Instrument de destruction et de vie

Frank Viola

Transformé à Son image

Le caractère de Christ est l'objet suprême de tous les rapports de l'Esprit avec nous dans nos vies. L'objet de toute expérience spirituelle est la présence de Christ en nous. Nous pouvons vraiment manquer ce que le Saint Esprit fait dans notre vie et mal comprendre une expérience si nous ne sommes pas clairs sur ce sujet. En saisissant cette réalité, nous pouvons éviter beaucoup de perte dans notre travail continu à suivre le Seigneur. Dans 2 Corinthiens 3:18, les écritures le disent de cette façon :

''Nous tous dont le visage découvert reflète la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, par l'Esprit du Seigneur.''

Notez les mots, « transformés en la même image, » « transformés à sa ressemblance par l'Esprit du Seigneur. » A chaque fois que l'Esprit de Dieu est à l'oeuvre dans nos vies, c'est exclusivement pour façonner en nous le caractère de Christ. C'est l'objet de toute l'énergie de l'Esprit, de Ses échanges et de Son travail. D'où, si un travail ne permet pas cela et que nous l'appelons le Saint Esprit, nous nous trompons. Aujourd'hui, il y a beaucoup de discussion sur la régénération, le renouveau et le réveil. Pourtant, ce que beaucoup appelle renouveau et régénération ne reflète que peu du caractère et de la nature de Jésus. Quand c'est le cas, ce n'est pas le travail de l'Esprit mais d'un substitut.

Le moyen d'action de l'Esprit

Considérons comment l'Esprit travaille Christ en nous. Comme beaucoup de choses spirituelles, il y a autant un aspect négatif qu'un aspect positif. Tout d'abord, portons notre attention sur l'aspect négatif. D'un côté négatif, l'Esprit de Dieu nous vide. Maintenant, laissez moi vous posez une question. Supposons que j'ai un verre de lait caillé et mon intention est de le remplir avec du jus de raisin frais. Que dois-je faire dans le but de le remplir ? Je dois le vider.

Lisez avec moi Jean 3:30. Je veux vous montrer une loi spirituelle très concrète. Dans Jean 3:30, nous trouvons les mots de Jean-Baptiste parlant du Seigneur Jésus. Ce qu'il dit est simple, mais aussi profond et plein de sens: « Il faut qu'il croisse, et que je diminue. » En d'autres termes, « Il, le Seigneur Jésus, doit croître, mais Moi, Jean, doit d'abord diminuer. »

Pour que l'Esprit de Dieu nous remplisse avec Christ, Il doit d'abord nous vider. Avant que Christ puisse croître en nous, nous devons d'abord diminuer. En un mot, nous devons être vidé avant de pouvoir être rempli - nous devons être réduit avant que nous puissions grandir avec Christ. C'est une loi divine: le vide pour le plein. C'est une loi spirituelle qui dirige tout le travail de Dieu dans nos vies.

Le Saint Esprit par son action, brise tout ce qui est en nous. Et qu'est ce qui est en nous? Qu'est ce que ce « lait caillé? » C'est le moi. C'est le vieil Adam. Il est en chacun de nous; ce qui est né de la chair est chair. Nous avons reçu la vieille vie Adamique à la naissance. Subjectivement parlant, c'est la vie du moi et elle vient sous plusieurs formes: auto-suffisance, auto-préservation, auto-préoccupation, auto-justification, idées personnelles, confiance en soi, doute de soi, etc. Là est le problème mes frères -- nous sommes déjà plein ! Par conséquent, avant que le Seigneur Jésus puisse être formé et insufflé en nous -- là où nous pouvons exprimer Sa perfection -- Il doit d'abord nous vider. L'instrument qu'Il utilise est la croix -- le principe de la croix -- qui met à mort la vie du moi.


L'instrument de la croix

La croix, alors, est l'instrument du Saint Esprit pour diminuer le moi en nous. (Quand nous parlons de la croix, nous nous référons au principe de la mort du moi comme elle est utilisé dans Matthieu 10:38-39, 16:24-25, Luc 14:26-27, et Jean 12:24-25.)

Je me permettrai de dire que cet aspect du dessein de Dieu non seulement ne reçoit que peu d'attention de la part du peuple du Seigneur aujourd'hui, mais beaucoup s'y opposent. Comme au temps de Paul, ce n'est pas populaire de parler de la croix. Car la croix est l'instrument de la rupture, de la douleur, de la souffrance, de l'anéantissement, de la crise et de la mort. La croix parle de reniement personnel -- la croix parle de sacrifice -- la croix parle d'épreuve et de tribulation.

La croix, cependant, est le chemin de la perfection et de la gloire. Les écritures enseignent que le mot de la croix est le vrai pouvoir de Dieu ( 1Co 1:18 ).

Pour beaucoup d'entre nous, nous voulons avoir la vie de la résurrection sans d'abord aller au calvaire. Nous voulons avoir le feu du ciel sans d'abord être conduit sur l'autel. C'est une erreur non seulement de doctrine mais de réalité pratique. Nous devons comprendre que la façon dont le Saint Esprit réalise le dessein de Dieu est de d'abord nous vider et cela à travers la croix.


Le côté négatif: la purification

Il y a deux aspects principaux à la croix. Le premier est souvent traité tandis que le second est souvent négligé. Il y a à la fois une dimension objective à la croix aussi bien qu'une dimension subjective à la croix. Objectivement, le Seigneur Jésus est mort pour nous sur la croix. C'était un événement historique dans l'histoire de l'espace temps. Et c'est la dimension que nous mettons souvent en valeur. C'est que, à travers le sang de Sa croix Il nous a pardonné de nos péchés.

Quelques uns qui ont avancé au delà de la simple compréhension d'être pardonné ont vu l'enseignement de Romains 6:6. En conséquence, ils ont vu que non seulement le sang de la croix nous pardonne nos péchés devant Dieu et lave nos consciences, mais la mort de la croix elle-même a détruit notre vieil homme qui était utilisé pour servir le péché. Mais ceci est complètement objectif, car cela se réfère à la vision de Dieu sur la mort de Son Fils sur la croix et de notre foi sur ce sujet. Il y a une autre dimension de la croix et cette dimension est subjective. C'est le côté vécu du travail de Christ au calvaire. Dans cette dimension, ce n'est pas la croix de Christ où Il nous porte nous et nos péchés qui est pointé, mais notre croix que nous devons porter quotidiennement. C'est cette dimension de la croix dont nous parlons. C'est à dire que le Saint Esprit met la croix sous notre nez, dans nos situations confortables, à travers nos expériences quotidiennes, et Il arrange notre environnement et les circonstances pour faire avancer la mort en nous.

Le but est de nous vider - d'être séparé de la vie du moi et de notre dépendance à tout ce qui est naturel et en dehors de nous-même. Notre façon de réagir quand nous trouvons la croix dans nos vies déterminera si oui ou non nous allons être vidé afin qu'il y ait de la place pour que Christ nous remplisse. J'aimerai lire deux passages des Écritures qui traitent de cette dimension plus personnelle de la croix. Encore une fois, la dimension objective de la croix est ce que Christ a fait pour nous au calvaire. La dimension subjective de la croix est ce que l'Esprit opère en nous aujourd'hui. 2 Corinthiens 4:7 dit:

''Nous portons ce trésor dans des vases de terre, afin que cette grande puissance soit attribuée à Dieu, et non pas à nous.''

Nous avons un trésor dans un vase de terre. A l'intérieur de ce vase de terre, il y a un trésor. Qu'est ce que c'est que ce trésor? C'est Christ. C'est Sa vie; c'est Sa nature. Mais avant que ce trésor puisse être manifesté et avant que ce trésor puisse se développer en un caractère, que doit-il se passer? Le vase de terre doit être brisé. Si le vase de terre n'est pas brisé, le trésor ne peut pas s'exprimer; il reste caché des regards et ne peut grandir. Maintenant, remarquez le langage des versets 8 à 12:

''Nous sommes pressés de toute manière, mais non réduits à l'extrémité; dans la détresse, mais non dans le désespoir; persécutés, mais non abandonnés; abattus, mais non perdus; portant toujours avec nous dans notre corps la mort de Jésus, afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre corps. Car nous qui vivons, nous sommes sans cesse livrés à la mort à cause de Jésus, afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre chair mortelle. Ainsi la mort agit en nous, et la vie agit en vous.''

« Nous sommes pressés de toute manière (voilà la croix), mais non réduits à l'extrémité: dans la détresse (il y a là, la croix), mais non dans le désespoir; » « persécutés (encore la croix), mais non abandonnés; abattus (toujours la croix), mais non perdus; » « portant toujours avec nous dans notre corps la mort de Jésus » (Pourquoi?) « afin que la vie de Jésus » (le trésor) « soit aussi manifestée dans notre corps. Car nous qui vivons, nous sommes sans cesse livrés à la mort à cause de Jésus, afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre chair mortelle. Ainsi la mort agit en nous, et la vie agit en vous. »

La méthode par laquelle Christ est formé en nous, la méthode par laquelle il est manifesté à travers nous, la méthode par laquelle la vie du Seigneur Jésus est révélée en et à travers nous est l'intervention de la croix dans les situations que nous vivons dans la vie de tous les jours. C'est à travers l'expérience de mourir avec le Seigneur Jésus que la vie de notre moi est brisée, réduite, éliminée afin que nous soyons rempli par l'Esprit.

Je prie donc que le Seigneur ouvre vos yeux pour voir les croix qui se tiennent devant vous dans vos expériences actuelles. Ce n'est pas par accident que vous vivez les expériences par lesquelles vous passez. Dieu dans sa sagesse arrange toutes les circonstances qui sont autour de vous.

Au premier abord, les épreuves et les tribulations que nous traversons -- que ce soit avec notre famille, notre travail, notre argent, et oui, même à l'église parmi nos frères et nos soeurs -- semble destructif. Pourtant ils sont arrangés par l'Esprit pour nous discipliner, pour nous briser, pour nous entraîner et pour éliminer le moi. Et si nous comprenons cela, nous reconnaîtrons la main du Seigneur derrière tout cela -- nous rabaissant, écrasant, réduisant et détruisant le moi. Nous regardons les circonstances, nous voyons la souffrance, nous voyons l'épreuve et nous demandons au Seigneur de nous en écarter par Sa main souveraine. Quelques fois le Seigneur le fait. Pourtant, à d'autres moments, Il nous dirige droit dessus afin que nous apprenions les leçons de l'humiliation.

La méthode courante du Seigneur pour la délivrance, alors, est « au delà » et non pas « hors de ». C'est être victorieux sur plutôt que échappant de. N'est ce pas ce que Paul a dit dans sa lettre aux Corinthiens? Dans 1 Corinthiens 10:12, nous apprenons que Dieu prépare le moyen d'en sortir afin que nous puissions supporter l'épreuve. De manière frappante, c'est sortir de la tentation que de la supporter. Et pourquoi? Afin qu'il y ait plus de place pour l'expression de Christ dans notre caractère. C'est la façon de travailler du Seigneur.

Regardez avec moi dans 2 Corinthiens 12:9-10 et lisons au sujet de l'effet de purification de la croix.

'' Et il m'a dit: Ma grâce te suffit, car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi. C'est pourquoi je me plais dans les faiblesses, dans les outrages, dans les calamités, dans les persécutions, dans les détresses, pour Christ; car, quand je suis faible, c'est alors que je suis fort.''

Ici, si vous vous souvenez, Paul était continuellement frappé par un esprit mauvais. Au verset 9, le Seigneur répond à sa prière de délivrance. Ses paroles sont que Sa grâce est suffisante pour le faire traverser cela. Aussi, la façon dont l'Esprit opère dans nos vies pour réaliser le but de Dieu de former Christ en nous est d'abord de nous vider. Et si nous ne comprenons pas cela, nous nous battrons contre la croix. WE WILL KICK AGAINST THE GOADS comme Paul l'a fait. Nous résisterons. Le résultat de cela est la perplexité et le découragement. En réalité, être vidé est la méthode divine pour la plénitude spirituelle.

Dit simplement, l'objectif de la croix est de faire de Christ tout en tous. Il faut qu'il y ait de la place en nous pour que Christ nous remplisse avant qu'Il puisse constituer notre caractère. Prenez conscience de cela et prenez courage parce que ce que le Seigneur fait dans vos vies aujourd'hui est dans le but de vous vider. C'est prévu pour mettre hors d'usage votre auto-suffisance. Ne lui résistez pas, soumettez-vous. Laissez l'Esprit vous vider afin que Christ puisse vous remplir.

Le côté positif: Le remplissage

Le second aspect est le remplissage. Après que l'Esprit de Dieu nous ait vidé et nous ait discipliné, alors Il commence Son travail de constitution et de construction spirituelle. Par exemple, supposez que je sois impatient. C'est une faiblesse : sa source est le moi. Aussi, le Seigneur me fait passer par des épreuves et des tribulations pour me tester. Il me fait passer par des expériences qui éprouve ma patience, qui révèle mon impatience. En effet, Il me conduit sur le terrain -- me brisant et me montrant que je suis désespérément impatient.

Si je me soumets à cette destruction par la croix, l'aspect de la résurrection peut maintenant opérer en moi. Christ peut maintenant former Sa patience en moi et cela devient une partie de mon caractère. Le même phénomène est valable pour les autres aspects de la vie du moi. C'est le procédé : être vidé pour atteindre la plénitude, diminuer pour laisser grandir Christ. Et c'est ainsi que l'Esprit de Dieu opère dans nos vies : c'est Son action qui traite toutes choses dans la vie du croyant. Ce n'est pas un pur enseignement ou une pure doctrine. C'est la réalité. Et si nous comprenons cela, cela nous aidera beaucoup. Bien que le chemin soit coûteux, nous apprenons à baiser Sa main qui est derrière nos souffrances.

L'appel à vaincre est incarné dans la croix et l'Esprit. Cet appel est lié à une grande récompense, parce que seulement ceux qui souffre dans cette vie recevront la capacité d'être glorifié au delà de toute mesure dans les temps à venir. En d'autres mots, ceux qui souffre régneront avec le Roi. Pourtant, ici se tient le vrai test de la croissance spirituelle. Le vrai test de la croissance spirituelle n'est pas la quantité que vous avez appris, ce n'est pas la part de service dans laquelle vous êtes engagés, ce n'est pas le nombre de fois où vous êtes allés à l'église ou écouté un enseignement profond.

Le test de la croissance spirituelle se tient dans la proportion dont votre caractère a changé pour refléter Christ. A quel point avez-vous changé ? A quel point votre caractère a-t-il été touché et changé ? C'est tragique et même anormal, quand un chrétien a été sauvé depuis des années et qu'il reste toujours le même, n'expérimentant que de petit changement, ayant les mêmes défauts de caractère, les mêmes infirmités, les mêmes faiblesses et les mêmes manifestations du moi. Cela arrive quand nous n'arrivons pas à laisser la croix faire son travail de réduction dans nos vies. Sans purification, il ne peut y avoir de plénitude. La loi divine qui gouverne toutes nos expériences spirituelles et nos histoires spirituelles, alors, est d'être vidé pour atteindre la plénitude - être réduit pour atteindre l'accroissement - être libre pour pouvoir se réaliser pleinement.

