26, que nous entendons parler pour la première fois de la vallée d’Acor au tout début de la conquête de la terre promise. Il s’agit de l’épisode relatant le jugement divin tombé sur Acan et sa famille suite à sa désobéissance des prescriptions de Dieu concernant les biens trouvés dans la ville de Jéricho. Acor était un ravin proche de Jéricho. Le ravin évoque un gouffre, un trou où on tombe sans espoir de pouvoir en remonter.
Acor signifie troubles, tourments et de fait, cette vallée était devenue à cette occasion, synonyme de malheur. C’est en cet endroit que Dieu avait frappé Acan d’un jugement de malédiction ;Dieu l’avait plongé dans le malheur et le trouble à cause de sa désobéissance concernant la prise de Jéricho : Josué 7/25 « Pourquoi nous as-tu troublés ? L’Éternel te troublera aujourd’hui ». Ce fut pour Acan et sa famille un lieu de tristesse et de malheurs, c’est d’ailleurs à cause de ce jugement de malheur tombé sur lui que le nom « Acor » fut donné à cette vallée. Pourtant à un moment Dieu va transformer cette vallée pour en faire un lieu de bénédiction : un lieu où la vigne devient prospère, un lieu de pâturages luxuriant pour ceux qui lui sont fidèles (Ésaïe 65/10) et enfin une porte ouverte sur l’espérance (Osée 2) comme on le verra plus loin.
Cette vallée manifeste par conséquent un caractère magnifique du Seigneur qui est le Dieu qui transforme, le Dieu qui rend l’impossible possible de façon extraordinaire, mais toujours à Sa manière jamais à la nôtre. Notre Dieu est un Dieu de création, mais dans cette création il cherche sans cesse à nous faire évoluer, à nous transformer. Nous ne sommes pas parfaits quand nous venons à lui, cependant jamais nous ne pourrons rester dans le même état de départ si nos vies sont livrées entre ses mains. Il nous fera forcément évoluer d’une gloire vers une autre gloire jusqu’à ce que Christ soit complètement formé en nous pour le jour de sa venue. Car le but c’est bien ça : nous faire évoluer vers la stature parfaite de Christ. Quand nous venons à lui, nos vies sont comme des vases remplis d’éléments friables, vils, voués à la destruction. Mais ces vases vont être transformés en sa présence pour être remplis de ce qui est solide, précieux durable et éternel. Pour atteindre ce but, Dieu va souvent devoir creuser profond en nous, il va bouleverser la terre de nos profondeurs, troubler nos certitudes mal établies, puis fondre et transformer la matière brute pour faire paraître l’or. Mais même l’or le plus précieux ne peut être utilisé en l’état : il doit encore être trié par lavage puis affiné. Ce travail de fond du Seigneur sera souvent nécessaire dans nos vies pour que Sa vie, Son fruit soit manifesté en nous. Nous sommes au départ comme des pierres brutes rugueuses, souvent résistantes à l’action divine mais Dieu veut nous transformer, nous rendre malléables comme de l’argile entre ses mains puis nous polir nous rendre fermes, brillants comme l’airain poli. Et ça c’est le travail patient de transformation de Dieu dans nos vies : il veut nous transfigurer jusqu’à ce que l’image de Christ nous imprègne. Des vases de terre viles que nous sommes en venant à lui, il veut faire des vases d’honneur propres à son service et remplis de sa gloire. Mais le Seigneur sait que ce qui frappe l’œil c’est d’abord le vil, ce qui est précieux reste enfoui dans les profondeurs, attendant de pouvoir être manifesté. Et c’est pourquoi il doit souvent bouleverser tout ce qui est en surface et cela fait mal au point que nous pensons parfois être soudainement plongés dans un gouffre de souffrance et de tourments. Mais c’est à ce prix que la terre de nos vies pourra sortir de la stérilité afin de donner son précieux fruit en réponse à la semence divine plantée en nous. Ce triage se fait dans le désert, là où tous les bruits se taisent afin que nous puissions entendre à nouveau la voix divine.
On passe ainsi par des moments où on a l’impression que la main de Dieu nous plonge dans le malheur, on se sent comme noyé dans le trouble et le désespoir ; des moments où plus rien ne semble fonctionner normalement dans notre vie. Et alors il vous arrive certainement de dire : « Seigneur parle-moi, s’il te plaît donne moi un signe ! ». Dieu parle pourtant à ses enfants. Mais il est un fait que la multitude de bruits qui nous environne nous rend peu à peu sourds à Sa voix. Et c’est alors que Dieu est obligé de nous conduire en ces gouffres profonds des lieux désertiques tel qu’il a dit en Osée dans le contexte même où est évoqué le nom de cette vallée d’Acor (Osée 2/ 16-17) « c’est pourquoi je la conduirait au désert et là je parlerai à son cœur ; de là je lui rendrai ses vignes ; la sinistre vallée d’Acor deviendra pour elle une porte ouvrant sur l’espérance, un lieu de fertilité où la vigne donnera à nouveau son fruit » . Oui ! De la sinistre vallée d’Acor, Dieu parle de faire une porte d’espérance ! Et ça c’est le produit d’une transformation extraordinaire quand on pense à tout ce qu’évoque cette vallée.
D’un lieu d’épaisses ténèbres et de mort, de portes fermées, barricadées où on a constamment l’impression de heurter contre des murs épais, Dieu parle de faire « une porte ouvrant sur l’espérance ! ». Aussi incroyable que cela paraisse, c’est exactement ce que fait notre Dieu à des moments clés de notre vie.
Dieu avait promis la terre de Canaan au peuple d’Israël, les murailles étant tombées par la puissance de Sa main, le peuple avait devant lui une porte désormais grande ouverte pour prendre possession de tout le reste du territoire. Car Jéricho la ville, fermait par ses murailles l’accès aux autres villes de Canaan. C’est pourquoi les murailles étant tombées, le peuple pouvait désormais entrer et prendre possession du pays conformément aux ordres de Dieu. Mais le crime d’Acan venait jeter une ombre menaçante sur cette brillante avancée en risquant de bloquer l’accès à cette bénédiction de l’entrée en possession de la terre promise. Il fallait que quelque chose soit fait pour réparer cela. Le crime d’Acan devait être lavé pour que le peuple puisse entrer dans les promesses de Dieu faites à Abraham, Isaac puis Jacob. C’est pourquoi Acan a du être châtié sévèrement, lui et tous ceux qui lui appartenaient, en étant envoyés dans cette vallée de malheur.
De même, certaines choses peuvent venir fermer des portes que Dieu avait ouvertes devant vous pour vous faire entrer dans les promesses prononcées sur vos vies. Dieu doit faire passer ces choses bloquantes dans la mort pour que vous puissiez de nouveau reprendre la marche là où vous aviez failli, et entrer en possession des promesses restées en suspens. C’est une vallée de la mort où ne périt cependant que ce qui doit périr, mais absolument tout ce qui doit périr : cette vallée opère une sorte de triage en nous. C’est un lieu où nous pouvons nous sentir malmenés jusqu’à la mort, comme plongé dans un gouffre où Dieu lui-même semble absent. Sachons néanmoins que c’est précisément à ces moments-là où nous ressentons de façon si sensible l’absence de sa présence ou du moins la présence tangible de son absence, que Dieu agit pourtant le plus dans nos vies. C’est un peu comme le rôle de la saison d’hiver sur la végétation.