Frank Viola

( extrait de la partie III : L'action suprême du Saint Esprit )http://www.eglisedemaison.com/livres/viola/besoin/3.html

Commentaires

  1. Voilà une théologie dangereuse bâtie sur l’idée que les souffrances de Jésus Christ sur la croix demeurent incomplètes et que celles-ci doivent être complétées par la souffrance des saints : un salut basé sur l’œuvre, sur le mérite : en totale contradiction avec le message de l’évangile.
    Pourtant Jésus Christ s’est écrié « tout est accompli » sur la croix.

    Vous dites : « Je me permettrai de dire que cet aspect du dessein de Dieu non seulement ne reçoit que peu d'attention de la part du peuple du Seigneur aujourd'hui, mais beaucoup s'y opposent. Comme au temps de Paul, ce n'est pas populaire de parler de la croix. Car la croix est l'instrument de la rupture, de la douleur, de la souffrance, de l'anéantissement, de la crise et de la mort. La croix parle de reniement personnel -- la croix parle de sacrifice -- la croix parle d'épreuve et de tribulation. »
    Rien n’est plus faut, la Croix c’est Christ qui l’a accompli pour nous « tout est accompli » par son sacrifice, dans le cas contraire son sacrifice demeure inutile.

    Cet article, en le lisant bien entre les lignes, nie l’efficacité du sacrifice et du sang de Jésus Christ, il nie Jésus Christ lui-même et la puissance de sa résurrection. C’est un manque flagrant de foi. Pire même : « Qui est menteur, sinon celui qui nie que Jésus est le Christ? Celui-là est l’antéchrist, qui nie le Père et le Fils. »
    En revanche on met en avant l’œuvre, le mérite personnel de la souffrance « des fois que le sacrifice de Jésus Christ aurait été imparfait, on ne sait jamais ».
    Quand à « l’anéantissement, le reniement personnel » aucun écho de tout cela dans l’Ancien Testament. Si Dieu avait voulu que l’on ne devienne plus que des automates téléguidés, Il l’aurait déjà ordonné précédemment. Or Dieu a créé l’homme avec un libre arbitre avec son propre caractère, sa faculté de penser, avec sa propre individualité, bref un être « à sa ressemblance, à son image » Ce que Dieu nous demande c’est de lui obéir, de marcher en conformité avec ses préceptes, de le laisser inscrire sa loi dans notre cœur. « On t’a fait connaître, ô homme, ce qui est bien ; Et ce que l’Eternel demande de toi, C’est que tu pratiques la justice, Que tu aimes la miséricorde, Et que tu marches humblement avec ton Dieu » Michée 6 :8. Marcher avec Dieu comme il est dit d’Enoch et de Noé .
    Quand Jésus parle de renoncement à soi même c’est dans un sens spirituel.

    Vous dîtes : « la croix parle de sacrifice ».
    Oui mais celui de Jésus Christ seulement, il l’a accompli pour nous, nous n’avons pas à accomplir de nouveaux sacrifices.
    Qu’est-ce qu’il nous reste à faire alors ? OBEIR à Dieu, à ses préceptes « l’obéissance vaut mieux que les sacrifices » Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, de même que j’ai gardé les commandements de mon Père, et que je demeure dans son amour. Jean 15 : 10.

    LARCHER

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  2. Oui effectivement Larcher,

    Le Seigneur Jésus a réellement dit :

    « Tout est accompli » (Jean 19. 30.).

    Mais Paul ne devait absolument pas comprendre cette déclaration de la même manière que toi quand il a écrit :

    « Je me réjouis maintenant dans mes souffrances pour vous; et ce qui manque aux souffrances de Christ, je l’achève en ma chair, pour son corps, qui est l'Église. » (Col. 1. 24.)

    Diras-tu également pour Paul ce qui tu nous écrivais au début de ton post ci-dessus ?

    (citation) [[Voilà une théologie dangereuse bâtie sur l’idée que les souffrances de Jésus Christ sur la croix demeurent incomplètes et que celles-ci doivent être complétées par la souffrance des saints : un salut basé sur l’œuvre, sur le mérite : en totale contradiction avec le message de l’évangile.]]...

    Selon toi, Paul serait donc, lui aussi, un théologien dangereux... en totale contradiction avec le message de l'évangile... Qui donc est celui qui t'a enseigné des choses pareilles ?

    Jean-Luc B

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  3. Je savais que vous alliez me répondre ceci.

    Iisez bien : "et ce qui manque aux souffrances de Christ je l'achève en ma chair POUR SON CORPS QUI EST L'EGLISE."

    Il l'a achevé en sa chair. Achevé veut dire terminé. Et qui plus est pour son corps, l'Eglise, c'est à dire les véritables saints.

    Peut on poursuivre ce qui est achevé ?

    LARCHER

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  4. Les souffrances du corps du Christ n'ajoute rien a l'œuvre complète du salut opéré a la croix par Jésus-Christ, c'est une aberration de penser le contraire. Le sacrifice a la croix a été parfait il n’y a rien à rajouter pour notre salut.

    Par contre il est vrai qu’a chaque fois que le corps de Christ qui est l’Eglise est persécuté d'une manière ou d'une autre a cause du nom de Jésus-Christ ce sont alors des souffrances qui sont rajoutés à Christ.

    Quand la coupe des souffrances du corps de Christ sera pleine (elle le sera lorsque le nombre des frères qui doivent être mis à mort comme ceux qui ont déjà souffert sera au complet) alors viendra la colère de Dieu.

    « Je vis sous l’autel les âmes de ceux qui avaient été immolés à cause de la parole de Dieu et à cause du témoignage qu’ils avaient rendu. Ils crièrent d’une voix forte, en disant : Jusques à quand, Maître saint et véritable, tardes–tu à juger, et à tirer vengeance de notre sang sur les habitants de la terre ? Une robe blanche fut donnée à chacun d’eux ;

    et il leur fut dit de se tenir en repos quelque temps encore, jusqu’à ce que fût complet le nombre de leurs compagnons de service et de leurs frères qui devaient être mis à mort comme eux.

    Je regardai, quand il ouvrit le sixième sceau ; et il y eut un grand tremblement de terre, le soleil devint noir comme un sac de crin, la lune entière devint comme du sang, et les étoiles du ciel tombèrent sur la terre, comme lorsqu’un figuier secoué par un vent violent jette ses figues vertes. Le ciel se retira comme un livre qu’on roule ; et toutes les montagnes et les îles furent remuées de leurs places. Les rois de la terre, les grands, les chefs militaires, les riches, les puissants, tous les esclaves et les hommes libres, se cachèrent dans les cavernes et dans les rochers des montagnes. Et ils disaient aux montagnes et aux rochers : Tombez sur nous, et cachez–nous devant la face de celui qui est assis sur le trône, et devant la colère de l’agneau ; car le grand jour de sa colère est venu, et qui peut subsister ? »Apo 6 :9

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  5. Mon cher Larcher,

    J'ai l'impression que l'envie d'avoir le dernier mot t'aveugle un peu.

    Après avoir soutenu qu'il ne fallait rien ajouter au sacrifice du Christ, voilà que tu en arrives à vouloir démontrer que Paul y aurait néanmoins ajouté une touche finale... Il faudrait savoir ce que tu cherches réellement dans tes explications à géométrie variables !

    On peut constater que, comme beaucoup de gens mal enseignés, tu confonds la salut avec la sanctification.

    Notre salut a été accomplit parfaitement par le Christ à la croix. Il n'y a rien à ajouter à cela. Il nous suffit de le recevoir par la foi pour en bénéficier. Pour notre part, il n'y a rien à payer, car le salut est gratuit et nos oeuvres n'y ajouteront rien.

    Mais comme nous l'enseigne fort bien le Seigneur, le salut est comme une semence qui doit germer et porter du fruit. La part de Dieu est de répandre sur toute la terre cette semence parfaite à laquelle nous n'avons rien à ajouter. La part de l'homme, c'est d'être un terrain qui la reçoive et qui favorise sa germination et sa croissance, jusqu'à la moisson. La semence est parfaite et complète, toute la différence de destinée viendra du terrain qui la recevra. Et ce terrain, c'est notre coeur et notre vie.

    C'est que nous allons faire de cette semence, la place et les soins que nous lui accorderons, qui vont faire la différence entre chacun. Toutes les exhortations dont est rempli le Nouveau Testament ont pour but de nous encourager à « mettre notre salut en action » (Phil. 2. 12.), pour que la semence et l'arrosage (qui viennent d'En Haut) conjugués avec les oeuvres de la foi (qui sont de notre ressort), permettent une grande récolte qui remplisse les greniers célestes.

    Plusieurs paraboles de Jésus nous permettent d'entrevoir cette complémentarité entre ces deux actions. La « parabole du semeur » est la maitresse de toutes (Mat. 13; Marc 4 et Luc 8.), mais la parabole des mines (ou des talents : Luc 19; Mat. 25.), nous montre précisément que notre part à tous est de faire fructifier « le don gratuit de Dieu », sinon les conséquences peuvent être dramatiques, car elles concerneront notre communion éternelle avec le Seigneur :

    « Et le serviteur inutile, jetez–le dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents. » (Mat. 25. 30.)

    Remarquons bien qu'il n'est pas question ici d'un inconverti, mais bien d'un des « serviteurs » du Maître ! Il est simplement considéré comme « inutile », et malheureusement, comme il n'a pas porté de fruit, il sera jeté dehors... comme nous en averti aussi l'épître aux Hébreux :

    «  Lorsqu’une terre est abreuvée par la pluie qui tombe souvent sur elle, et qu’elle produit une herbe utile à ceux pour qui elle est cultivée, elle participe à la bénédiction de Dieu; mais, si elle produit des épines et des chardons, elle est réprouvée et près d’être maudite, et on finit par y mettre le feu. » (Heb. 6. 7-8.)

    Mais là où nous pouvons garder confiance, c'est lorsque nous avons compris que nous ne sommes pas seuls pour préparer la récolte, car l'Esprit de Dieu est avec nous et en nous pour nous guider et nous donner la puissance de la réaliser. Il emploie pour cela différents moyens. Aussi bien les répréhensions que les encouragements, afin d'éliminer tout ce qui entraverait la croissance de cette semence divine et aussi d'apporter tout ce qui est nécessaire à une bonne venue à maturité.

    (à suivre)

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  6. (suite)

    C'est dans ce cadre là qu'il nous faut comprendre l'appel du Seigneur à porter notre croix :

    « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui–même, QU’IL SE CHARGE CHAQUE JOUR DE SA CROIX, ET QU’IL ME SUIVE. Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la sauvera. » (Luc 9. 23-24.)

    Attention ! « Porter sa croix chaque jour » ne signifie absolument pas se mortifier ou accepter passivement les évènements dramatiques. Sinon on serait dans le dolorisme qui est une attitude charnelle et passive qui n'a rien à voir avec le jaillissement de la vie chrétienne.

    Du temps de Jésus, quand un homme portait sa croix, cela signifiait qu'il allait finir par être cloué dessus. Ce que le Christ veut nous faire comprendre, c'est qu'un véritable disciple du Maître à renoncé à ses projets personnels et à ses ambitions, car il a compris que c'est dans l'identification à la mort de son Sauveur qu'il obtiendra la même résurrection que Lui.

    Celui qui «  se charge de sa croix chaque jour » c'est donc celui qui n'a plus d'autre objectif final que de servir de sacrifice et de libation pour glorifier son Dieu (Rom. 12. 1 – Phil. 2. 17- Phil. 3. 10.).

    C'est le culte nouveau que le Christ a institué et dans lequel il nous invite à le suivre.

    « C’est pourquoi Christ, entrant dans le monde, dit: TU N’AS VOULU NI SACRIFICE NI OFFRANDE, MAIS TU M’AS FORMÉ UN CORPS; Tu n’as agréé ni holocaustes ni sacrifices pour le péché. Alors j’ai dit: VOICI, JE VIENS Dans le rouleau du livre il est question de moi POUR FAIRE, Ô DIEU, TA VOLONTÉ. Après avoir dit d’abord: Tu n’as voulu et tu n’as agréé ni sacrifices ni offrandes, Ni holocaustes ni sacrifices pour le péché ce qu’on offre selon la loi, il dit ensuite: Voici, je viens Pour faire ta volonté. Il abolit ainsi la première chose pour établir la seconde. C’est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l’offrande du corps de Jésus–Christ, une fois pour toutes. » (Heb. 10. 5 à 10.)

    Si nous sommes son Corps, nous entrerons forcément dans ce qu'il est venu accomplir. Non pas simplement en recevant passivement le salut, mais en le mettant en oeuvre pratiquement dans nos corps. C'est de cette manière que je comprends le Texte que je citais plus haut et qui parle de « compléter » l'oeuvre parfaite accomplie à la croix :

    « Je me réjouis maintenant dans mes souffrances pour vous; et ce qui manque aux souffrances de Christ, je l’achève en ma chair, pour son corps, qui est l'Église. » (Col. 1. 24.)

    Je ferais d'ailleurs remarquer que le verbe traduit pas « l'achève » (en grec « antanapleroo ») ne signifie pas « terminer » mais simplement « accomplir actuellement ». Paul n'a donc pas « achevé » mais simplement accompli en son temps ce qui manquait aux souffrances du Christ, c'est à dire d'établir l'oeuvre de la croix dans la vie de tous ceux qui croient, pour qu'ils parviennent après cela à sa résurrection d'entre les morts.

    Jean-Luc B

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  7. Mon ami,

    Lorsque Jésus parle de fruits, c’est du fruit personnel qu’il s’agit et non pas du nombre d’âmes dont on s’est occupé. Jésus nous dit de produire des fruits dignes de la repentance, que l’on reconnait un arbre à son fruit et que tout arbre qui ne porte pas de bons fruits sera coupé et jeté au feu.
    L’apôtre Paul dit aussi « Quels fruits portiez-vous alors? Des fruits dont vous rougissez aujourd’hui. Car la fin de ces choses, c’est la mort. »
    Cf : la parabole des dix vierges.

    D’après vous, pour ressusciter il faut s’offrir en sacrifice pour Jésus christ, le salut de la croix ne suffisant pas je vous cite « Ce que le Christ veut nous faire comprendre, c'est qu'un véritable disciple du Maître … a compris que c'est dans l'identification à la mort de son Sauveur qu'il obtiendra la même résurrection que Lui. »

    Celui qui « se charge de sa croix chaque jour » c'est donc celui qui n'a plus d'autre objectif final que de servir de sacrifice et de libation pour glorifier son Dieu (Rom. 12. 1 – Phil. 2. 17- Phil. 3. 10.). »

    Ce qui veut bien dire de votre propre aveu que le sacrifice de Jésus Christ ne suffit pas au salut (la résurrection) car vous dites qu’il faut offrir sa vie en sacrifice, servir de libation si l’on veut ressusciter avec Christ.
    L’obéissance à ses commandements, avoir un cœur pur et droit, par contre, a toujours été une condition pour recevoir le salut.

    Les semailles, la moisson, c’est du champ de notre cœur qu’il s’agit selon ces versets « défrichez-vous un champ nouveau » (Jér 4 :3, Osée 10 :12) et garde ton cœur plus que toute autre chose car de lui viennent les sources de la vie (Pr 4 :23).

    Non, mon ami, cela n’a jamais été la volonté de Dieu que nous ne devenions que des pantins articulés sans personnalité dans ses mains, jamais Dieu n’a exigé de quiconque de lui sacrifier sa vie, son existence, aucune trace de tout cela dans l’Ancien Testament, ce qu’Il a toujours exigé c’est qu’on lui obéisse, qu’on le craigne et que l’on marche conformément à ses préceptes. Il y en eu cependant qui ont volontairement fait le sacrifice de leur existence pour avoir une récompense meilleure dans les cieux. Autrement, à quoi bon toutes les promesses de Dieu « envers ceux qui le craignent », fait-on des promesses à un pantin ? A quoi cela lui servirait-il ?

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  8. Suite...

    Voyez vous, mon cher, le Nouveau Testament a été bâti sur l’ancien. Tout comme le second étage dépend du 1er, si vous touchez le 1er étage le second s’effondre. La Bible forme un tout et Jésus Christ n’est pas venu pour établir de nouveaux préceptes comme si les anciens étaient obsolètes. Le Nouveau Testament se comprend au travers de L’Ancien.

    Il faut comprendre ce que voulait signifier Jésus à propos du renoncement à soi même. Il faut le comprendre spirituellement. Si vous prenez tout cela à la lettre, alors mon pauvre ami, il faut aller jusqu’au bout et « vends tout ce que tu as, distribue-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans les cieux. Puis, viens, et suis-moi. » Avez-vous tout vendu ? Non, puisque apparemment vous avez un ordinateur qui vous permet l’accès à internet. En accord avec ce verset vous n’hériterez donc pas de la vie éternelle. Il vous faut aussi à la lettre « quitter votre femme, vos enfants… » Dites-moi, c’est pire que la loi rituelle tout cela !

    Alors vous voyez, tout prendre à la lettre peut s’avérer dangereux.

    Renoncer à soi même ou porter sa croix, c’est ne pas faire comme la femme de Lot qui regarda en arrière, c’est marcher de l’avant en obéissant aux commandements de Dieu sans regretter ce que nous avons laissé de notre vieille nature, et sans y retourner comme le chien qui retourne à ce qu’il a vomi. «Quiconque met la main à la charrue, et regarde en arrière, n’est pas propre au royaume de Dieu. » Luc 9 :62

    « Ceux qui me disent: Seigneur, Seigneur! N’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là: Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom? N’avons-nous pas chassé des démons par ton nom? Et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom? Alors je leur dirai ouvertement: Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité »

    LARCHER

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  9. C’est par amour pour l’Eglise, que Christ s'est donné afin de la racheter .


    « Le Christ a aimé l’Assemblée et s’est livré lui-même pour Elle » (Éph. 5:25) .


    C’est par amour pour Christ et pour Son Assemblée que Paul renonçait à sa chair en laissant l' Esprit d' Amour régner en lui.


    Et c'est pressé par l'amour, la douceur et la patience de Jésus-Christ qu'il annonçait puissamment l'évangile aux Juifs, qui, souvent pourtant le persécutaient violemment dans sa chair. Mais ses souffrances étaient supportées avec joie par amour pour Christ et Son Corps ( l' Eglise), réunissant Juifs et païens sous la même grâce.

    Voici ce qu'il écrit :

    ''Ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire, mais que l'humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-mêmes.

    Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres. Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus Christ. '' ( Phil. 2 :3-5 )

    '' Car Dieu m'est témoin que je vous chéris TOUS avec la tendresse de Jésus Christ. Et ce que je demande dans mes prières, c'est que votre amour augmente de plus en plus.........afin que vous soyez purs et irréprochables pour le jour de Christ, remplis du fruit de justice qui est par Jésus Christ, à la gloire et à la louange de Dieu. ( Philippiens 1 : 8-11 )


    '' Rendez ma joie parfaite, ayant un même sentiment, un même amour, une même âme, une même pensée. Ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire, mais que l'humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-mêmes. Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres. Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus Christ.'' ( Phil. 2:2-5 )


    Quel était le fruit de l' Esprit qui agissait au travers de Paul: l'amour divin... qui est la douceur, la patience, la tendresse de Jésus-Christ, la paix, la bonté, la bienveillance, la foi, l'humilité...

    C'est renoncer à la chair et laisser Christ régner en nous en Lui obéissant par la foi

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  10. Oui c'est cela Carole! Le véritable sacrifice que Dieu nous demande c'est :

    L'AMOUR, c'est AIMER DIEU ET DONNER SA VIE POUR L'AUTRE

    Voila le véritable sacrifice que nous pouvons faire et dont Dieu prend plaisir.
    Voila ce que veut dire renoncer a soi même et porter sa croix, c'est :

    A-I-M-E-R comme Christ nous a aimé.

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  11. Bonjour Larcher,

    Tu dis :
    "Lorsque Jésus parle de fruits, c’est du fruit personnel qu’il s’agit et non pas du nombre d’âmes dont on s’est occupé. Jésus nous dit de produire des fruits dignes de la repentance...."

    Mais quels sont les fruits dignes de la repentance ? rejeter notre nature de pécheur, abandonner la chair pour revêtir la sainteté de Jésus, si cela se fait, alors de nouveaux fruits apparaissent, les bons fruits qui apparaissent sont ceux qui caractérisent la nature de Christ formée en nous : Galates 5.22-23 : Mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance.

    "....que l’on reconnait un arbre à son fruit et que tout arbre qui ne porte pas de bons fruits sera coupé et jeté au feu"

    Les bons fruits portés par l’arbre sont les fruits de l’Esprit, car ce sont ces fruits là qui permettent de voir si l’arbre appartient à Christ (bon arbre) ou n’a que l’apparence d’appartenir à Christ : mauvais arbre :
    2 Corinthiens 11.14-15 "Et cela n’est pas étonnant, puisque Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas étrange que ses ministres aussi se déguisent en ministres de justice. Leur fin sera selon leurs œuvres" = mauvais arbre jeté au feu.
    Car dans le verset que tu cites, il s’agit bien de reconnaître le serviteur de Christ, ayant revêtu la nature de Christ, et de repérer les loups déguisés en brebis.

    "L’apôtre Paul dit aussi « Quels fruits portiez-vous alors? Des fruits dont vous rougissez aujourd’hui. Car la fin de ces choses, c’est la mort. »


    Ici Paul parle d’avant l’acceptation du sacrifice de Jésus. « portiez vous ALORS, vous rougissez AUJOURD’HUI , c’est LA MORT »
    Les fruits dont il est question ici sont les fruits de la chair Galates 5. 16-21, ceux qui mènent à la mort. Les bons fruits sont ceux de l’Esprit, c’est à dire la nature de Christ en nous. Il ne s’agit pas du fruit personnel. Quand nous nous donnons à Christ, il n’y a plus de fruits personnels, il n’y a que les fruits de Christ qui vit en nous par l’Esprit.

    Tu suis d’ailleurs ce sens puisque tu parles d’abord des fruits de la repentance, puis des fruits que produit le bon arbre. Sans repentance nous ne pouvons produire les fruits de l’Esprit.

    .../...

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  12. suite.


    Tu dis :
    "D’après vous, pour ressusciter il faut s’offrir en sacrifice pour Jésus christ, le salut de la croix ne suffisant pas je vous cite « Ce que le Christ veut nous faire comprendre, c'est qu'un véritable disciple du Maître … a compris que c'est dans l'identification à la mort de son Sauveur qu'il obtiendra la même résurrection que Lui. »


    Ne déforme pas ce que dit Jean Luc : C’EST DANS L’IDENTIFICATION à la mort de son Sauveur qu’il obtiendra la MEME résurrection. Il ne s’agit pas d’une condition à la résurrection, mais d’une qualité de résurrection : Matthieu 5:19 "Celui donc qui supprimera l’un de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire de même, sera appelé LE PLUS PETIT dans le royaume des cieux; mais celui qui les observera, et qui ENSEIGNERA A LES OBSERVER, celui-là sera appelé GRAND dans le royaume des cieux."
    Il semble donc bien qu’il y ait différents « états » dans le royaume des cieux . Voir également 1 Corinthien 3.11-15 et 4.1-5.
    Il ne s’agit pas de compléter ou remplacer la Salut à la croix, mais de s’identifier à Jésus, dans ce qu’Il a vécu, et ce qu’il a connu lors de la résurrection.

    [Celui qui « se charge de sa croix chaque jour » c'est donc celui qui n'a plus d'autre objectif final que de servir de sacrifice et de libation pour glorifier son Dieu (Rom. 12. 1 – Phil. 2. 17- Phil. 3. 10.). » ce qui veut bien dire de votre propre aveu que le sacrifice de Jésus Christ ne suffit pas au salut (la résurrection) car vous dites qu’il faut offrir sa vie en sacrifice, servir de libation si l’on veut ressusciter avec Christ.]

    Non ça ne veut pas dire cela du tout. Cela veut dire vivre Christ, et le partage de ses souffrances, en allant jusqu’à mourir POUR LE SACRIFICE ET SERVICE DE LA FOI et jusque dans la puissance de sa résurrection (philippiens 2.17) N’est ce pas ce qu’à fait Jésus ? Et Philippiens 3.10 parle bien de conformité à Jésus jusque dans la mort, pas de suppléer à quoi que ce soit. Il ne s’agit pas de remplacer ou compléter, mais suivre l’exemple d’obéissance de Jésus pour transmettre la Parole, jusqu'à la mort si nécessaire, comme Jésus, fidèle jusqu'à la mort.

    S’offrir en sacrifice, cela nous est demandé, Romains 12.1 (et autres), le sacrifice de nos corps est aujourd’hui le culte que Dieu veut, car celui ci ne peut se faire sans la présence de l’Esprit Saint. Mais ce n’est pas un sacrifice pour le rachat des péchés : Hébreux 10:26 "Car, si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice POUR LES PECHES". C’est le sacrifice pour l’annonce de l'évangile qui nous est demandé, comme Jésus s’est sacrifié.

    « L’obéissance à ses commandements, avoir un cœur pur et droit, par contre, a toujours été une condition pour recevoir le salut. »

    Cela a t’il été nié quelque part ?

    .../...

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  13. Suite.

    Ensuite tu dis :

    "Les semailles, la moisson, c’est du champ de notre cœur qu’il s’agit selon ces versets « défrichez-vous un champ nouveau » (Jér 4 :3, Osée 10 :12) et garde ton cœur plus que toute autre chose car de lui viennent les sources de la vie (Pr 4 :23)."

    Cela était dans l’Ancien Testament dont tu tires ces versets, mais dans le nouveau ce n’est plus le cas. Le champ est défriché : hébreu 8.10 « Je mettrai mes lois dans leur esprit, Je les écrirai dans leur coeur; Et je serai leur Dieu, Et ils seront mon peuple. » Dans le NT nos cœurs ne sont plus a défriché , ils le sont, et ils sont ensemencés, c’est « la circoncision du cœur » marque de la nouvelle alliance, spirituelle, qui remplace l’alliance charnelle de l’Ancien Testament « circoncision de la chair ».Le champ, les semailles et la moisson dans le Nouveau Testament ? Reprends Matthieu 13.38


    Non, mon ami, cela n’a jamais été la volonté de Dieu que nous ne devenions que des pantins articulés sans personnalité dans ses mains, jamais Dieu n’a exigé de quiconque de lui sacrifier sa vie, son existence, aucune trace de tout cela dans l’Ancien Testament, ce qu’Il a toujours exigé c’est qu’on lui obéisse, qu’on le craigne et que l’on marche conformément à ses préceptes."

    Mais Dieu n’a jamais fait de nous des pantins, ni dans l’Ancien Testament, ni dans le Nouveau. Tout a toujours reposé sur un engagement de notre part, engagement volontaire qui en fait tout son prix aux yeux de Dieu. Et effectivement là il convient de lui obéir, mais en fonction de ce que nous montre Jésus et non l’Ancien Testament. L’Ancienne Alliance est incluse dans la Nouvelle, la Loi a été accomplie à la croix par Jésus en conformité avec la justice de Dieu. La nouvelle Alliance va plus loin : Reprends Matthieu 5:17-20 et en particulier le 20. Car si notre justice doit surpasser celle des scribes, c’est bien qu’il ne faut pas s’arrêter à la réalisation de la loi (accomplie par Jésus à la croix) donc de l’Ancien Testament. Il faut aller au delà : devenir conforme à Jésus.


    "Il y en eu cependant qui ont volontairement fait le sacrifice de leur existence pour avoir une récompense meilleure dans les cieux. Autrement, à quoi bon toutes les promesses de Dieu « envers ceux qui le craignent », fait-on des promesses à un pantin ? A quoi cela lui servirait-il ?"

    Donc tu es bien d’accord avec Jean Luc quand il parle d’une MEILLEURE RESURRECTION, et non comme tu l’écrit plus haut de « Ce qui veut bien dire de votre propre aveu que le sacrifice de Jésus Christ ne suffit pas au salut (la résurrection) »

    MJ

    .../...

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  14. suite.

    La fin du message est étonnante, car elle sonne comme une autosatisfaction de ta supériorité. En effet elle n’a que peut de chose à voir avec le fil du sujet.

    « Voyez vous, mon cher, le Nouveau Testament a été bâti sur l’ancien. Tout comme le second étage dépend du 1er, si vous touchez le 1er étage le second s’effondre. La Bible forme un tout et Jésus Christ n’est pas venu pour établir de nouveaux préceptes comme si les anciens étaient obsolètes. Le Nouveau Testament se comprend au travers de L’Ancien. »


    Et voilà ton erreur. On voit plus loin quand on est au deuxième étage que lorsqu’on reste au premier, en disant il y a un deuxième étage. En restant au premier tu ne peux qu’imaginer ce que l’on voit du deuxième, mais tu ne vois pas.

    C’est l’Ancien Testament qui se comprend au travers du Nouveau. L’ancien Testament est une loi charnelle pour des hommes charnels. Tout ce que t’as dit Jean Luc tu l’as vu au travers de la chair, car tu t’es référé à l’Ancien Testament.