Une pédagogie divine surprenante
Le texte d’Osée qui évoque la vallée d’Acor se termine sur une prophétie de restauration du peuple, non seulement dans sa situation première mais encore avec en prime la bénédiction plénière d’un ciel ouvert (Osée 2 /21-22). Il est donc d’autant plus surprenant de constater que c’est précisément en référence à cette bénédiction que Dieu parle de ce lieu évoquant une malédiction qui avait eu pour effet de bloquer l’accès à la terre promise. C’est comme si avant de le restaurer, Dieu ramenait le peuple au souvenir précis de ce qui avait causé sa chute au moment décisif de la prise de possession du pays de la promesse. Cela ne doit pas être pris à la légère car rien dans les Écritures n’est dû au hasard. Nous devons comprendre au travers de ce passage que Dieu ne s’arrête jamais sur un échec avec nous. L’échec est le lieu des plus grandes leçons dans le cadre de la pédagogie divine si nous savons le regarder avec le regard qui convient. Dieu va souvent nous ramener sur le lieu de nos échecs quand il veut nous conduire plus loin. Et cela est normal car tant que les causes de l’échec ne sont pas traitées, nous restons sous le pouvoir et la domination de la malédiction et son lot de malheurs.
Acan avait dû être jugé, lui ainsi que tout ce qui lui appartenait, pour que le peuple ne reste pas bloqué dans sa conquête du pays promis. Ce jugement de malheur tombé sur lui peut paraître injuste à plus d’un titre et pourtant cela avait un sens spirituel très profond qui doit nous parler aujourd’hui. Si nous observons bien ce qui s’est passé lors de la conquête du pays promis, Dieu n’avait pas donné un ordre général de ne pas s’emparer du butin pris sur les ennemis vaincus ; cet ordre n’était souvent que ponctuel et en rapport avec la situation du moment, chaque situation était différente. Or là concernant Jéricho, l’ordre avait été précis et en rapport étroit avec le passé occulte de cette ville bastion-forteresse qui était une porte d’entrée pour la conquête de tout le reste du pays de la promesse. Dans d’autres cas, Dieu leur avait donné l’autorisation de conserver une partie du butin pris sur les possessions de l’ennemi vaincu, mais pas à Jéricho où beaucoup d’objets avaient servi aux cultes démoniaques des anciens habitants du pays. C’était particulièrement le cas du manteau de Shinéar qui avait suscité la convoitise d’Acan : ce manteau qui n’était pas un simple vêtement, revêtait un caractère particulièrement occulte qui risquait de pervertir à terme tout le peuple d’Israël et le rendre impropre à entrer dans l’appel que Dieu lui adressait dans cette terre de sa promesse. Dans un autre message j’avais parlé des caractéristiques occultes de ce manteau, de son symbolisme spécifique en rapport avec la divination : pratique que Dieu réprouve fortement.
En donnant l’ordre de ne pas s’emparer du butin de Jéricho, Dieu cherchait à mettre son peuple en possession des portes ennemies, c’est pourquoi la désobéissance à cet ordre mettait le peuple en difficultés et donnait un avantage à l’ennemi. L’interdit de Dieu dans nos vies nous rend vulnérable au pouvoir de l’ennemi car il trouve en nous quelque chose qui lui appartient. C’est une loi spirituelle : nous tombons au pouvoir de celui dont nous portons les signes. C’est pourquoi la bible dit « Soumettez vous à Dieu et résistez au diable, il fuira loin de vous ». Il n’est pas dit que Dieu le fera fuir mais « il fuira loin de vous », cela signifie que ce que nous portons en nous lorsque nous sommes soumis à Dieu, fait fuir le diable. En prenant possession de ce manteau, Acan portant sur lui les signes de l’ennemi, était tombé sous le coup d’un interdit divin, et cela devait être jugé pour que le peuple soit réhabilité de sorte à pouvoir avancer au-delà de Jéricho sans rester bloqué en cet endroit.
Parfois Dieu vous fait une promesse, mais vous finissez par en douter lorsque vous restez bloqués en chemin. Vous remettez alors en question les promesses de Dieu ou encore murmurez et finissez par vous enfermer dans l’amertume pensant que décidément votre lot c’est le malheur. Alors à ce point précis on peut dire que vous restez bloqués dans la vallée d’Acor version Acan. Pourtant sachez que comme je l’ai dit, ne doit rester dans cette vallée que ce qui a besoin d’être détruit en vous et j’aimerais que vous compreniez bien cela. Car Dieu est fidèle et sa parole est véritable. Toutes ses promesses sont oui et amen ! Et si nous LE laissons faire, si nous LUI laissons les coudées franches en nous soumettant à son action dans nos vies, alors il accomplira en nous et pour nous ce qu’il a promis. Quand il promet ce n’est pas pour refuser de nous mettre en possession de ce que sa bouche a prononcé, si tant il est vrai qu’il nous a réellement fait une promesse, car il est bien entendu qu’on ne peut pas s’attendre à ce que Dieu nous mette en possession de ce qu’il ne nous a jamais promis.
L’épopée du peuple d’Israël lors la prise de possession de Canaan est là pour nous dire que le chemin pour entrer dans les promesses de Dieu n’est pas un long fleuve tranquille, c’est même souvent parsemé d’embuches ; et il arrive aussi qu’au moment de nous mettre en route nous voyons se dresser entre nous et la bénédiction promise de véritables géants qui ont comme but avoué de nous barrer la route.
Nos vallées du malheur
Mais ne nous méprenons pas sur la pédagogie divine car parfois nous serions étonnés de savoir que c’est Dieu lui-même qui suscite ces obstacles. Cela doit nous apprendre à voir certains obstacles avec des yeux spirituels et non pas selon nos conceptions humaines des choses. Car même si nous nous égarons sur le chemin, la main du Seigneur saura nous ramener dans Ses sentiers si nous lui sommes soumis.
Nos traversées de la vallée du massacre
Parfois nous avons l’impression d’être sous l’effet de la malédiction tant les choses se passent comme si le malheur s’attachait à nos vêtements et nos pas. Rien ne va dans notre corps, ni dans notre âme ou notre esprit, constamment frappés et secoués de toute part. Des moments où on aurait l’impression de ne pouvoir attendre que la mort. On trouve dans le livre de Jérémie chapitre 19 une mention de la vallée du massacre qui est le nom donné à la vallée de Hinnom. Dans mon message précédent, je parle de la vallée de Hinnom à propos de la Porte du Fumier. Je disais ceci substance : « par cette porte étaient transportées les immondices de la ville pour être déversées dans la vallée de Hinnom. Or si le nom de Hinnom signifie lamentation, la vallée qui porte son nom a été assez vite assimilée au mot Géhenne car en Grec le mot est rendu par Géenna qui signifie Géhenne lieu de souffrance et de lamentation. La vallée de Hinnom était aussi connue auparavant comme un lieu de cultes idolâtres notamment celui de Moloch avec ses sacrifices d’enfants ».