    « Il faut comprendre ce que voulait signifier Jésus à propos du renoncement à soi même. Il faut le comprendre spirituellement. Si vous prenez tout cela à la lettre, alors mon pauvre ami, il faut aller jusqu’au bout et « vends tout ce que tu as, distribue-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans les cieux. Puis, viens, et suis-moi. » Avez-vous tout vendu ? Non, puisque apparemment vous avez un ordinateur qui vous permet l’accès à internet. En accord avec ce verset vous n’hériterez donc pas de la vie éternelle. Il vous faut aussi à la lettre « quitter votre femme, vos enfants… » Dites-moi, c’est pire que la loi rituelle tout cela ! »


    Ce que tu écris ci dessus en est la preuve. Car si tu comprenais spirituellement ce que dit Jésus, sur le renoncement à soi même alors tu saurais que Jésus te dit « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force. » pour que LE JOUR OU IL TE DIRA vient et suis moi, comme il l’a dit au jeune homme riche, parce que tu l’auras mis premier dans ta vie, ALORS tu pourras abandonner tout ce que tu as. Pierre n'a t’il pas tout quitté pour suivre Jésus ? QUAND JESUS LE LUI A DEMANDE, pas avant. Vouloir appliquer avant, ou ne pas vouloir appliquer c’est de toute manière ne pas être prêt à entendre l’appel de Jésus, et donc ne pas lui obéir.

    Relis Luc 14.15-24. Le but de cette parabole est de se tenir prêt à suivre Jésus SUR SON ORDRE. Sais tu ce que veut dire être prêt ? Seras tu prêt si Jésus te le demande ? Où Lui diras tu ce que Lui ont répondu ceux de Luc ? Parce que tu ne l’auras pas mis premier dans ta vie comme il nous le demande ? Car ça Il nous le demande dès maintenant, être prêt à le suivre.

    Tu as lu au travers de la chair, ce qui se lisait spirituellement. Tu as vu un acte de la chair, là ou Jésus demande une disposition du coeur et de l'esprit. Je ne sais pas si ton coeur est défriché, mais en tous les cas il n'est pas ensemencé selon Hébreu 8.10-13.

    .../...

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  15. fin.

    « Si vous prenez tout cela à la lettre, alors mon pauvre ami, il faut aller jusqu’au bout et « vends tout ce que tu as, distribue-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans les cieux. Puis, viens, et suis-moi. » Avez-vous tout vendu ? Non, puisque apparemment vous avez un ordinateur qui vous permet l’accès à internet. En accord avec ce verset vous n’hériterez donc pas de la vie éternelle."
    "Alors vous voyez, tout prendre à la lettre peut s’avérer dangereux. »

    Oui je suis d’accord avec toi :-) Et c’est ce que tu fais dans le passage cité plus haut, car il n’est pas dit « vous n’hériterez pas de la vie éternelle », il est dit de ne pas « avoir un trésor dans les cieux »


    « Renoncer à soi même ou porter sa croix, c’est ne pas faire comme la femme de Lot qui regarda en arrière, c’est marcher de l’avant en obéissant aux commandements de Dieu sans regretter ce que nous avons laissé de notre vieille nature, et sans y retourner comme le chien qui retourne à ce qu’il a vomi. «Quiconque met la main à la charrue, et regarde en arrière, n’est pas propre au royaume de Dieu. » Luc 9 :62 »

    Et où as tu vu que nous disions autre chose ? être prêt à suivre Jésus, en conformité avec sa vie, car Il nous a montré la voie à suivre pour servir Dieu, c’est ce qu’a fait Paul. C’est ce que nous vivons pour certains, et ce que nous prônons et n’est ce pas la volonté de Dieu ?


    « Ceux qui me disent: Seigneur, Seigneur! N’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là: Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom? N’avons-nous pas chassé des démons par ton nom? Et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom? Alors je leur dirai ouvertement: Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité »

    Pas de problème, mais au lieu de voir les actes de ceux que Jésus ne connaît pas, attachons nous à savoir pourquoi il les rejette.
    Car il est dit «… celui là seul qui fait la volonté de mon père …» et « vous qui commettez l’iniquité ».

    Jésus est venu faire la volonté de son Père : Jean 4:34 « Jésus leur dit: Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m `a envoyé, et d'accomplir son oeuvre. » et il nous envoie faire la volonté de son Père, comme Dieu l’a envoyé. : Jean 17:18 « Comme tu m'as envoyé dans le monde, je les ai aussi envoyés dans le monde. »
    Comment faire la volonté de Dieu dans ce monde sans s'identifier à Christ? sans être conforme à Christ et marcher dans la voie qu’il nous a tracée, comme Paul l’a fait ? C’est à dire en acceptant de souffrir pour l’évangile et la construction de l’Eglise de Christ ?

    Et quelle plus grande injustice (iniquité) que de ne pas obéir au Dieu de Justice :l’Eternel? Car au travers de Jésus, c'est l'Eternel qui nous envoie.

    MJ

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  16. MJ,
    vous n’avez pas compris grand-chose à la Parole de Dieu. Si vous croyez que Dieu passe son temps à changer d’avis vous vous trompez. Il ne change pas, ce sont les hommes qui changent.

    Lorsque Jésus répond : « celui là seul qui fait la volonté de mon père » qu’elle était donc cette volonté ? Comment la connaitre en ce temps là car il n’y avait pas de « Nouveau Testament » C’était dans les écritures de l’époque (l’Ancien Testament).
    De même les Béréens comparaient tout ce qu’on leur disait par rapport à l’Ancien Testament. Même L’apôtre Jean qui parle souvent de l’obéissance aux commandements de Dieu comme condition du salut («Celui qui dit: Je l’ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. ») faisait référence aux préceptes de Dieu dans Les écritures, L’AT, comment pouvait-il en être autrement puisque le Nouveau Testament n’existait pas encore. Il ne parlait pas de la loi dite rituelle, mais de la loi morale qui n’était pas au dessus de nos forces et de notre portée. (Deut 30)

    Mais vous ne savez pas encore que les Juifs avaient « fabriqué » ce que Jésus appelle « des commandements d’hommes ». C’était cette loi là qui était en vigueur à l’époque et que Jésus a combattu ainsi que l’apôtre Paul. Et vous-même ainsi qu’ une énorme majorité de chrétiens ne savent pas faire la différence en lisant le Nouveau Testament, entre la loi morale perpétuelle, la loi rituelle donnée provisoirement à un peuple au « coup raide » et la loi des pharisiens faite d’un carcan de traditions humaines.
    C’est l’Ancien Testament qui porte le Nouveau mon ami, Jésus n’a pas enseigné autre chose, au contraire il a rétabli la loi morale (les préceptes, les commandements), et accompli par son sacrifice la loi rituelle qui n’a donc plus lieu d’être pour nous.

    Contrairement à ce qu’Eric a dit plus haut l’amour n’est pas de donner sa vie pour les « autres », mais « Nous connaissons que nous aimons les enfants de Dieu, lorsque nous aimons Dieu, et que nous pratiquons ses commandements. » Ce qui n’est pas tout à fait la même chose n’est-ce pas ? La base de tout c’est de garder les commandements de Dieu et de L’aimer par-dessus tout.
    De plus : « Car l’amour de Dieu consiste à garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles » tout comme Dieu l’avait dit dans Deutéronome.

    Je vous invite à méditer sur ce verset :
    « C’est ici la persévérance des saints, qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Jésus. » (Ap 14 :12)

    LARCHER

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  17. Bonsoir Larcher,

    Avais-tu remarqué les versets qui précèdent celui que tu cites ?

    De la manière dont nous ''traitons'' notre prochain, c'est de cette même manière que nous démontrons si nous aimons le Seigneur ou pas. ( 1 Jean 4 :19-21 )

    Nous pouvons pratiquer les dix commandements et affirmer que nous aimons Dieu, mais si nous n'aimons pas notre prochain comme Dieu l'aime, cela ne servira à rien et nous demeurons dans les ténèbres......( 1 Jean 2 : 9-11 )

    Voici ce que dit Jésus :

    '' Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, et de toute ta pensée''

    et '' tu aimeras ton prochain comme toi-même'' ( Lévitique 19 : 18 )

    '' De ces deux commandements dépendent TOUTE la loi et les prophètes.'' ( Matt. 22 : 37-40 )

    ''C'est ici mon commandement, aimez-vous les uns les autres COMME je vous ai aimés. Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous COMMANDE.'' ( Jean 15 : 12 )

    Ces 2 commandements vont bien au-delà des seuls dix commandements. Il est aussi écrit ailleurs que si notre justice ne dépasse pas celle des pharisiens nous n'entrerons pas dans le royaume des cieux. ( Matt 5 : 20 )

    Comme l'a dit Eric, nous demeurons dans Son Amour en aimant Dieu et en donnant notre vie avec joie pour l'autre, comme et parce que Christ nous a aimé.

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  18. Non, vous interprétez comme cela vous arrange.

    C'est parce que l'on aime Dieu et que l'on garde ses commandements que l'on aime non pas les autres mais ses frères, ses amis (amis = "si vous faites ce que je vous commande") et non l'inverse.
    On peut aimer les autres dans un sens général sans pour autant aimer Dieu.
    Si l'on aime Dieu alors forcément on aime ceux qui sont à et de Lui. Par contre nous "haïssons d'une parfaite haine ceux qui s'élèvent contre Lui.

    LARCHER

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  19. Bonjour Larcher,

    L’Eternel est immuable, comme Jésus. Mais effectivement les hommes changent, car c’est la volonté de Dieu de les ramener vers Lui, et pour cela ils doivent changer.

    Le Nouveau Testament, réalise, l’Ancien et le transcende. Il n’y a pas opposition entre le Nouveau et l’Ancien Testament, il y a dépassement de l’Ancien par le Nouveau.

    C’est la raison pour laquelle, lorsque tu connais les fondements, tu dois voir ce qui est construit dessus. Et effectivement Jésus te demande de monter au deuxième étage, en dépassant ce qui a été posé au premier.

    Reprends Mathieu 5.17-48.
    Tout au long de ce passage, Jésus explique comment passer de la loi charnelle de l’Ancien Testament à la loi spirituelle du Nouveau. L’ancien acte charnel, le Nouveau disposition de cœur et d’esprit. (hébreu 8 : 10)
    Dans un post précédent, je t’ai dit de bien regarder le 5.20 car Jésus nous demande de dépasser la justice des pharisiens, c’est à dire qu’il y a une autre étape à franchir après la loi de l’Ancien Testament. Cette étape nous est donnée dans les versets suivants.

    Versets 21 ; 27 ; 31 ; 33 ; 38 ; 43 ; Dans ces versets Jésus reprend la Loi de l’A.T en disant :
    « Vous avez entendu …. » puis reprend un commandement de la Loi, qui correspond à un acte charnel : ne pas commettre de meurtre, ni d’adultère, ne pas se parjurer et s’acquitter de ses engagements envers le Seigneur, etc.

    Versets 22 ; 28 ; 32 ; 34 ; 39 ; 44 ; Dans ces versets Jésus nous dit ce que doit devenir la Loi de l’Ancien Testament en disant :
    « Mais moi je vous dis…. » si tu compares ce que nous dit Jésus, à ce que dit la Loi, tu verras, que ce qui était demandé par la Loi comme un acte matériel est remplacé par une disposition, une purification du cœur et de l’esprit. « car c’est du cœur que viennent les mauvaises pensées, meurtres, adultères, prostitution, vols, faux témoignages, blasphèmes »
    Du meurtre, transgression de la Loi, on passe à l’insulte passible de la GEHENNE.
    De l’adultère physique on passe à l’adultère en pensée, et le penser c’est péché…
    De la répudiation, on passe à la responsabilité vis à vis de l’autre, « ….sauf pour cause d’infidélité…. » là le péché est déjà commis, mais hors de cette cause le mari qui répudie sa femme « ….l’expose à devenir adultère…. » c’est à dire qu’il place l’autre en position de commettre un péché, il en est responsable devant Dieu.

    Et ainsi de suite.

    On passe du premier au deuxième étage.

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  20. suite

    Tu dis :
    "Lorsque Jésus répond : « celui là seul qui fait la volonté de mon père » qu’elle était donc cette volonté ? Comment la connaitre en ce temps là car il n’y avait pas de « Nouveau Testament » C’était dans les écritures de l’époque (l’Ancien Testament).
    De même les Béréens comparaient tout ce qu’on leur disait par rapport à l’Ancien Testament. Même L’apôtre Jean qui parle souvent de l’obéissance aux commandements de Dieu comme condition du salut («Celui qui dit: Je l’ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. ») faisait référence aux préceptes de Dieu dans Les écritures, L’AT, comment pouvait-il en être autrement puisque le Nouveau Testament n’existait pas encore. Il ne parlait pas de la loi dite rituelle, mais de la loi morale qui n’était pas au dessus de nos forces et de notre portée. (Deut 30"

    Par rapport à cela, Carole t’a en partie répondu. La Parole est un tout, elle s’éclaire par elle même, c’est la raison pour laquelle tu ne peux t’appuyer sur un seul verset tiré de son contexte.

    Bien sur que les premiers chrétiens s’appuient sur l’Ancien Testament, mais tu passes sur deux choses :

    1°) On est ici dans le cadre de l’évangélisation, d’abord Thessalonique puis Bérée. Le Béréens sont des Juifs qui viennent d’être enseignés dans la synagogue. Sur quoi ? Mais ce que tous les Juifs attendaient : la venue du Messie. Ils cherchent donc à vérifier dans la Parole si le Messie annoncé est bien Jésus. Car c’est sur cette base que va se faire la séparation entre Juifs et Chrétiens. (Actes 8.26-36, même situation). Jésus réalise l’Ancien Testament,l'inclus et l'éclair par le Nouveau Testament.

    2°) Tu fais abstraction du Saint Esprit. C’est fondamental comme prorata du Nouveau Testament, car c’est par lui que ce font toutes choses. Jésus est clair Luc.24 : 48 : « Et voici : j’enverrai sur vous ce que mon Père a promis mais vous, restez dans la ville jusqu’à ce que vous soyez revêtus de la puissance d’en haut. » Ce n’est qu’après la pentecôte que les apôtres vont partir évangéliser. Le Nouveau Testament n’est pas encore rédigé, mais le Saint Esprit est répandu sur terre pour conduire les hommes dans la vérité : Jean 16 :13 et 14. Note bien qu’en 14 Jésus dit que le Saint Esprit prendra ce qui est a Lui et le leur annoncera » N’est pas la les prémices du Nouveau Testament donné pas l’Esprit, qui éclaire l’Ancien Testament, prouvant que Jésus est bien le Messie ?

    Je pourrai aussi te parler du fait que nous sommes dans une culture de l’oral, si tu connais bien cette période, alors tu sauras le poids de ce mot.

    .../...

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  21. Suite

    « Mais vous ne savez pas encore que les Juifs avaient « fabriqué » ce que Jésus appelle « des commandements d’hommes ». C’était cette loi là qui était en vigueur à l’époque et que Jésus a combattu ainsi que l’apôtre Paul. Et vous-même ainsi qu’ une énorme majorité de chrétiens ne savent pas faire la différence en lisant le Nouveau Testament, entre la loi morale perpétuelle, la loi rituelle donnée provisoirement à un peuple au « coup raide » et la loi des pharisiens faite d’un carcan de traditions humaines. «

    Ben si je le sais, puisque Jésus le dit clairement dans les évangiles : c’est ce que nous apprend Matthieu 15 . 3-9. Mais les choses sont plus complexes car les pharisiens sont les conducteurs du peuple (Matthieu 23.24) et dans ce chapitre 23, Jésus fait bien la part des choses 23 :3 « Faites donc et observez tout ce qu’ils vous disent, mais n’agissez pas selon leurs œuvres…. ». Et tout ce chapitre à pour but, de séparer actes rituels voulus par la Loi, de ce que veut Dieu : un cœur et un esprit purifiés. 23 à 29.

    Le problème de la Loi, rituelle ou morale donnée par l’Ancien Testament est qu’elle est irréalisable par l’homme non régénérée par le sacrifice de Jésus. Et c’est à cela que sert la Loi. Mettre l’homme en face de la Sainteté de Dieu, pour qu’il se rende compte que sans le sacrifice unique et perpétuel de Jésus, la Loi ne pouvait être accompli. (Romains 7 :7-25 ; 8 : 1-14 ; Hebreu 7)

    « C’est l’Ancien Testament qui porte le Nouveau mon ami, Jésus n’a pas enseigné autre chose, au contraire il a rétabli la loi morale (les préceptes, les commandements), et accompli par son sacrifice la loi rituelle qui n’a donc plus lieu d’être pour nous. »

    Il accompli la Loi par son sacrifice, mais Il ne rétabli pas la Loi, il la transcende allant plus loin que l’Ancien Testament, il en fait la base de notre cœur et de notre esprit. Et c’est normal, puisque nous sommes le temple du Saint Esprit, le temple de Dieu, et qu’à ce titre nous nous devons de purifier cœur, esprit et corps.


    « Contrairement à ce qu’Eric a dit plus haut l’amour n’est pas de donner sa vie pour les « autres », mais « Nous connaissons que nous aimons les enfants de Dieu, lorsque nous aimons Dieu, et que nous pratiquons ses commandements. » Ce qui n’est pas tout à fait la même chose n’est-ce pas ? La base de tout c’est de garder les commandements de Dieu et de L’aimer par-dessus tout.
    De plus : « Car l’amour de Dieu consiste à garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles » tout comme Dieu l’avait dit dans Deutéronome.
    Je vous invite à méditer sur ce verset :
    « C’est ici la persévérance des saints, qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Jésus. » (Ap 14 :12) »

    Ici c’est Carole qui t’a donné la réponse. Il n’y a plus 10 mais 11, commandements : Jean 13.34 « JE VOUS DONNE UN COMMANDEMENT NOUVEAU aimez vous les uns les autres comme je vous ai aimé » Eric à raison.
    Comment Jésus nous a t’il aimé ? Jusqu'à donner sa vie pour nous. Et comment aimer les autres comme Jésus si nous ne nous IDENTIFIONS pas à lui si nous ne revêtons pas sa nature, et si nous ne sommes pas CONFORME à Lui ? (philippiens 3.10)

    Tu vois nous retombons exactement sur le fil du sujet.
    Transformé à Son image
    Le moyen d'action de l'Esprit
    L'instrument de la croix
    La purification
    Le remplissage
    Car c’est cela être conforme à Christ jusque dans la mort.

    Il te faut monter au deuxième étage pour regarder au travers de ce 11ème commandement, comment réaliser l’Ancien Testament, et les 10 autres commandements

    MJ

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  22. Larcher tu dis :
    Si l'on aime Dieu alors forcément on aime ceux qui sont à et de Lui. Par contre nous "haïssons d'une parfaite haine ceux qui s'élèvent contre Lui.

    Tu as raison quand tu dis que dans l'A.T la loi morale était plus importante que la loi religieuse mais il ne faut pas en resté a "aimer vos amis et haïssez vos ennemis" or avec Jésus nous entrons dans une nouvelle alliance avec DES commandements nouveaux entre autre celui ci :


    Vous avez entendu qu'il a été dit:
    Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi.
    Mais moi, je vous dit : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent.

    Aimer ses ennemis ne veut pas dire leur témoigner de l'amour fraternel ( t'es mon pote, on s'amuse ensemble et autre …) mais c'est leur donner un amour agape c'est a dire l'amour de Dieu en leur annonçant la bonne nouvelle du salut avec douceur et fermeté, en priant pour eux, en les bénissant…


    Christ a fait le sacrifice ultime aimer ses ennemis jusqu'à en mourir sur la croix.

    Car Christ nous a aimé avant que nous l'aimions, alors que nous étions encore des ennemis.

    "Mais en ceci, Dieu prouve son amour envers nous : lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous." Rom 5:8

    Larcher si tu aimes Dieu et je n'en doutes absolument pas garde tout les commandements de Jésus et entre autre celui-ci:

    Aimer ses ennemis.

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  23. Bonjour Larcher,

    ''aimer ses ennemis'' c'est aussi ne pas résister au méchant, c'est si quelqu'un te frappe sur la joue c'est ne pas faire de même, c'est donner à celui qui a faim, c'est pardonner les offenses qui nous sont faites, c'est prêter sans rien espérer en retour, c'est faire à l'autre tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous''...

    nous sommes constamment en apprentissage sur ce chemin, c'est renoncer à soi-même et donner à l'autre parce que nous sommes aimés du Seigneur et nous recevons tant de Lui...

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  24. Vous tirez Matthieu 5 hors de son contexte. Si vous étudiez l’histoire du peuple d’Israel, vous comprendriez pourquoi Jésus parle ainsi.

    Il ne faut pas oublier qu’Il s’adressait aux Juifs. Et quelle était leur situation ? Ils étaient occupés par les Romains, des païens. Pour eux c’était le comble de l’humiliation.
    Tout ce qui n’était pas juif représentait l’ennemi, bon ou méchant. Regardez leur réaction envers les samaritains qui étaient moitié juifs, moitié païens et ce que leur a rétorqué Jésus.
    Pour eux Le Messie devait les délivrer des païens, leurs ennemis.

    En un mot un ennemi n’est pas forcément un méchant et en cela l’orgueil des juifs les aveuglait : d’où « aimer vos ennemis » (car Jésus savait très bien qu’il y avait au milieu des païens des âmes à Lui.)

    Nulle part dans la Bible vous ne trouverez un verset ou il est dit d’aimer et encore moins de venir en aide au méchant (celui qui se dresse contre Dieu) Il est même écrit « Otez le méchant du milieu de vous. » (1 Cor 5 :13) « Et il dit au roi Josaphat: Doit-on secourir le méchant, et aimes-tu ceux qui haïssent l’Eternel? A cause de cela, l’Eternel est irrité contre toi. » 2Chr 19 :2

    Les chrétiens ont presque toujours évangélisé à tort et à travers car tous ne sont pas de Dieu et seul Dieu connait les siens (ici, ceux qui ne sont pas encore convertis) ; Si vous lisez Jean 17 cela est plus qu’évident. En outre nous avons ce passage : « Ayant été empêchés par le Saint-Esprit d’annoncer la Parole dans l’Asie, ils traversèrent la Phrygie et le pays de Galatie. »(Actes 16 :6)
    Et puis que faites-vous de ces paroles de Jésus : « Ne donnez pas les choses saintes aux chiens, et ne jetez pas vos perles devant les pourceaux » (Mat 7 :6)
    C’est pourquoi c’est l’affaire de ceux uniquement que Dieu a appelé au ministère d’évangélisation, Dieu seul connaissant les coeurs.
    Lisez bien aussi comment Jésus interpelle les Pharisiens à certains moments et en quels termes, (serpents, race de vipères, fils de la Géhenne) ce ne sont pas des paroles d’amour.

    Maintenant je n’ai jamais dit qu’il fallait en vouloir au méchant, ni agir contre lui car cela est l’affaire de Dieu « A moi la vengeance, à moi la rétribution dit l’Eternel »
    Mais l’aimer, non certainement pas.

    LARCHER

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  25. Mon cher Larcher,

    J'ai l'impression que tu t'es fait ta propre religion, pas trop généreuse, juste à ta taille. Mais ce que tu racontes ici n'a rien à voir avec l'enseignement du Christ. Car Lui nous apprend à aimer aussi le méchant, comme son Père l'a fait en nous donnant son Fils :

    « Vous avez appris qu’il a été dit: Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. Mais moi, je vous dis: Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous? Les publicains aussi n’agissent-ils pas de même? Et si vous saluez seulement vos frères, que faites-vous d’extraordinaire? Les païens aussi n’agissent-ils pas de même? Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait. » (Mat 5. 43 à 48.)

    Ignorerais-tu qu'avant de connaître notre salut nous étions nous aussi de leur nombre, étant méchants par nature et donc séparés de Dieu?

    « Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés, dans lesquels vous marchiez autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de l’esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion.
    Nous tous aussi, nous étions de leur nombre, et nous vivions autrefois selon les convoitises de notre chair, accomplissant les volontés de la chair et de nos pensées, et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres…
    Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions morts par nos offenses, nous a rendus à la vie avec Christ c’est par grâce que vous êtes sauvés; il nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ, afin de montrer dans les siècles à venir l’infinie richesse de sa grâce par sa bonté envers nous en Jésus-Christ.
     » (Eph. 2. 1 à 7.)

    Puisses-tu un jour découvrir toi aussi la richesse merveilleuse de la grâce de Dieu manifesté en Jésus Christ. Ta vision froide et légaliste des choses en sortira transformée et tu pourras enfin commencer à saisir la grandeur de la grâce imméritée de Dieu à notre égard, à ton égard.

    Jean-Luc B

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  26. Mon ami, je vois que la vérité, la Parole tranchante comme une épée à deux tranchants vous fait sortir de votre mutisme. Mais comme on dit il n’y a que la vérité qui fâche et je vous adresse ce dernier message :

    Vous témoignez malgré vous contre vous-même, par vos propre paroles, que vous n’êtes pas digne du royaume des cieux :(« Ignorerais-tu qu'avant de connaître notre salut nous étions nous aussi de leur nombre, étant méchants par nature »)

    Or Jean 17 nous apprend que Jésus est venu pour ceux qui appartiennent et appartiendront au Père, ("J’ai fait connaître ton nom aux hommes que tu m’as donnés du milieu du monde. ILS ETAIENT A TOI, et tu me les as donnés; et ils ont gardé ta parole") ce n’est pas moi qui le dit c’est Jésus Lui-même, voulez-vous le contredire ? Ce qui rejoint le psalmiste qui nous dit à plusieurs reprises que le salut appartient aux hommes droits et non aux hommes méchants comme vous le soutenez sans doute parce que votre coeur manque de droiture devant l’Eternel. Et comment donc avez-vous fait cher ami pour accepter de croire en la lumière, « Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses oeuvres ne soient dévoilées; » (Jean 3 :20). Êtes-vous plus grand que l’apôtre Jean et surtout Jésus Lui même pour affirmer le contraire ?

    « Car il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus. »(Mat 22 :14) « Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. » (Mat 7 :13) Ne vous en déplaise il s’agit bien là d’un salut « pas trop généreux » pour reprendre vos propres termes. On ne se moque pas de Dieu mon ami, « ce qu’un homme aura semé il le récoltera aussi. »

    LARCHER

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  27. Bonjour Larcher,

    La Bible nous explique qu'à la base, sans exception, TOUS les hommes sont méchants et ennemis de Dieu, de part leur mauvaise nature héritée d' Adam. Non seulement TOUS les païens mais aussi TOUS les Juifs sont méchants et pécheurs. Sans l'intervention du Fils dans nos vies, TOUS nous filons droit dans la géhenne.

    '' Quoi donc ! sommes-nous plus excellents ? Nullement. Car nous avons déjà prouvé que TOUS, Juifs et Grecs, sont sous l'empire du péché, selon qu'il est écrit: Il n'y a POINT de juste, Pas même UN seul ; Nul n'est intelligent, Nul ne cherche Dieu; Tous sont égarés, tous sont pervertis; Il n'en est AUCUN qui fasse le bien, Pas même un seul.'' ( Romains 3 : 9-12 )

    Voici deux affirmations contraires que tu as écrites dans deux messages différents :

    '' nous haïssons d'une parfaite haine ceux qui s'élèvent contre Lui.''

    ''Maintenant je n’ai jamais dit qu’il fallait en vouloir au méchant, ni agir contre lui car cela est l’affaire de Dieu''

    Signification de ''haïr'' du dictionnaire : détester, maudire, mépriser, en vouloir à quelqu'un...

    Dieu haït profondément le péché mais de l'autre côté, il aime profondément tout homme qu'Il désire voir revenir à Lui le coeur repentant afin qu'il vive. Et contrairement à ce que tu expliques, l'ancien testament en parle aussi :

    '' Dis-leur: Je suis vivant ! dit le Seigneur l'Éternel, je ne prends point plaisir à la mort du méchant, mais à ce que le méchant se détourne de sa voie et qu'il vive. Détournez-vous, détournez-vous de votre méchante voie; pourquoi mourriez-vous, ô maison d'Israël ! ( Ezéchiel 33 :11 )

    Dans sa prescience, Dieu connaît tout ce qui va se passer à l'avance. Donc dès le commencement, il connaît déjà ceux qui Lui appartiendront qui sont ceux qui reviendront à Lui dans la repentance en croyant le Fils et en Lui obéissant par la foi.


    Oui, on ne se moque pas de Dieu !

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  28. Mon cher Larcher,

    Lorsque tu auras vraiment goûté au pardon immérité (celui qui ne vient pas d'une qualité personnelle, mais uniquement de la grâce de Dieu), tu comprendras enfin qu'aucun homme n'est juste devant Dieu. Comme le dit très bien Esaïe :

    « Nous sommes tous comme des impurs, Et toute notre justice est comme un vêtement souillé; Nous sommes tous flétris comme une feuille, Et nos crimes nous emportent comme le vent. » (Es. 64.6.)

    Dieu ne nous sauve pas à cause de nos qualités, mais malgré elles. Parce qu'Il aime tous les hommes et qu'Il « veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité. » (1 Tim. 2. 4.). Si nos qualités pouvaient vraiment nous donner le salut, le sacrifice de Jésus Christ ne servirait à rien. La Vie qu'il nous a donné à la croix ne nous serait d'aucune utilité et nous serions encore dans nos péchés.

    Non, mille fois non, Jésus n'est pas venu appeler des « justes » et des « bons », mais il est venus pour apporter la Bonne Nouvelle du salut à des pécheurs, afin de les amener à changer de vie.

    « Ce ne sont pas ceux qui sont en santé qui ont besoin de médecin, mais ceux qui se portent mal. Mais allez, et apprenez ce que signifie: Je veux la miséricorde, et non pas le sacrifice, CAR CE NE SONT PAS DES JUSTES QUE JE SUIS VENU APPELER À LA REPENTANCE, MAIS DES PÉCHEURS. » (Mat. 9. 10-13.)