C’est précisément tout ce qui est souligné en Jérémie 7/29 qui fait référence à la vallée du massacre. Dieu poussait Jérémie à prononcer une complainte sur la situation du peuple. En un temps où celui-ci était littéralement coupé de tout ce qui pouvait marquer sa consécration à Dieu (Verset 29), une situation où l’absence de la présence de Dieu était en conséquence ressentie avec force. Un temps où le peuple était comme soumis à une malédiction, envoyé à la mort, livré à l’ennemi, servant de pâture aux vautours ou aux chacals (versets 32 et 33). Les vautours et chacals représentent spirituellement l’armée des puissances de ténèbres qui cherchent continuellement à tourmenter les humains. Remarquons qu’il est aussi fait référence dans ce passage, au sacrifice des enfants (culte idolâtre de Moloch). Des générations se retrouvent parfois plongées dans cette vallée du massacre en raison d’une loi de malédiction provenant d’actions de leurs ascendants qui ont des répercussions sur leur vie. Ils tournent en rond ne connaissant que désespoir sur désespoir avec l’impression que quoi qu’ils fassent leur vie ne sera que malheurs, souffrances et frustrations. Et parfois là ce n’est pas forcément le sentiment de l’éloignement de Dieu ou de son absence, mais la conviction profonde d’une absence désespérée des signes de cette présence, comme si le soleil s’était éloigné et que leur vie devait se dérouler dans un éternel hiver fait de froid et de brouillard épais. Mais comme nous le verrons plus loin, même dans ces circonstances, en Christ cette vallée n’est pas la fin du chemin car notre Dieu est celui qui transforme la malédiction en bénédiction. Mais ici je ne parlerai pas spécifiquement de ces cas de malédictions ancestrales mais de circonstances où on a l’impression que notre route est barrée, notre chemin fermé pour une raison qu’on ignore.
Des chemins fermés
Osée 2/8 : « Je vais lui barrer la route par une haine d’épines ; je vais l’entourer d’un mur pour l’empêcher désormais de trouver son chemin ».
Parfois, face à un obstacle se dressant sur leur chemin, certains pensent que c’est le diable qui les attaque ; alors commence une sorte de guerre interminable contre Satan et ses lieutenants. Ils y passent la majeure partie de leur temps y déversant une somme d’énergie considérable, sans comprendre exactement où se situe Dieu dans ce qui se passe. Pourtant le passage d’Osée 2 qui parle du retour du peuple à une condition de bénédiction, évoque en son début les raisons de la déchéance du peuple, où nous voyons que c’est Dieu lui-même qui avait permis cette situation afin de trier son peuple par lavage de façon à le faire passer d’un état de Prostituée à celui d’Épouse. Eh bien oui, par moments c’est notre Dieu lui-même qui se place au travers de notre chemin pour arrêter momentanément notre progression (comme pour Balaam) ; mais ce n’est pas pour nous empêcher d’entrer dans Ses promesses, loin de là ! Au contraire, c’est pour nous permettre d’y entrer quand il voit que nous sommes en train de nous fourvoyer dans une voie de traverse ou dans une posture qui est préjudiciable à ce qu’il prévoit de faire en nous et avec nous une fois que nous serons entrés dans la bénédiction promise.
Il est ainsi des moments où alors que nous nous sentions bien partis, nous avons l’impression de nous cogner à des murs et ne plus du tout voir où nous allons ni même où nous en sommes. Pire qu’une simple impression de tourner en rond, c’est l’impression que le ciel devient comme d’airain et que Dieu n’entend pas nos prières ou que celles-ci ne parviennent pas à aller au-delà du plafond. Et croyez-le ou non, mais c’est là le moment propice de laisser le Seigneur parler à vos cœurs, dans ces moments où vous avez l’impression du silence le plus complet, où tous les bruits semblent s’être tus, même la voix de Dieu que vous pensez ne plus être en mesure d’entendre.
Entendre Dieu dans le silence du désert
Ce silence de Dieu que vous ressentez à ces moments-là est primordial, car bien trop de Chrétiens entendent Dieu. Ce que je dis ici peut paraitre surprenant. Mais dans les milieux dits charismatiques, tout le monde entend Dieu et a prétendument une ligne directe avec le ciel. En même temps, chacun a un avis contraire de ce que Dieu dit au même moment : il y a presqu’autant de voix de Dieu que de chrétiens. Il n’y a jamais de silence de Dieu car il parle tout le temps et disant apparemment très souvent des choses assez contradictoires. Certains enseignent dans des séminaires des méthodes dites imparables pour entendre la voix de Dieu. Pourtant il faut bien l’admettre, les Chrétiens de tous bords n’ont jamais été aussi en déroute clopinant tantôt à droite tantôt à gauche en fonction du sens des murmures des vents du moment. Or le prophète l’a dit de la part de Dieu « quand vous devrez aller à droite ou à gauche, tes oreilles entendront la voix derrière toi la voix qui dira : voici le chemin marches-y !». Aujourd’hui parmi les chrétiens nous pouvons tristement faire le constat qu’il y a autant de voix de Dieu que de chemins.
Parfois lorsque nous n’entendons pas Sa voix, Dieu nous emmène au désert, dans ce lieu où toutes les autres voix se taisent et où nos oreilles peuvent être purifiées, circoncises et rééduquées à entendre Sa voix. Dieu veut que nous apprenions à marcher en écoutant Sa voix et en suivant Ses voies. Mais c’est un chemin d’apprentissage durant lequel nous tombons, nous nous trompons, mais cela fait aussi partie de la pédagogie. Comme le dit Jérémie (chapitre 8 verset 4) : « quand on fait une chute ne se relève t-on pas ? Quand on a fait fausse route ne revient-on pas sur ses pas ? ». Si nous sommes à l’écoute, Dieu va nous conduire à reconnaître quand nous nous trompons et nous donner l’humilité et la force pour revenir sur nos pas. Car c’est uniquement dans Ses sentiers que nous trouvons le repos pour nos âmes.
Cependant, parfois comme le peuple d’Israël dans ce passage de Jérémie 8/5, certains entendent bien la voix de Dieu qui leur dit quel est le chemin, ils comprennent ce qu’Il attend d’eux, mais refusent de s’écarter des mauvais sentiers empruntés car la direction de Dieu ne leur semble pas convenable : ils se croient sages à leurs propres yeux. Et c’est exactement ainsi qu’a agit Acan en désobéissant à l’ordre de Dieu, et c’est aussi pourquoi il devait être conduit à la vallée d’Acor pour son malheur.
Ses pensées ne sont pas nos pensées.
Dans la pédagogie divine, cette période où nous sommes plongés dans ce lieu obscur de la vallée d’Acor n’est jamais la fin du chemin mais bien plutôt un passage souvent nécessaire pour aller plus loin dans la connaissance pratique de notre Dieu, de la façon dont il agit pour nous faire connaître d’autres facettes de sa personne, de telle sorte que nous puissions Le connaître comme nous ne l’avons pas encore connu. Dieu est un Dieu de bénédiction, cependant souvent nous pouvons avoir l’impression qu’il ne veut pas notre bonheur ou qu’il nous met des bâtons dans les roues. C’est parce que nous venons à lui dans la prière avec une idée préconçue de ce qu’il nous faut alors que ce n’est pas selon Son projet pour nous. Nous avons besoin de savoir que seul l’accomplissement du projet de Dieu dans nos vies a le pouvoir de nous mettre en repos et de nous combler au-delà de toute mesure.