    Tu n'as apparemment pas encore compris ce qu'est la repentance à laquelle la Parole Vivante appelle tous les hommes. Sans repentance, personne ne pourra être sauvé.

    Personnellement, je n'étais pas un homme « bon » lorsque la lumière de la Bonne Nouvelle a pénétré mon âme. Ce qui m'a fait parvenir au salut, ce ne sont pas mes qualités personnelles, mais la puissance de la Parole Divine qui dans sa grâce m'a éclairé sur mon état de péché et sur le salut qui m'était proposé en Christ. Je l'ai accueilli et c'est ainsi que je suis devenu un enfant de Dieu, selon ce qui est écrit :

    « Mais à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son Nom, ELLE A DONNÉ LE POUVOIR DE DEVENIR ENFANTS DE DIEU, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu. » (Jean 1. 12-13.)

    N'as-tu donc jamais lu que lorsqu'il est venu évangéliser les Corinthiens, l'apôtre Paul ne les considérait pas comme des gens « bons » « justes » ou « droits », mais comme des pécheurs et des méchants qui devaient être sauvés par grâce ?

    « Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront point le royaume de Dieu? Ne vous y trompez pas: ni les impudiques, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les infâmes, ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni les outrageux, ni les ravisseurs, n’hériteront le royaume de Dieu. ET C’EST LÀ CE QUE VOUS ÉTIEZ, QUELQUES-UNS DE VOUS. Mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus-Christ, et par l’Esprit de notre Dieu. » (1 Cor.6. 9 à 11.)

    Voilà l'oeuvre de nettoyage, de sanctification et de justification que Dieu fait dans les existences de ceux qui croient en Lui! Une oeuvre merveilleuse que Dieu seul peut accomplir parfaitement en venant habiter dans nos coeurs par la foi.

    Ce n'est que grâce à son Esprit en nous qu'il est alors possible de pratiquer la bonté, le droit et la justice ici bas. Car Il n'y a que Dieu qui soit capable d'incarner une telle perfection dans un être humain. Ce n'est qu'en le reconnaissant que nous pouvons le glorifier comme Il le désire et le voir ainsi accomplir son Règne en nous.

    « Mais que celui qui veut se glorifier se glorifie D’avoir de l’intelligence et de me connaître, De savoir que je suis l'Éternel, Qui exerce la bonté, le droit et la justice sur la terre; Car c’est à cela que je prends plaisir, dit l'Éternel. » (Jer. 9. 24.)

    Jean-Luc B

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  29. Ce que vous citez de Romains 3 il faut en lire la suite qui se trouve au Psaume 14 « …Ils dévorent mon peuple, Ils le prennent pour nourriture » Il est question ici de « mon peuple » bien à part des autres.

    Ensuite « la parfaite haine dont parle le psalmiste »au psaume 139:22 n’est pas une haine humaine (qui serait imparfaite),mais celle de Dieu (parfaite).

    Ensuite vous avez dit ce qui est vrai : Dieu connait tout à l’avance, donc ceux qui viendront à Lui.

    Et là, c’est ce que j’aurais du souligner dans le précédent message, c’est qu’on peut être « méchant » lorsque l’on ne connait pas Dieu et avoir un cœur droit sans qu’on le sache puisque marchant dans les ténèbres, mais quand il voit la lumière il l’accepte aussitôt.
    Ensuite il y a le vrai méchant, avec un cœur mauvais, celui là, et la Bible est claire à ce sujet comme je l’ai démontré plus haut, n’acceptera jamais que la lumière éclaire ses ténèbres.

    Il y a donc deux sortes de méchants et on en voit une belle image avec les deux brigands à la droite et à la gauche de Jésus. L’un s’est repenti (celui avec un cœur droit), l’autre non.

    En un mot, encore une fois c’est la disposition du cœur qui déterminera tout le reste. Et comme Dieu seul connait les cœurs ….

    Vous dites « Sans l’intervention du Christ dans nos vie, tous nous filons droit dans la Géhenne… » Alors comment pourront donc être sauvé ceux qui ont vécu avant l’avènement de Jésus Christ puisqu’ils ne l’ont pas connu mais qui pourtant craignaient Dieu et le servaient fidèlement ?

    Non, la volonté de l’homme n’a pas été atteinte par le péché d’Adam sinon pourquoi Dieu aurait-il perdu son temps à exhorter les hommes à pratiquer ce qui est droit et juste à ses yeux ? C’est un non sens.

    Après cela, j’espère m’être bien fait comprendre.

    LARCHER

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  30. Bonsoir à tous !

    Waoo ! Que de contreverses !
    Je vous salue et vous bénis tous dans le Saint-Nom de Jésus et par le SAint-Esprit.

    Tous unis dans UN même Corps et UN même Esprit, que notre charité croisse d'avantage chaque jour et que nos réflexions ne soient pas l'objet de divisions dans notre Corps, car nous avons tous besoin les uns des autres.

    Ce serait bien que nous souffrions moins de nos propres égratignures alors qu'il nous faut être saints et vigoureux pour faire face sereinement à ce qui va suivre pour remporter la victoire.

    Que Dieu Vous Garde et vous protège de l'invisible qui devient visible, faute de la vision de l'Amour du Christ, amen !

    Fraternellement en Christ, Flo.

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  31. Bonsoir Larcher,

    ['' Quoi donc ! sommes-nous plus excellents ? Nullement. Car nous avons déjà prouvé que TOUS, Juifs et Grecs, sont sous l'empire du péché, selon qu'il est écrit: Il n'y a POINT de juste, Pas même UN seul ; Nul n'est intelligent, Nul ne cherche Dieu; Tous sont égarés, tous sont pervertis; Il n'en est AUCUN qui fasse le bien, Pas même un seul.'' ( Romains 3 : 9-12 )

    Ce que vous citez de Romains 3 il faut en lire la suite qui se trouve au Psaume 14 « …Ils dévorent mon peuple, Ils le prennent pour nourriture » Il est question ici de « mon peuple » bien à part des autres.]

    Non tu te trompes. Car soit le psalmiste parle de Juifs, et dans romains 3.9-12 il est dit que même les Juifs sont sous l’emprise du péché, soit il est question des chrétiens, ce qu’il n’est possible d’être qu’après avoir quitté les ténèbres où nous étions avant d’accepter Jésus, donc des pécheurs, des rebelles, des méchants, des injustes, pile poil ceux que Jésus est venu chercher.

    « Et là, c’est ce que j’aurais du souligner dans le précédent message, c’est qu’on peut être « méchant » lorsque l’on ne connait pas Dieu et avoir un cœur droit sans qu’on le sache puisque marchant dans les ténèbres, mais quand il voit la lumière il l’accepte aussitôt. »

    Je ne vois pas comment tu peux dire cela alors que tu dis exactement l’inverse à Jean Luc dans ton précédent message justement. Je te cites :
    « Vous témoignez malgré vous contre vous-même, par vos propre paroles, que vous n’êtes pas digne du royaume des cieux :(« Ignorerais-tu qu'avant de connaître notre salut nous étions nous aussi de leur nombre, étant méchants par nature »)


    « Vous dites « Sans l’intervention du Christ dans nos vie, tous nous filons droit dans la Géhenne… » Alors comment pourront donc être sauvé ceux qui ont vécu avant l’avènement de Jésus Christ puisqu’ils ne l’ont pas connu mais qui pourtant craignaient Dieu et le servaient fidèlement ? »

    Que tu connais mal les Ecritures !!!

    Jean 5.25-29 « En vérité, en vérité, je vous le dis, l'heure vient, et elle est déjà venue, où les morts entendront la voix du Fils de Dieu; et ceux qui l'auront entendue vivront.
    Car, comme le Père a la vie en lui-même, ainsi il a donné au Fils d'avoir la vie en lui-même.
    Et il lui a donné le pouvoir de juger, parce qu'il est Fils de l'homme. Ne vous étonnez pas de cela; car l'heure vient où tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix, Ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la vie, mais ceux qui auront fait le mal ressusciteront pour le jugement. » (cfre Daniel 12.2/3)

    Jésus est clair, il évangélisera le séjour des morts. Quand ? pendant trois jours, entre la crucifixion et la résurrection. Ainsi Jésus paye à la croix pour tous les hommes, vivants ou morts et annonce la Parole de Dieu à tous les hommes vivants ou morts.

    1 Pierre 4. 5/6 « Ils rendront compte à celui qui est prêt à juger les vivants et les morts. Car l'Evangile a été aussi annoncé aux morts, afin que, après avoir été jugés comme les hommes quant à la chair, ils vivent selon Dieu quant à l'Esprit. »

    .../...

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  32. suite.

    « Non, la volonté de l’homme n’a pas été atteinte par le péché d’Adam sinon pourquoi Dieu aurait-il perdu son temps à exhorter les hommes à pratiquer ce qui est droit et juste à ses yeux ? C’est un non sens. »

    Le péché d’Adam livre l’homme à la mort par la désobéissance. L’homme ne peut plus faire le bien sans l’action de Dieu, il est devenu naturellement l’ennemi de Dieu en choisissant de suivre le mal. C’est le sacrifice de Jésus à la croix qui justifie l’homme,

    Romains 5. (8) Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque NOUS ETIONS ENCORE DES PECHEURS, Christ est mort pour nous.
    (10) car si, lorsque NOUS ETIONS ENNEMIS, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils, à plus forte raison, étant réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie.
    (12) c'est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu'ainsi LA MORT S’EST ETENDUE SUR TOUS LES HOMMES, parce que tous ont péché,…
    (17)Si par l'offense d'un seul la mort a régné par lui seul, à plus forte raison ceux qui reçoivent l'abondance de la grâce et du don de la justice régneront-ils dans la vie par Jésus-Christ lui seul.
    (18)Ainsi donc, comme par une seule offense la condamnation a atteint tous les hommes, de même par un seul acte de justice la justification qui donne la vie s'étend à tous les hommes.

    Ainsi que dit dans un précédent message, la loi n’a été là que pour faire prendre conscience du péché, et de l’incapacité de l’homme à pouvoir par lui même réaliser toute la loi. Une seule transgression de la loi et c’était la mort.
    Si l’homme pécheur n’avait pas eu conscience du péché, ET SI il ne pouvait pas se rendre compte que de lui même il était incapable de réaliser la Loi, le sacrifice de Jésus n’aurait pas été vécu comme une Grâce.

    Ce n’est pas un non sens. C’est le chemin prévu par Dieu pour que l’homme revienne vers Lui.Ci dessous ce qui a été mis dans un précédent post :
    [Et c’est à cela que sert la Loi. Mettre l’homme en face de la Sainteté de Dieu, pour qu’il se rende compte que sans le sacrifice unique et perpétuel de Jésus, la Loi ne pouvait être accomplie. (Romains 7 :7-25 ; 8 : 1-14 ; Hebreu 7)]

    « Après cela, j’espère m’être bien fait comprendre. »

    Effectivement on a compris que ta lecture de la Parole est complètement déformée et tordue.

    MJ

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  33. Mr Larcher, plus vous laissez de post plus votre cœur se révèle, je crois que je me suis trompé sur votre compte:
    Vous n'aimez pas Dieu de tout votre cœur parce que vous n'êtes même pas capable d'aimer notre frère Jean-Luc (que vous a-t-il fait ?).

    Vous dites clairement que Jean Luc a témoigné qu'il n'était pas digne du royaume des cieux parce qu'il a confessé qu'avant de connaitre Christ il était méchant!

    Mais ou allez vous Mr Larcher avec de tel raisonnement ?

    Mr Larcher je faisais aussi partit du nombre des méchants mais Christ est venu m'éclairer.
    Mr Larcher la GRACE EST POUR TOUS LES HOMMES SANS AUCUNE DISTINCTION, il y a bien sur ceux qui n'accepterons jamais l'Evangile et Dieu les connait d'avance, Dieu sait qu'ILS NE VIENDRONT JAMAIS A LA LUMIERE.
    Mais pour tous les méchants qui ont accepté LA GRACE DE DIEU, ELLE A DONNE LE POUVOIR DE DEVENIR ENFANT DE DIEU.
    Non Mr Larcher NE DITE PAS que ceux qui ont accepté Christ comme leur Seigneur et Sauveur et qui confesse qu'avant ils étaient méchant ne sont pas digne du royaume des cieux!!!

    Le salut appartient aux méchants qui se repent et qui accepte de suivre Dieu.
    La perdition est pour le juste qui se détourne de Dieu et pratique le péché.

    Si le juste se détourne de sa justice et commet l'iniquité, il mourra à cause de cela.
    Si le méchant revient de sa méchanceté et pratique la droiture et la justice, il vivra à cause de cela.
    Ézéchiel 33:19

    Je me joint a M.J pour dire que vous tordez la Parole de Dieu.

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  34. En lisant bien ce que Larcher écrit, il parle souvent du cœur, donc à mon avis quand il parle des méchants, il veut dire méchant dans leur cœur. Je ne voie pas en quoi cela contredit la Bible.
    Je comprends aussi quand il dit qu’on peut être méchant dans le sens ou on vit dans l’ignorance de la Bible sans pour autant avoir de mauvaises intentions en soi (dans le cœur).
    C’était mon cas avant, je peux donc en témoigner. J’ai toujours cherché à faire le bien, mais je faisais des erreurs, et quand on m’a démontré que j’étais dans l’erreur (comme un miroir qui ne vous dit pas toujours ce qui nous plaît, mais simplement la vérité), j’ai su que c’était vrai et j’ai cru. Si j’avais eu de mauvaises intentions dans mon cœur, j’aurais rejeté tout ça. Mais j’agissais par ignorance.

    A vous entendre parler on pourrait croire que même les pires dictateurs pourraient se convertir, je vois mal comment, à part si Dieu prenait le contrôle de leur volonté contre leur gré, mais dans ce cas il le ferait pour tout le monde, pourquoi à certains et pas à d’autres ? Pour moi Larcher n’a donc pas tort. Un vrai méchant ne peut pas se convertir.

    J’aimerais m’adresser à monsieur (ou madame ? difficile à savoir) MJ Merlet :
    Êtes-vous la même personne qui a laissé un article sur le blog de Mme D’Astier « Eglise du Pasteur ou Eglise du Christ » de Marie-Joseph Merlet. Si oui, je suppose qu’il faut vous dire Madame.
    Je ne comprends pas que « l’anonymat » de ceux qui souhaitent s’exprimer (comme le pasteur anonyme, comme vous dites), vous gêne. La réalité est que ceux qui sont anonymes n’ont en fait, pas besoin de se faire remarquer. Pour moi, c’est plutôt une preuve de simplicité. Cela ne vous gène pourtant pas de laisser croire aux autres que vous êtes un homme, comme le pasteur « anonyme » qui vous appelle Monsieur Merlet. Avez-vous quelque chose contre ceux qui n’aiment pas se montrer ou se mettre en valeur ?
    Pour ma part, je suis une femme, et j’en suis heureuse. Cependant, je ne prendrais pas le risque d’enseigner, comme le dit l’apôtre Paul, ce n’est pas la place d’une femme…
    Jenny.

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  35. Jenny, même l'homme qui parait le plus doux en temps "normal" peux devenir le pire des bouchers, des traites, des meurtriers, des tortionnaires si il peut agir en toute impunités.Nous en avons de nombreux exemples pendant la deuxième guerre mondiale...

    Et les pires des tortionnaires on trouvés la grâce de Dieu. On en a de nombreux exemple dans les églises persécutés, eux aussi agissent par ignorance.

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  36. Bonjour jenny,

    « En lisant bien ce que Larcher écrit, il parle souvent du cœur, donc à mon avis quand il parle des méchants, il veut dire méchant dans leur cœur. Je ne voie pas en quoi cela contredit la Bible. »

    Parce que c’est dit dans la Bible :
    Esaïe 29:13 Le Seigneur dit: Quand ce peuple s'approche de moi, Il m'honore de la bouche et des lèvres; Mais son coeur est éloigné de moi, Et la crainte qu'il a de moi N'est qu'un précepte de tradition humaine.
    Marc 7:6 Jésus leur répondit: Hypocrites, Esaïe a bien prophétisé sur vous, ainsi qu'il est écrit: Ce peuple m `honore des lèvres, Mais son coeur est éloigné de moi.
    Dieu ne cherche pas des rituels, des mots, des actes vides, Il veut des cœurs purs, Il veut la vérité dans nos cœurs, pas celle des hommes mais la sienne, Il veut l’amour inconditionnel de nos cœurs.

    « Je comprends aussi quand il dit qu’on peut être méchant dans le sens ou on vit dans l’ignorance de la Bible sans pour autant avoir de mauvaises intentions en soi (dans le cœur). »

    Dire cela, c’est mettre les valeurs humaines au centre de ta vue, c’est à dire que pour savoir ce qui est mauvais en soi, tu te réfères à des valeurs humaines. Mais quand on se réfère aux valeurs de Dieu, alors il nous faut humblement admettre que face à sa Sainteté, les cœurs des hommes sont impurs, et méchants pour certains. Il n’y a dans ces termes aucune condamnation, c’est une simple constatation quand nous nous référons à Dieu.
    Relis Romains 7, et en particulier le 7.5. La chair ne peut rien produire de bon car elle s’est vendue au diable qui la domine.

    « C’était mon cas avant, je peux donc en témoigner. J’ai toujours cherché à faire le bien, mais je faisais des erreurs, et quand on m’a démontré que j’étais dans l’erreur (comme un miroir qui ne vous dit pas toujours ce qui nous plaît, mais simplement la vérité), j’ai su que c’était vrai et j’ai cru. Si j’avais eu de mauvaises intentions dans mon cœur, j’aurais rejeté tout ça. Mais j’agissais par ignorance. »

    C’était notre cas à la plupart d’entre nous. Mais l’ignorance est un péché, c’est même le premier péché de celui qui n’a pas accepté Dieu : il ignore son Père, son Créateur !
    Seule la révélation de l’Esprit Saint peut te faire comprendre ces choses.
    .../...

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  37. Suite

    « A vous entendre parler on pourrait croire que même les pires dictateurs pourraient se convertir, je vois mal comment, à part si Dieu prenait le contrôle de leur volonté contre leur gré, mais dans ce cas il le ferait pour tout le monde, pourquoi à certains et pas à d’autres ? Pour moi Larcher n’a donc pas tort. Un vrai méchant ne peut pas se convertir. »

    Mais tu as bien entendu. Aucun homme n’est hors d’atteinte de la puissance de Dieu. Saül était un tortionnaire. A cette époque la torture est considérée comme le seul moyen de dire la vérité, toute personne arrêtée était torturée pour qu’elle dise la vérité. C’est Saül qui garde les vêtements d’Etienne pendant qu’il est lapidé. Son cœur à mon avis était assez noir. Jésus lui dit même que c’est Lui qu’il persécute, c’est fort.
    Dieu n’a pas besoin de prendre le contrôle de notre volonté. Dieu ne veut pas nous contrôler. Il est puissant et connaît nos cœurs mieux que nous, Il sait ce qui peut nous attirer à Lui, et nous le présente, mais le reste appartient à l’homme, car ce que Dieu veut c’est que nous nous donnions à Lui, comme dans un mariage, ou l’on dit non pas « je te prends pour épouse » ou « je te prends pour époux », mais je me donne à toi comme époux, et je me donne à toi comme épouse. Dieu s’est donné pour nous, et il attend que nous nous donnions pour Lui. Au centre de cette relation : l’amour.

    Il faut être prudent, car jusqu’au dernier souffle de vie, le pire des hommes peut se donner à Dieu, et Dieu l’acceptera. Dieu nous donne la liberté de l’accepter ou de le refuser, et cela pour chacun de nous. Un vrai méchant peut, se convertir : Luc 1.37 « rien n’est impossible à Dieu » Matthieu 19.26 «…. aux hommes cela est impossible, mais à Dieu tout est possible ».
    Il nous faut accepter l’autorité et la puissance de Dieu, nous ne pouvons pas la soumettre à notre entendement humain.
    .../...

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  38. Suite

    « J’aimerais m’adresser à monsieur (ou madame ? difficile à savoir) MJ Merlet :
    Êtes-vous la même personne qui a laissé un article sur le blog de Mme D’Astier « Eglise du Pasteur ou Eglise du Christ » de Marie-Joseph Merlet. Si oui, je suppose qu’il faut vous dire Madame.
    Je ne comprends pas que « l’anonymat » de ceux qui souhaitent s’exprimer (comme le pasteur anonyme, comme vous dites), vous gêne. La réalité est que ceux qui sont anonymes n’ont en fait, pas besoin de se faire remarquer. Pour moi, c’est plutôt une preuve de simplicité. Cela ne vous gène pourtant pas de laisser croire aux autres que vous êtes un homme, comme le pasteur « anonyme » qui vous appelle Monsieur Merlet. Avez-vous quelque chose contre ceux qui n’aiment pas se montrer ou se mettre en valeur ? »


    Tu peux dire tout simplement MJ ou Marie Josèphe . Oui c’est moi qui ai mis cet article.
    L’anonymat, quand il y en a un seul me gêne peu. Petit à petit on apprend à connaître la personne par le contenu de ses posts. Ce qui me gêne c’est la multiplication des anonymes sur un même fil de discussion. Plusieurs anonymes différents cela commence à faire confusion. Je comprends d’autant moins ce titre qui est pris, que la signature est différente. Si vous signez de votre nom, comme tu l’as fait, pourquoi mettre Anonyme en en-tête de message ? Tu n’es pas anonyme tu es Jenny. Ou alors est ce la même personne qui depuis le début s’amuse à signer de différents prénoms pour tous les messages d’anonyme ? Larcher, pasteur, Jenny, Esther, David….
    Donner son prénom n’est pas se faire remarquer mais s’identifier, et c’est ainsi que tu as pu me reconnaître. L’anonymat n’est pas une preuve de simplicité, mais d’immaturité.
    Nulle part dans la Bible, je ne vois Jésus, ou un des apôtres parler ou écrire sous le nom « d’anonyme », tous ce sont assumés.
    Pour Anonyme pasteur, j’ai hésité à lui dire qu’il se trompait sur mon identité, et j’en ai parlé à quelqu’un. Mais vu le contenu de son post qui n’allait pas dans le sens du partage, mais de la condamnation, j’ai finalement retiré cette précision de mon post, pour ne pas dévier de la question et ne pas lui donner une porte de sortie, qui lui aurait permis de ne pas affronter ce que je lui disais en lui offrant une autre source de polémique. J’avais prévu de le lui dire si il répondait, mais il n’a pas répondu.

    Je suis toujours surprise quand on me prend pour un homme, je suis femme jusqu’au bout des doigts  et n’ai pas besoin de le cacher. Pour cela j’utiliserai un quelconque anonymat, qui serait beaucoup plus sur que mes initiales si je voulais cacher ma nature.

    « Pour ma part, je suis une femme, et j’en suis heureuse. Cependant, je ne prendrais pas le risque d’enseigner, comme le dit l’apôtre Paul, ce n’est pas la place d’une femme… »

    Jenny, je n’enseigne pas, je partage, je discute, j’apprends, , mais si tu te sens enseigner par mes posts, et que cela te gêne tu peux toujours éviter de les lire. Quelque soit le site sur lequel j’interviens, je signe toujours MJ, il te sera facile de les éviter.

    As tu lu le verset du jour sur le site de MAV ? Je l’ai lu juste après avoir pris connaissance de ton message, et j’ai ri, car le seigneur est vraiment bon.


    MJ

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  39. Bonsoir Larcher,

    Au travers du jugement que tu poses sur notre frère Jean-luc en le plaçant dans le ''camp des méchants pas dignes du royaume de Dieu'', alors qu'il annonce la vérité de ce que la bible dit, cela nous fait constater que tu n'accomplis donc pas les commandements de Dieu que tu te persuades d'accomplir.

    Et comme te l'a dit Eric, nous remarquons que tu n'aimes pas Dieu de tout ton cœur parce que tu n'es même pas capable d'aimer notre frère Jean-Luc.

    Larcher, que tu le croies ou pas, la Bible explique qu'à la base, nous sommes tous des méchants, avec la même mauvaise nature, toi et moi y compris. Ce n'est qu'ensuite, que l'Éternel change la nature de ceux qui reconnaîtront leurs péchés et Lui obéiront par la foi. Ceux-là seuls sont les enfants de Dieu qu'Il connaît d'avance.

    On peut se persuader soi-même d'être né juste, de faire partie du ''peuple de Dieu à part'' et de ne pas avoir de mauvaise nature, rien à se reprocher...
    Mais à notre insu, cette mauvaise nature surgira toujours de ses gonds à un moment ou à un autre, se révélant au grand jour devant tous, tant qu'elle n'a pas été reconnue dans la repentance devant Dieu.

    Chaque fois que l'on n'arrive pas à accomplir les commandements, malgré tout le zèle et les privations que nous pourrions nous imposer, nous transgressons la loi de Dieu et nous péchons contre Lui, étant sous la colère et le jugement de Dieu à venir.

    « Il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement. » ( Hébreux 9:27 )

    « Celui qui croit au Fils a la vie éternelle; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. » ( Jean 3 : 36 )

    Le seul chemin, la seule véritable lumière, c'est le Rocher du salut, le Messie Jésus.

    Les ''David, Moïse, Josué...etc...'' ces personnes de l' Ancien Testament qui craignaient Dieu et qui Le servaient fidèlement avaient d'abord dû reconnaître leur état de péchés devant Dieu, ne s'appuyant plus alors sur leur propre justice, ni sur leur propre force, mais uniquement sur la grâce de Dieu qui sauve par la FOI.

    La Bible nous apprend que ces personnes de foi buvaient les Paroles de Dieu, le « Rocher spirituel... qui est..... le Christ » !( 1 Corinthiens 10 : 4 )

    Et que « C'est par la foi que Moïse, devenu grand, refusa d'être appelé fils de la fille de Pharaon, aimant mieux être maltraité avec le peuple de Dieu que d'avoir pour un temps la jouissance du péché,regardant l'opprobre de Christ comme une richesse plus grande que les trésors de l'Égypte, car il avait les yeux fixés sur la rémunération. » ( Hébreux 11 : 24-29 )

    Ce n'est que lorsqu'on reconnaît que l'on pèche devant Dieu, en Lui demandant Son pardon et Sa Grâce, que la Lumière du Seigneur commence à filtrer et à entrer dans notre coeur. C'est le seul chemin pour être sauvé.

    « Dieu annonce maintenant à TOUS les hommes, en tous lieux, qu’ils aient à se repentir parce qu’il a fixé un jour où il jugera le monde selon la justice »(Actes 17:31)

    Psaumes 62 : 3 : « C'est Lui qui est mon Rocher et mon Salut. »

    PS: si tu veux trouver Christ dans l'Ancien Testament, il y est sous forme cachée et imagée. Cherche les mots « germe », « rocher » ....

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  40. Tout d’abord l’anonymat : impossible de faire autrement sur un système de blog comme celui-ci.
    Si l’on veut poster un commentaire sans s’enregistrer sur un hébergeur de blogs comme Google etc…Anonyme est le seul choix qui reste.

    Je ne suis pas le pasteur, ni Esther etc…

    Vous appliquez une justice à deux vitesses.

    Je cite un des posts sur l’article « Arrière de moi satan »
    En réponse à Esther qui pensent différemment de vous, voici ce que Monsieur Jean Luc B répond, je cite : « Ta réaction et celle de David font la démonstration de cette constatation de l’apôtre Paul : « car la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent mais pour nous qui sommes sauvés, elle est puissance de Dieu »

    Ce qui revient à dire que David et Esther sont des gens, à ses yeux qui périssent, donc des méchants, tandis que vous vous considérez comme sauvés et justes, n’est-ce pas là un jugement prématuré et personnel ? Pourquoi n’avez-vous donc pas aussi réagi à de telles pensées ?
    D’ailleurs, monsieur Jean Luc B a semble-t-il été évincé d’un site chrétien bien connu pour les mêmes raisons.

    Maintenant, si j’ai blessé M Jean Luc B, je m’en excuse, car ce n’était pas là mon intention. Le but étant de démontrer que s’il s’est réellement converti, ce que je lui souhaite, c’est qu’il n’avait pas forcément un cœur mauvais au point d’haïr Dieu, c’est impossible. Il n’était pas un homme bon, comme il le dit lui-même, mais dans le sens où il était dans les ténèbres, ses actions n’étaient pas toujours bonnes. Mais qu’en était-il de son cœur ? Apparemment il recherchait la vérité, et comme Dieu dit, « celui qui me cherche me trouve » autrement dit, c’est toujours à l’homme de faire le premier pas et pour ce faire, il ne faut pas avoir un cœur foncièrement mauvais, si non, c’est impossible, car dans ce premier pas de l’homme envers Lui, Dieu n’intervient pas, Il laisse à l’homme l’entière responsabilité de son choix, de faire la première démarche, c’est ensuite qu’Il intervient pour nous transformer, dans la mesure ou l’on persévère.

    Un exemple : Pendant la guerre de 39-45, les soldats allemands ont presque tous eu des meurtres sur la conscience. La différence c’est que certains l’ont fait par peur et par pressions diverses, d’autres par pur plaisir. Les premiers s’en sont toujours repentis, pas les seconds qui cherchent n’importe quel prétexte.
    Comme Jésus dit : « l’homme bon tire de bonnes choses de son bon trésor, et l’homme méchant tire de mauvaises choses de son mauvais trésor. »
    Si tel n’est pas le cas, alors vous défendez l’idée du « on ira tous au paradis » car Dieu ne fait acception de personne et si le pire des méchants se convertit, tout le monde doit donc se convertir si Dieu est juste!

    Suite...