Souvent nous avons une idée faussée de comment Dieu agit car nous le ramenons à notre niveau d’humains. Notre grille d’évaluation de toute son action est remplie de notre humanité avec ses limites. Or nos pensées ne sont pas Ses pensées ; aussi rarement nos voies correspondront aux Siennes. Notre vue ou vision des choses est limitée par ce que notre humanité peut concevoir. Et c’est pourquoi Paul dira : « à celui qui peut faire par la puissance qui agit en nous infiniment au-delà de ce que nous demandons ou pensons ». Parce que, admettons-le : nous ne pouvons prier donc demander, qu’en fonction de ce que nous pensons, ce que nous sommes en mesure de concevoir. C’est pourquoi dans la prière il nous faut nous mettre au niveau des pensées de Dieu pour que le ciel et la terre soient alignés. Nous ne le pouvons que si l’Esprit de Dieu prend le relais de notre propre intelligence et c’est aussi pourquoi Paul dira en Romains que l’Esprit doit nous aider dans notre infirmité concernant les choses qui sont de l’ordre du spirituel, car nous ne saurions par notre propre intelligence prier selon la pensée de Dieu. Aussi, l’Esprit lui-même doit prendre le relais et intercéder pour nous (Romains 8/26).
Nous ne devons pas négliger cela car ce conseil de Paul est en rapport étroit avec ce que dit aussi Jacques « Vous n’obtenez pas parce que vous ne demandez pas ». N’est-ce pas que ce verset nous apparaît parfois comme une sorte de moquerie injuste et déplacée de la part de Dieu ? Surtout lorsque nous savons que nous n’avons cessé de prier par rapport à une situation où nous sommes bloqués depuis si longtemps, malheureux, plongés continuellement dans le tourment. Alors comment comprendre qu’on nous dise que nous ne recevons pas parce que nous ne demandons pas ? Mais nous avons un commencement de réponse dans le début de ce verset 2 de Jacques 4 qui sera confirmé par le verset 3 où Jacques donne la solution de l’Esprit. Le début du verset 2 parle en effet non pas de demandes mais de convoitises. Ce sont deux termes différents qui renvoient aussi à des résultats complètement différents ; mais notre intelligence lorsqu’elle n’est pas renouvelée par l’Esprit de Dieu nous amènera systématiquement à confondre ces deux notions. Jacques explicite ce point au verset 3 : « vous demandez et vous ne recevez pas parce que vous demandez mal, dans le but de satisfaire vos passions ».
Lorsque nos demandes (en prières) sont dirigées vers la satisfaction de nos passions ou désirs, il s’agit non pas de demandes mais de convoitises. Les demandes doivent être dirigées non pas vers la satisfaction de nos désirs mais vers celle de nos besoins. Or nous ne savons pas toujours faire la différence entre nos désirs et nos besoins. Lorsque vous avez un souci ou un manque, une frustration, votre réflexe est de prier en demandant à Dieu la chose précise qui seule peut selon vous combler ce manque ou enrayer ce souci ; et alors votre objectif à partir de ce moment-là est de prier sans relâche jusqu’à ce que Dieu réponde puisqu’on nous a enseigné (ce qui est juste par ailleurs) que Dieu répond toujours à nos prières. Lui qui est un bon Père a dit « demandez et vous recevrez ». Et lorsque les prières ne reçoivent pas la réponse escomptée ou que le ciel reste désespérément fermé, certains cœurs se ferment et se bloquent sous le poids de l’amertume envers ce Dieu qui semble refuser la bénédiction. Mais sachons que précisément parce que Dieu est un bon Père, il ne nous donnera pas ce qu’il sait ne pas être la réponse au problème ; et c’est pourquoi certains chemins que nous lui demandons d’ouvrir resteront résolument fermés. Car notre Dieu qui nous a créés, sait ce qu’il a prévu pour nous, il sait exactement de quoi nous avons besoin, ce qui nous comblera parfaitement. Il ne manquerait plus que pour nous faire plaisir ou ménager notre susceptibilité Dieu se laisse fléchir à nous donner ce que nous désirons alors qu’il sait très bien que nous serons laissés à vide peu de temps après les premiers instants de satisfaction apparente. Et c’est pourquoi à cause de son amour pour nous, il viendra par Son Esprit au secours de notre faiblesse afin de nous donner de prier par l’Esprit comme il convient. Et c’est uniquement par Sa puissance agissant en nous comme le dit Paul en Éphésiens 3/20 qu’Il peut faire en réponse à ces prières inspirées de l’Esprit Saint, infiniment au-delà de ce que nous pensons.
Un Dieu de transformation
Mais il arrive que devant une difficulté, une porte fermée une situation devenue impossible à supporter plus longtemps, ou encore que, plongés dans une vallée profonde de déception et de frustration, nous demandons au Seigneur de nous donner carrément une autre réalité que celle qui se trouve être la nôtre, cette réalité que nous ne voulons plus en aucune façon. Elles sont fréquentes ces situations où nous ne croyons simplement plus au changement ni à la transformation de l’existant, il nous faut du neuf créé à partir du nouveau et non pas un semblant de nouveauté créé avec du vieux. La Parabole ne dit-elle pas que lorsque nous rafistolons un vieux vêtement en y rajoutant un bout de tissu neuf, celui-ci finit par se déchirer de sorte que la situation devient pire qu’auparavant ? Il est ainsi des situations où fatigués, éreintés, nous ne tolérons plus de réparation de fortune plus de rafistolage de circonstance. Les cœurs soupirent alors seulement après le miracle de création spontanée de Dieu pour du neuf et du nouveau au plein sens du terme, qui selon nous va permettre de repartir sur de nouvelles bases.
Mais tout n’est pas si simple car Dieu se plaît aussi particulièrement dans la réparation des brèches, dans la restauration des ruines et le rétablissement de chemins fermés, dans la transformation de terrains désolés et réputés stériles en territoires habitables. Mais nous ne savons pas toujours le voir ni ne souhaitons l’attendre de sa part car nous pensons dans notre humanité limitée que le comble et le sommet de la puissance de Dieu c’est de créer à partir de rien. Pourtant cela ne s’est pas toujours fait ainsi et tout dans la Bible nous enseigne sur cette réalité. La Bible nous montre assez largement que tout ne se fait pas en une fois et il y a une volonté de Dieu en cela ; de même qu’il n’a pas fait apparaître du vin à partir du néant lors des Noces de Cana, mais l’a créé à partir de l’eau se trouvant dans de simples Jarres. Dieu se plaît à transformer l’existant ordinaire en réalité extraordinaire. Et il en sera de même de nos vies actuellement sur terre où Il nous prend dans l’état où nous sommes quand Il vient nous chercher, pour nous mener à un autre état par la transformation de notre caractère jusqu’à atteindre la stature parfaite de Christ avec l’image de Dieu restaurée en nous. Et le miracle est d’autant plus grandiose dans ces cas et de loin plus pédagogique pour la marche de la foi où nous sommes appelés à avancer de sanctification en sanctification en étant transformés de gloire en gloire jusqu’à ce que nous puissions voir Christ face à face.
Mais je constate qu’il est très délicat de dire à une personne « Dieu peut transformer cette situation difficile que tu vis». On peut déjà prévoir que cette personne répondra : « tu dis cela parce que tu ne sais pas ce que je vis étant donné que tu n’es pas à ma place ». Et cela peut se comprendre, c’est la personne qui vit une situation difficile qui est la mieux placée humainement pour savoir ce qu’elle supporte. Bien sûr le Seigneur dit qu’Il ne permettra pas que nous ayons à supporter une situation qui soit au-delà de nos forces et qu’Il nous donnera les moyens de la supporter. Mais sur le moment il est difficile de faire saisir cela à une personne qui, se sentant à bout de ressources, est persuadée d’être arrivée au bout de ce qu’elle est en mesure de supporter. Les mots ou les conseils de patience ne semblent jamais les bienvenus dans ces cas. La prière efficace a meilleur effet et Dieu reste le mieux placé pour le reste.
Il faut savoir que si le renouvellement et la transformation existent, c’est rarement une promenade de croisière. Passer sous la main de Dieu lorsqu’il répare et restaure notre vie peut être assez douloureux ; c'est parce que la douleur due à la restauration est à la mesure des brèches faites dans les vases de nos vies. Si lors des opérations chirurgicales il n’y avait pas d’anesthésie, beaucoup de patients penseraient à devoir succomber à la douleur. De même il faut de la foi mais aussi beaucoup de courage et de patience pour laisser Dieu opérer son œuvre de restauration dans les vases fêlés ou brisés.
La maison du Potier
Il est donc des situations où Dieu est amené non pas à créer du totalement nouveau mais à réparer profondément l’existant en le transformant. Cependant il serait mal venu de généraliser ou systématiser à partir de là car notre Dieu est un Dieu dont la grâce est infiniment variée, on ne peut dire qu’Il agit forcément ainsi ou ainsi et pas comme ça. Nous ne pouvons jamais le faire entrer dans nos cases préétablies. Aussi, d’autres fois, contrairement à ce que je viens de développer, Il va simplement laisser le vase aller à la destruction et en former un tout nouveau. Il est clair que Dieu ne peut réparer nos vies dispersées que dans la mesure où les morceaux lui sont soumis et qu’Il a le champ libre pour agir. Car le travail de réparation est délicat et prend bien plus de temps que celui de la création spontanée contrairement à ce que l’on pourrait penser. Dieu ne répare pas un vase en y laissant les traces de fêlures ni des éléments de fragilité. Il fait en sorte que la réparation soit solide et tienne dans le temps. Il passe longuement sa main sur les lieux de brisement pour que plus jamais les brèches ne soient rouvertes.
Dieu dit à Jérémie d’aller dans la maison du Potier (Jérémie 18) afin de recevoir un enseignement pratique sur la manière dont le divin Potier agit envers ses créatures. Parfois il est question de déraciner, renverser et détruire (Verset 7), et d’autres fois il sera au contraire question de reconstruire et de replanter. Tout dépend de l’attitude du vase comme nous le voyons au verset 8 où Dieu pose une condition : la repentance, la remise en question profonde. Sans cela, il n’y a pas de restauration possible de l’existant il ne reste plus que la ruine totale pour faire place nette à un tout autre vase. Dieu ne force pas, il souhaite qu’on se soumette à lui de façon volontaire. Comprenons qu’il n’est tout simplement pas possible de réparer un vase ébréché tant que les brèches ne sont pas identifiées. Pour rester pratique prenons l’exemple d’un couple qui va mal, celui-ci ne pourra pas entrer dans la restauration si l’un des deux refuse de reconnaître les brèches que Dieu identifie dans sa propre vie ; si la faute de l’échec est sans cesse renvoyée à l’autre le navire du couple est voué à la destruction totale. On ne peut pas recoller des morceaux en laissant des fissures apparentes de fêlures non réparées, la destruction ne sera que de plus en plus profonde avec de grands dégâts dans l’âme. L’exemple du couple n’est bien sûr pas le seul ni forcément le plus approprié, mais je l’ai pris car il est très parlant à plein d’égards.
Dieu ne peut rassembler pour les restaurer, que les morceaux brisés du vase qui se soumet entre ses mains de Potier. Alors certains vases seront restaurés comme à neuf alors que d’autres s’en iront à la destruction totale. Dieu les fait sortir par la porte des Pots cassés (appelée dans d’autres versions Porte de la Poterie) de la Vallée de Hinnom (Jérémie 19). Remarquons que dans ce passage de Jérémie 19 il est question de vase de terre alors qu’en Jérémie 18 lors de son premier passage chez le Potier Dieu lui parle de vase d’argile. C’est très éloquent : l’argile a cette faculté de se laisser travailler par la main du potier qui peut en faire ce qu’il veut, tandis que le vase de terre évoque la rigidité, la raideur, et renvoie à quelque chose qui a du mal à se laisser réformer et qui à cause de cela doit passer par le brisement total. Et n’est-elle pas décrite de façon assez symbolique ce lieu où sont envoyés les vases qui ne se laissent pas facilement réformer : la porte des Pots cassés ! Et à nouveau nous nous trouvons ici face à une référence à la vallée de Hinnom comme étant une vallée de malheur, vallée du massacre (Jérémie 19/ 6). Et il s’agit là d’une destruction irrémédiable sans possibilité de rétablissement comme le dit le Seigneur à Jérémie (verset 11), c’est généralement le sort de ce qui ne peut plus être réparé ou restauré. Mais la porte des pots cassés de la vallée de Hinnom a une vertu particulière : c’est là que Dieu nous envoie lorsqu’il veut briser l’orgueil de ceux qui résistent à son action dans leur vie (Jérémie 19). ). Mais Dieu n’abandonne pas ses enfants indéfiniment dans ce lieu de la porte des pots cassés. Lorsque sa main fait la plaie, sa main la bande aussi : à un moment donné Dieu fait remonter de ce lieu ceux qu’il y a envoyé et les réhabilite en leur ouvrant des portes d’espérance. Osée 6/1-3 : « C’est lui qui fait la plaie mais il nous guérira. C’est lui qui nous a frappés mais il bandera nos plaies et nous rendra la vie.. Il viendra jusqu’à nous comme la venue de l’aurore. Il viendra jusqu’à nous comme la pluie d’hiver ou comme la pluie de printemps qui rafraîchit la terre ».
La vallée des chemins ouverts et des lieux frayés
Comme je l’ai dit, cette vallée d’Acor connue pour être un lieu d’épaisses ténèbres, de tourment et de mort, de portes fermées et barricadées, Dieu parle en Osée 2 comme d’une porte ouvrant sur l’espérance ! : « ..la sinistre vallée d’Acor deviendra pour elle une porte ouvrant sur l’espérance, un lieu de fertilité où la vigne donnera à nouveau son fruits ». Dieu promet de faire jaillir sa bénédiction du sein même de ce qui devait causer notre malheur.
De ce qui mange sort ce qui se mange, du fort sort le doux
Un épisode du livre des Juges relate comment Samson attaqué par un lion prit le dessus sur celui-ci et le mit en pièce par la force du Seigneur agissant en lui. Il est dit que plus tard repassant sur les lieux de son exploit il s’est approché du cadavre de l’animal et y a découvert un essaim d’abeilles et de miel qui lui servit de nourriture à lui et à sa famille. Et de là il proposa l’énigme suivante à ses ennemis les Philistins : « de celui qui mange est sorti ce qui se mange, et du fort est sorti le doux ».
Assez souvent, alors que certains se sont mis en route après avoir reçu une parole forte du Seigneur en rapport avec l’accomplissement de Son plan dans leur vie, se présentent de ces obstacles qui apparaissent comme des lions prêts à dévorer. Il y a deux solutions dans de telles situations
– 1) rebrousser chemin et tout abandonner en plan
– ou 2) se fortifier, prendre courage et affronter ces lions.
Remarquons bien que l’apparition des lions correspondait aux premiers exploits de Samson à la suite de ses premières épreuves. Il savait que sa vie était consacrée et qu’il avait reçu la force du Seigneur pour accomplir sa mission, mais jusque là sur le terrain pratique cette force n’avait pas encore été mise à l’épreuve et il n’avait encore rien accompli. Ce lion était donc le premier défi pour sa force et la mise en œuvre de la puissance de Dieu au travers de sa personne. Il est dit au verset 6 que c’est l’Esprit du Seigneur qui s’est saisi de lui et de ses mains nues pour lui permettre de mettre le lion en pièce.
Si Dieu vous demande de faire quelque chose, soyez assuré qu’il vous a aussi donné ou vous donnera au temps opportun ce qui est nécessaire pour l’accomplir. A vue humaine et dans des conditions normales de la vie naturelle, la rencontre avec ce lion aurait du être une expérience amère se terminant par la mort de Samson. Sans la force du Seigneur agissant au travers de lui, le lion devait être le plus fort des deux et ne faire qu’une bouchée de Samson. Et sans la direction et le plan du Seigneur au travers de la vie de Samson, cette rencontre était vouée à rester une expérience douloureuse. Cependant, comme le montre le récit, il en est allé tout autrement. Samson fut le plus fort et grâce à cette rencontre il a pu se nourrir lui et sa famille, ce qui était une conséquence heureuse et tout à fait inattendue de cet affrontement. Là où l’ennemi avait prévu sa défaite, Dieu lui avait donné la victoire ; là où l’ennemi avait prévu de le plonger dans le malheur en le faisant dévorer, c’est précisément là où il avait trouvé de quoi se ravitailler avant de pouvoir aller plus loin. Là où l’ennemi avait prévu que le chemin de Samson allait s’arrêter, c’est au contraire précisément là où tout a commencé, frayant le chemin pour la suite des ses exploits ; car c’est en cet endroit que Dieu lui avait donné de quoi renforcer sa mission : la source de l’énigme qui allait lui donner l’occasion de s’en prendre aux ennemis de son peuple.
Ne rejetons pas les défis qui se présentent à nous en les regardant avec nos yeux naturels. Car ce sont des occasions merveilleuses de voir la puissance de Dieu en action au travers de nos vies. C’est souvent là que nous voyons comment Dieu renverse la situation en faisant en sorte que ces obstacles au lieu de nous bloquer, nous servent de rampes de lancement pour nous propulser plus rapidement encore dans le plan divin : Il fait que nos ennemis nous servent de marchepied, c’est une image qui parle. A la suite de cet exploit il y a eu tout un enchaînement de choses qui ont amené Samson a avoir le dessus sur les ennemis Philistins du peuple d’Israël ; et tout cela était dans le plan de Dieu qui voulait que Samson exerce le jugement à l’encontre de ce peuple qui dominaient le peuple d’Israël depuis si longtemps. De même, souvent les défis qui se présentent à nous auront pour objectif final de nous permettre d’infliger une défaite cuisante à l’adversaire de nos âmes, celui qui cherchait notre perte. Alors que nous relevons courageusement ces défis avec la force que Dieu nous donne, la peur change de camp dans le combat contre les puissances d’asservissement qui étaient là pour nous barrer la route sur le chemin menant à notre terre promise.
Nous voyons au travers de cette histoire de Samson comment Dieu change une expérience censée être amère en quelque chose de doux. Il y a des situations où l’ennemi cherche à vous acculer et plus vous priez, plus vous avez l’impression que les choses empirent et que l’étau de l’ennemi se resserre encore davantage. Et vous vous dites que le combat est perdu d’avance, Dieu vous a oublié. Pourtant à un moment très précis (comme à un signal) la situation est renversée : Dieu change la donne en tournant les choses de telle manière que cette même situation qui semblait là pour vous perdre, serve à votre élévation en vous faisant entrer dans une bénédiction que vous n’auriez peut-être pas connue si cette contrariété ne s’était pas présentée sur votre chemin.
Il est particulièrement éloquent que cet essaim de miel se soit trouvé dans le cadavre de l’animal vaincu. C’est là, dans la victoire remportée dans le face à face avec l’adversité que Dieu nous donne à manger un doux festin de triomphe. Trouver à manger dans le cadavre de notre adversaire manifeste réellement que le pouvoir a changé de camp. C’est une image qui montre comment Dieu fait que quelque chose de mauvais peut servir à l’accomplissement de son but dans nos vies. Nous avons là l’illustration de ce que disait David dans le Psaume 23/ 5 (version Français courant) : « Face à ceux qui me veulent du mal, tu prépares un banquet pour moi ». Pour Samson le banquet est préparé dans le cadavre, la dépouille même de celui qui voulait le dévorer. Et pas n’importe quel banquet : du miel ! Quelque chose de doux et de bon qui sort des entrailles de quelque chose résolument mauvais. Dieu change les circonstances malheureuses en faisant que nos ennemis nous servent de pâture et ça c’est grandiose ! C’est d’ailleurs exactement ce que disait Moïse concernant le pays de la promesse (Nombre 14/9) : « .. Ne craignez point les gens de ce pays car ils nous serviront de pâture.. ». Et le verset précédent dit ceci qui est très éloquent : « Si l’Éternel nous est favorable Il nous mènera dans ce pays, et nous le donnera : c’est un pays où coulent le lait et le miel ». Samson mangeant du miel dans le cadavre du lion qui voulait le dévorer est une image prophétique forte qui illustre comment Dieu bénit son peuple en le comblant de Sa bonté au sein même d’un territoire réputé hostile. Il y a cette même idée décrite en Ésaïe 65/10 qui dit que la vallée d’Acor (ce lieu autrefois de malheur) servira de gîte pour le troupeau des fidèles du Seigneur.
La Porte d’espérance
Osée 2/17 : «.. La sinistre vallée d’Acor deviendra pour elle une porte ouvrant sur l’espérance ». Ce n’est pas un hasard si la bible cite l’espérance parmi les 3 choses les plus importantes dont l’amour est le sommet. L’espérance est ce qui maintient le fil de la vie. Le manque d’espérance fait sombrer l’âme dans l’abattement face à la brutalité des épreuves de la vie. Or la vie est faite de luttes, de combats et d’épreuves de toutes sortes. C’est cela qui nous fait mûrir, grandir d’une étape vers une autre et cela jusqu’à la fin. Nous en avons une illustration au niveau scolaire : vous ne passez le niveau supérieur que dans la mesure où vous avez intégré le niveau précédent : les notes et appréciations sont là pour montrer où vous en êtes. Il en est de même sur le plan spirituel où nous sommes à l’école de Dieu. Il nous appelle à croître jusqu’à atteindre la stature parfaite de Christ. Aussi dans Ses classes spirituelles, tant que nous butterons sur certains points nous ne passerons pas à l’étape suivante. C’est aussi pourquoi il convient de voir les épreuves qui surgissent devant nous non pas comme des blocages mais comme des occasions merveilleuses que Dieu nous donne de franchir certaines étapes en devenant de plus en plus mâtures, forts et aguerris contre les manœuvres et mensonges de notre adversaire que nous apprenons en même temps à discerner de mieux en mieux (2 Corinthiens 2/11). Mais surtout au travers de ces classes spirituelles nous grandissons de plus en plus dans la connaissance de Dieu.
Ne pas paniquez donc jamais lorsque la situation semble empirer alors que vous êtes certains de prier selon une direction du Seigneur. J’ai compris par l’expérience que c’est parce que Dieu est précisément entrain d’agir, endurcissant l’adversaire dans son action mauvaise. Ainsi, lorsque la main de Dieu intervient elle s’appesantit d’autant plus lourdement dans le jugement à l’encontre de nos ennemis de sorte que la gloire de Dieu en sorte renforcée dans la réponse que nous obtenons à la prière. Aussi, restez dans la paix lorsqu’encore plus de ténèbres semblent être manifestées à la suite de vos prières, car c’est que Dieu est en train de faire paraître en pleine lumière beaucoup de choses mauvaises qui étaient cachées. Et il est évident que le mal et la malfaisance qui s’y attachent deviendront également visibles et d’autant plus agissant quoique dans un laps de temps défini et maîtrisé par Dieu tout comme le joug de Pharaon s’était appesanti davantage sur les enfants d’Israël au moment où Dieu avait décidé d’intervenir pour les mettre en liberté. Comprenez que lorsque ces choses cachées sont manifestées, c’est pour être détruites par la lumière. Aussi, lorsque Dieu permet parfois aux situations d’empirer restez en paix : la fin des tourments approche en même temps qu’arrive la manifestation de la justice divine envers vous pour vous bénir entièrement. Le Dieu Fidèle et Véritable est précisément en train d’actionner pour vous la clé de David afin de fermer la porte du malheur, et d’ouvrir à la place une porte d’Espérance, transformant pour vous la vallée d’Acor en un lieu de toute bénédiction, un lieu où Dieu se manifeste à vous avec puissance au moment où vous aviez presque perdu espoir. La fin de l’hiver est tout à coup là en même temps que les premières lueurs du printemps qui annoncent que le temps de chanter est revenu (Osée 2/ fin du verset 17) : « Et là elle chantera comme au temps de sa jeunesse, et comme aux jours où elle remonta du pays d’Égypte ».
Un ciel ouvert
Le ciel ouvert fait référence à ce que Jésus avait dit à Nathanaël (Cf. Echelle de Jacob) : « ..Vous verrez désormais le ciel ouvert et les anges de Dieu monter et descendre sur le fils de l’homme ». Lorsque cela se produit c’est qu’il n’y a plus de blocage, plus rien qui retienne la bénédiction dont nous sommes bénis dans les lieux célestes en Jésus-Christ : les choses sont en phase entre les cieux et la terre pour que les prières montent et que les réponses descendent, car c’est le rôle des anges de Dieu de faire que les cieux et les terre soient alignés de sorte que la volonté de Dieu soit faite sur la terre comme au ciel. Mais pour que les cieux soient ouverts de sorte que la bénédiction puisse descendre selon la vision de l’échelle de Jacob, les lieux célestes doivent être dégagés de toutes entraves, tout ce qui a pour objectif de voler la bénédiction envoyée par Dieu sur la terre. Et c’est pourquoi Dieu promet en Osée 2 de conclure pour son peuple une alliance, un pacte solennel avec les bêtes des champs, les oiseaux du ciel afin que son peuple puisse jouir de Ses bontés en toute tranquillité.
L’alliance qui brise la menace
Osée 2/20 : « En ce jour-là je traiterai pour mon peuple une alliance avec les bêtes des champs, les oiseaux du ciel et les reptiles de la terre, je briserai dans le pays, l’arc, l’épée et la guerre, et je les ferai reposer avec sécurité ».
Avant que les cieux s’ouvrent pour exaucer la terre comme nous le verrons plus loin, il faut que ceux qui dévoraient la bénédiction soient mis hors d’état de nuire. Les bêtes dont parle ce verset sont des animaux spirituels à l’image de ceux cités en Joël 1 : la Sauterelle, le Jélek le Hasil et le Gazam, des esprits des ténèbres dont le rôle est de dérober la bénédiction que Dieu envoie des cieux sur la terre ; ils sont comme les oiseaux qui se jettent sur les semences à peine jetées en terre pour les dévorer avant qu’elles aient le temps de germer. Ce sont des esprits méchants de la puissance de l’air, c’est aussi pourquoi la version Français courant les nomme « les oiseaux dans les airs ». Ils cherchent constamment à intercepter les bénédictions que Dieu envoie sur ses enfants, car ne l’oublions pas il est dit que dès avant la fondation du monde Dieu nous a bénis en Jésus-Christ de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes. Ces bénédictions qui doivent descendre sur la terre afin que la volonté divine y soit établie comme aux cieux, restent parfois bloquées à ce niveau où elles sont interceptées au moment où elles s’apprêtaient à descendre ; les esprits méchants des lieux célestes, ces oiseaux du ciel les dévorent avant qu’elles aient le temps d’atteindre la terre.
Dieu a néanmoins le pouvoir de stopper leur action de destruction comme cela est démontré en Joël 2/25. Ces bêtes représentent une partie de l’armée des cieux passée à l’ennemi, que Dieu utilise généralement pour exercer des jugements sur la création comme il est dit en Joël : « ma grande armée que j’avais envoyé contre vous ». Ce sont des anges de châtiment ; mais même passés à l’ennemi ces anges déchus n’en sont pas moins sous l’autorité suprême de Celui qui les a créés au commencement. Ils ne peuvent néanmoins agir que dans le cadre de jugements et châtiments car cela correspond au caractère qui est devenu le leur.
L’alliance avec les bêtes des champs et les oiseaux des cieux et autres reptiles de la terre dont il est fait référence en Osée 2/20 correspond donc à une limite divine qui sera clairement posée à leur action de nuisance sur la création à un moment donné et en un endroit donné. Et lorsque Dieu dit qu’il exaucera Jizréel comme nous le verrons plus loin, cela signifie que désormais ce qui aura été semé par Dieu dans nos vies ne sera plus volé ni dévoré mais portera son fruit jusqu’au bout pour la bénédiction de Ses enfants. Et ce n’est pas tout ! Car conformément à la promesse faite en Esaïe 54/13 à 17, il est dit que dans le cadre de cette limite à l’action de ces bêtes spirituelles nuisibles, Dieu fera que les armes forgées contre Ses fidèles, seront détruites (Osée 2/20 la suite du même verset version Français courant) : « je casserai et jetterai hors du pays, les arcs, les épées, toutes les armes, et je permettrai à mon peuple de dormir enfin tranquille ».
Un Dieu qui répond
Osée 2/ 23 : « en ce jour-là, dit le Seigneur, je serai un Dieu qui répond : je répondrai aux besoins du ciel, qui répondra aux besoins de la terre, laquelle répondra aux besoins du blé, du vin nouveau et de l’huile fraîche…. ».
Ce passage parle d’un ciel à nouveau ouvert et dégagé : signe du retour de la bénédiction. Mais il y a encore tout un enchaînement qui fait que les choses que Dieu ordonne depuis les cieux descendent sur la terre. Dieu dit qu’Il répondra aux besoins du ciel qui répondra aux besoins de la terre. C’est parce que c’est le ciel qui est aux commandes. Tout part de ce lieu. Lorsque nos prières montent aux cieux, avant que les réponses descendent sur la terre il faut que Dieu exauce les cieux. Et à leur tour les cieux rouvrent leurs écluses pour exaucer la terre en laissant couler sur elle la justice divine qui vient d’être décrétée depuis le trône, et la terre à son tour doit s’ouvrir pour que les semences (nos Jizréel) y fructifient (Ésaïe 45/8). Tout cela renvoie aussi à la prophétie de Zacharie chapitre 8 lorsqu’il est dit au verset 12 : « les vignes donneront du raisin, le sol produira des récoltes, du ciel tomberont des pluies abondantes ».
Mais il convient d’abord de voir les choses sous leur angle spirituel avant d’entrer dans leurs conséquences pratiques sur le terrain des choses visibles des bénédictions sur la terre.
Les cieux exaucent la terre
La suite du verset d’Osée 2/ 23 dit : « En ce jour-là, j’exaucerai dit l’Éternel, j’exaucerai les cieux, et ils exauceront la terre ; la terre exaucera le blé, le moût et l’huile, et ils exauceront Jizréel et tout cela répondra aux besoins de Jizréel.. ».
Ce qui autrefois était stérile dans nos vies, donnera enfin son fruit. Jizréel signifie semence de Dieu ou encore ce que Dieu sème. ». Jusque là tout ce que Dieu envoyait comme bénédiction était perdue car mangé par les bêtes des champs et oiseaux des cieux (nos ennemis spirituels). Or Jizréel nous parle de fertilité : un lieu où la terre travaillée est arrosée par les eaux de bénédiction du ciel de sorte à pouvoir donner son fruit. Ce terme parle non seulement d’un lieu mais encore plus précisément d’un temps Kaïros où toutes les circonstances sont réunies pour que les bénédictions dont nous sommes bénis en Jésus-Christ dans les lieux célestes se déversent dans les faits dans nos vies.
Une autre version de ce passage d’Osée 2/23 (Français courant) dit ceci : « Je serai un Dieu qui répond : je répondrai aux besoins du ciel, qui répondra aux besoins de la terre, laquelle répondra aux besoins du blé, du vin nouveau et de l’huile fraîche ; et tout cela répondra aux besoins de Jizréel ». Voyez un peu l’enchaînement de tous ces exaucements. Les cieux sont d’abord dégagés de toutes entraves comme nous l’avons vu au paragraphe précédent ; alors toutes les conditions sont réunies pour une fluidité de fonctionnement dans l’échelle de Jacob, où les prières montent sans s’arrêter au plafond et où les réponses descendent de la part de Dieu sans être bloquées en chemin par les esprits méchants des lieux célestes (cf. réponse de l’ange Michaël dans Daniel 10). Ensuite ces réponses fertilisent la terre là où elle était désolée.
Le blé le vin nouveau et l’huile fraîche sont des symboles spirituels de la bénédiction que Dieu envoie sur son peuple pour couvrir 3 types de besoins primordiaux (et non pas désirs) en rapport avec l’être entier corps âme et esprit : le blé pour restaurer le corps, le moût pour restaurer et réjouir l’âme et de l’huile fraîche pour ranimer et rafraîchir l’esprit. La bénédiction de Dieu ne concerne jamais uniquement les besoins de notre corps. Dieu envoie la bénédiction du vin nouveau et de l’huile fraîche pour la restauration de l’âme abattue et le rafraîchissement de l’esprit affligé. Dieu est profondément intéressé par la prospérité de notre âme. C’est pourquoi il a prévu des temps de rafraîchissement où il va ouvrir son ciel pour laisser couler sa rosée bienfaisante sur ses enfants tombés dans les gouffres de désespoir de la vallée d’Acor. Alors les vies désolées et stériles seront à nouveau fertilisées de sorte que les semences qui ont été stoppées dans leur croissance puissent recommencer à produire du fruit en la saison divine.
Et alors, là où vous aviez cru voir tout se terminer, tout pourra recommencer. Là où vous aviez pensé tout perdre, Dieu vous fera entrer dans votre terre promise en vous redonnant vos vignes autrefois ravagées (début du verset 17) : « là je lui rendrai ses vignes ». La terre de votre cœur jusque là stérile se trouvera fertilisée par les eaux du ciel ouvert pour vous permettre de recevoir les bénédictions tenues en réserve pour vous par le Dieu qui répond et fait germer les semences mises en ses fidèles : les cieux et la terre s’aligneront pour répondre aux besoins de vos Jizréel afin que la volonté de Dieu soit faite sur la terre comme aux cieux.
Et là où votre vie était figée dans l’hiver le plus redoutable, vous commencerez à voir arriver les signes annonciateurs du printemps. Là où votre vie était stérile, vous commencerez à voir lever des bourgeons annonciateurs d’une récolte abondante et glorieuse de fruits spirituels à la gloire de Dieu.
Que la main puissante de notre Dieu vous fasse entrer dans ces temps de rafraîchissement !
Éliane Colard
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Soyez bénie!
RépondreSupprimerMerci à vous !
RépondreSupprimerJe prie que ce message sur la vallée d'Acor libère l'espérance au coeur de ceux qui en ont besoin.
C'est un message libéré dans les douleurs de l'incarnation et qui me bénit moi-même chaque fois que je le relis.
Bénédictions en Christ
Infiniment merci pour votre tâche parmi nous...
RépondreSupprimerSoyez bénie.
Je suis secouée par ce message de la Vallée d'Acor et tout ce que vous en dites...
RépondreSupprimerJ'en ai pleuré dès le premier paragraphe, j'ai tellement besoin de voir les choses s'incarner dans ma vie qui me paraît bloquer.
Merci pour cette espérance car il m'arrive de désespérer.
Une revelation magistrale de Dieu. Emu, je suis tombe des nues de la facon que Dieu vous utilise. Tres explicite, tombe a pic au moment des grands besoins. Que Dieu vous benisse abondamment en Jests-Christ!
RépondreSupprimerMerci ! Que le Seigneur puisse encore toucher au travers de ce texte ceux qui en ont besoin.
RépondreSupprimerQue notre Dieu en soit seul glorifié!
Dieu fait chaque chose bonne en son temps. Je lis cette étude aujourd'hui mais qui est d'un apport énorme pour ma vie. J'avais besoin de cet éclairage spirituel. Que Dieu vous bénisse abondamment.
RépondreSupprimerAbondamment touchée j'ai été. J'ai senti la manifestation du saint esprit , durant toute la lecture. J'en sort puissanment chargée et bénie. Dieu vous bénisse encore et encore , merci.
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