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  41. Maintenant, pour Mme Merlet, l’apôtre Paul craignait Dieu, il aimait sincèrement Dieu, son cœur était droit, et comme il le dit lui-même, il agissait par ignorance. Donc, rien à voir avec les hommes au cœur méchant qui ne craignent pas Dieu.

    Ensuite, Jésus Christ a évangélisé parmi les morts, non pas ceux qui connaissaient déjà Dieu et qui avaient été déclarés « justes » devant Dieu, mais ceux qui ne le connaissaient pas, ou plutôt qui n’ont pas eu la chance de pouvoir le connaitre. Et ce fut justice.

    Sinon et là je vous défie de m’apporter une réponse solide : comment Enoch et Elie sont ils montés au ciel auprès de Dieu, sans connaitre la mort, eux qui n’ont pas connus Jésus Christ, ni été « évangélisés » ?

    Comme l’a justement fait remarquer quelqu’un d’autre ici, c’est que le sacrifice de Jésus Christ est rétroactif. Cela démontre qu’il n’y a même pas besoin de connaître l’évangile pour être sauvé (je parle pour ceux qui n’ont pas pu faire autrement bien sur, comme au moyen âge, par exemple, où seuls les prêtres pouvaient lire la Bible écrite en latin. Comment les gens du commun pouvaient ils connaitre la vérité ?)
    Dieu est au dessus de tous y compris Jésus Christ, et c’est premièrement à Dieu qu’il faut obéir, et rendre gloire, honneur et adoration. Car Jésus lui-même, obéit à son Père, et ceux qui obéissent à Dieu, obéissent forcément à son fils et inversement bien sur.
    Ce fut le cas d’Enoch et Elie qui ne connaissaient pas l’évangile, ou du moins en avaient une vague idée car cela demeurait un mystère comme le dit l’apôtre Paul.

    Et comment expliquez-vous aussi que des missionnaires du siècle dernier aient trouvé des tribus indigènes en Océanie qui connaissaient déjà l’existence d’un Dieu qui accorderait son salut par son fils dont ils ignoraient le nom ainsi que celui du Dieu en question ? personne ne leur en avait parlé auparavant.

    C’est pourquoi, j’irai même encore plus loin en affirmant que ceux dans ce monde, qui n’ont pas eu la chance de connaitre ni Dieu, ni Jésus Christ, et qui sont morts en l’état, seront jugés par rapport à leur conscience et qu’après leur mort, Dieu leur apporte l’éclairage nécessaire, tout comme Jésus l’a fait au séjour des morts pendant ces trois jours. Certains accepteront d’autres pas suivant l’état de droiture de leur cœur et de leur conscience. Il y a aussi ceux de Matthieu 25/34-46.

    Maintenant, contrairement à ce qu’affirme Carole qui n’a pas plus que MJ Morlet et Jean Luc B étudié l’herméneutique Biblique, ni le Grec, ni l’Hébreux, comme moi je l’ai fait pendant 7 ans dans une université biblique américaine, le rocher dans l’AT se réfère bien à Dieu (ETERNEL, mon Rocher, ma Forteresse, mon libérateur) et non à Jésus Christ. D’ailleurs, c’est parfois prophétiquement Jésus Christ qui parle dans les Psaumes.
    Il y a aussi le rocher dont parle 1 Cor 10 :4 et là, il s’agit bien de Jésus Christ source de l’eau vive, dans le sens spirituel.
    Le salut vient premièrement de l’Eternel Dieu et il a été accompli au travers du sacrifice de Son Fils Jésus Christ. « Chantez à l’ETERNEL, vous tous habitants de la terre! Annoncez de jour en jour SON salut.

    LARCHER

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  42. Mr (ou Mme?) Larcher,

    Pour ce qui est de l'anonymat, précisons deux choses.

    Premièrement, contrairement à ce que tu dis, il est tout à fait possible de ne pas se cacher en choisissant « sélectionner un profil », en cliquant sur : « nom/URL »; et en écrivant ton nom ou ton pseudo, et cela sans aucune complication, et sans avoir besoin de monter un blog « comme google, etc... »

    Deuxièmement, je n'ai personnellement jamais reproché l'anonymat des intervenants. Même si je trouve qu'il est assez désagréable de ne pas savoir à qui l'on s'adresse, je ne crois pas qu'il soit évangélique d'imposer la transparence à ceux qui préfèrent se dissimuler. A chacun de voir comment il (ou elle) compte marcher dans la lumière...

    Il me semble que tu as des difficultés à concevoir et à comprendre d'autres raisonnements que les tiens. Il t'est assez difficile d'admettre que tout le monde ne raisonne pas de la même façon que toi, mais néanmoins il serait important que tu fasses un petit effort dans ce domaine pour qu'un véritable échange puisse se faire entre nous.

    Contrairement à ce que tu écris, je n'ai jamais prétendu que nous étions "justes", mais que nous avions gratuitement "été justifiés" par le sacrifice du Christ, ce qui n'est pas du tout la même chose!

    Je n'en fais pas un sujet de fierté, car le Seigneur m'a permis d'expérimenter une profonde conviction de péché, qui ne m'a laissé aucun doute sur mon incapacité à mériter le salut. La Bible nous déclare qu'il n'y a rien de bon dans l'homme qui n'est pas encore régénéré.

    Ce n'est que par la puissance et l'amour de Dieu que nous pouvons recevoir les qualités divines qui sont en Christ et qui lui ont permis de sortir victorieux du tombeau.

    De ton côté, tu continues malheureusement à prétendre (alors que la Bible affirme le contraire) que ce serait les qualités humaines de droiture et de bonté qui permettraient d'être sauvés.

    Ne connais-tu donc pas le diagnostic totalement désespéré que les prophètes ont établi concernant la nature humaine ? Paul a compilé une excellente sélection de leurs paroles à ce sujet, contenues dans l'Ancien Testament (Rom. 3. 9 à 18.) :

    « Quoi donc! sommes-nous plus excellents? Nullement. Car nous avons déjà prouvé que tous, Juifs et Grecs, sont sous l’empire du péché, selon qu’il est écrit: Il n’y a point de juste, Pas même un seul (Eccl. 7. 20.); Nul n’est intelligent, Nul ne cherche Dieu; Tous sont égarés, tous sont pervertis; Il n’en est aucun qui fasse le bien, Pas même un seul (Ps. 14. 1 à 3.); Leur gosier est un sépulcre ouvert; Ils se servent de leurs langues pour tromper (Ps. 5. 10.); Ils ont sous leurs lèvres un venin d’aspic (Ps. 144.4.); Leur bouche est pleine de malédiction et d’amertume (Ps. 10. 7.); Ils ont les pieds légers pour répandre le sang; La destruction et le malheur sont sur leur route; Ils ne connaissent pas le chemin de la paix (Es. 59. 7-8.); La crainte de Dieu n’est pas devant leurs yeux.(Ps. 36. 2.) »...

    Ceux qui ne se sentent pas concernés par ce « diagnostic spirituel », ne voudrons malheureusement pas non plus prendre le seul « traitement » capable de les sauver de leur nature pécheresse, c'est à dire se « charger chaque jour de sa croix et Le suivre » (Luc 9. 25.).

    Car la croix doit impérativement accomplir son oeuvre de mort dans nos existences pour que la vie de résurrection puisse se manifester et nous démontrer la réalité de la Présence de Dieu.

    Le but de cet article, consistait justement en faire prendre conscience aux lecteurs de l'oeuvre indispensable de la dynamique de la croix dans nos vies. Car il n'y a pas de résurrection possible tant que la mort n'a pas fait son oeuvre...

    Mais si tu n'es pas intéressé, si tu n'as pas soif de cette puissante réalité salvatrice que la Bonne Nouvelle apporte à tous les hommes, personne ne t'obligera à boire.

    Jean-Luc B

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  43. Bonsoir à tous !

    Oui Larcher, je dis Amen au post de J.Luc précédent...

    Les évangiles sont très clairs en de nombreux points déjà évoqués sur les différents posts d'avant, je confirme que la conviction de pécher se fait par la révélation de Jésus-Christ mort sur la croix pour nous sauver, c'est tout le message de l'évangile et de son sacrifice pour nous, tu ne peux le nier.

    Tu as le droit de penser différemment et c'est une bonne chose que d'avoir fait des études bibliques qui t'ont enseigné des choses fort intéressantes d'ailleurs. Mais vois-tu, je fais parti de ceux et celles (en l'occurence) qui ont tellement péché avant de rencontrer Jésus, qu'aucune théologie ne pourra jamais être aussi évidente que cette simple expérience vivante !

    Dans le passé j'ai toujours recherché la justice et la vérité mais de quelle façon, avec quelles armes et à quel prix ! Combien j'ai blessé dans ma quête assoiffée, à commencer par moi-même... Je suis tombée si bas que je ne devrais même plus être encore de ce monde aujourd'hui. Pourtant, Jésus m'a touché par SA Grâce, j'ai été saisie et convaincue de pécher, je me suis sincèrement repentie et j'ai décidé de le suivre en nouveauté de vie.
    J'avais une quadruple dépendance et je suis libérée de tous ces vices.
    J'ai pardonné à mes détracteurs et je recherche le bien avant tout. Ce n'est pas parce que j'ai mérité quoique ce soit ni hier, ni aujourd'hui. Mais c'est la réalité, et ce salut il n'existe qu'en Jésus-Christ :

    Jean 14 : 6
    Jésus lui dit: Je suis le chemin, la vérité et la vie; personne ne vient au Père que par moi.

    Je te souhaite le meilleur en Lui et que la paix et la grâce qu'Il nous donne soient notre partage, amen !

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  44. Bonjour Jean Luc, bonjour Flo, et les autres

    Nous avançons finalement, et je dois bien l’admettre c’est un défaut que j’ai de foncer dans le tas sans mettre de gants. Mais je pense Jean Luc, que vous pouvez me comprendre car semble-il vous avez le même problème. J’essaie comme vous de le corriger.

    En tout cas c’est très difficile de me faire comprendre car c’est un sujet qui demande beaucoup d’encre.

    Comme vous l’avez dit, Flo, vous avez toujours cherché la vérité même si vous si vous ne la cherchiez pas comme il faut et sans savoir ce qu’était réellement cette vérité, puisque vous ne connaissiez pas Jésus Christ et c’est bien ce qui distingue ceux qui acceptent VERITABLEMENT Jésus christ dans leur vie, de ceux qui le refusent.

    Je suis entièrement d’accord avec vous Jean Luc, sur le fait que tous nous sommes pécheurs devant Dieu et qu’il nous est impossible de paraitre juste devant Lui sans avoir revêtu Jésus Christ, nous sommes tous d’une nature corrompue mais à des degrés divers.

    Ce que j’essaie de faire comprendre, c’est que ce ne sont pas nos mérites personnels qui nous sauvent bien sûr, ni même que l’on puisse avoir un cœur droit et bon devant Dieu dans le sens littéral, mais quand Dieu dit de quelqu’un qu’il a le cœur droit, Il parle des intentions réelles qui sont au plus profond de ce cœur, et que LUI SEUL CONNAIT. Parmi les gens du monde, il y en a qui ont un désir de rechercher la vérité, la justice … cependant ils ne connaissent pas Dieu, la lumière ne les a pas encore éclairés et ils laissent agir leur vieille nature, donc ils peuvent être de grands pécheurs, si je puis dire.
    Mais parce que (même souvent sans le savoir) ils recherchent la vérité, dès qu’ils ont connaissance de l’évangile, c’est comme une lumière qui vient les éclairer et aussitôt ils comprennent et c’est là qu’ils l’acceptent PARCE QUE LEUR CŒUR EST BIEN DISPOSE, et à partir de ce moment là, à condition d’obéissance et de persévérance, l’œuvre de Christ commence dans leur vie, c'est-à-dire qu’Il imprime son image en nous, c’est cela l’ouvre de Jésus Christ.

    Il y en a d’autres dont il est dit dans la Parole « qu’ils ne dormiraient pas s’ils n’avaient fait le mal » ceux là, Dieu dit d’eux qu’ils ont le cœur perverti dès le sein maternel, leur seul désir c’est le mal, aussi quand la lumière tente de les éclairer, ils la refusent parce que cela leur fait horreur. Si vous lisez bien les Psaumes et les Proverbes vous verrez combien cela est évident : ce sont les MECHANTS aux yeux de Dieu.
    C’est en ce sens qu’il est dit que Dieu fait pleuvoir sur les bons comme sur les méchants. Dieu accorde le salut à TOUS bien qu’Il sache que ceux qui nourrissent de mauvaises intentions dans le cœur ne l’accepteront pas. Mais Dieu est juste et il accorde la même chance à tous. Ainsi personne n’aura d’excuses lors du jugement.

    Encore une fois je me répète, ce sont les réelles dispositions du cœur qui comptent. C’est pourquoi l’apôtre Paul dira « Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas. »

    Le fait de se reconnaitre pécheur vient du plus profond de notre cœur, celui dont le cœur aspire à la vérité le reconnaîtra toujours une fois qu’il se place devant Jésus Christ.

    La bonne volonté qui subsiste au plus profond du cœur, c’est le lumignon dont parle Jésus Christ. « Il ne brisera point le roseau cassé, Et il n’éteindra point le lumignon qui fume, Jusqu’à ce qu’il ait fait triompher la justice. »

    C’est difficile à expliquer mais j’espère que vous me comprenez.
    Suite...

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  45. Lorsque j’étais étudiant dans cette université (4 ans et non 7, je rectifie l’erreur) tous ces docteurs enseignaient que le salut, pour résumer, était une loterie suivant la doctrine de Calvin, enseignant que la corruption de l’homme englobait même sa propre volonté et qu’ainsi Dieu choisissait aléatoirement de donner une bonne volonté à certains pour qu’ils soient bien disposés à accepter la lumière quand elle viendrait à eux, et pas à d’autres. Une véritable loterie. J’ai toujours combattu cette doctrine qui pour moi est inspirée du malin car ce serait profondément injuste. Doctrine qui fait dire à ceux qui pensent avoir été aléatoirement élus qu’ils n’ont donc pas trop à s’en faire, ils sont sauvés de toute façon, l’obéissance à Jésus Christ étant souhaitable mais facultative.
    Ils s’inspirent bien sur de Romains 9, mais c’est sortir tout un passage de son contexte historique et Biblique, car l’apôtre Paul s’adressait aux juifs Romains lesquels se considéraient comme les seuls aptes à être sauvés par leurs œuvres (la loi).

    Non, l’homme a toujours le libre arbitre intact, cela n’a pas été corrompu par le péché d’Adam et il est toujours capable de choisir d’entretenir ou non une bonne détermination enfouie au plus profond de son cœur. Sinon je ne vois pas pourquoi toutes ces exhortations à choisir le chemin de la vie et de persévérer tout au long de l’Ancien Testament.

    Ceux qui ont une bonne détermination au fond du cœur, tâtonnent dans les ténèbres mais ils cherchent même s’ils cherchent mal (et quelquefois ils n’en sont même pas conscients) et comme ils sont toujours captifs de leur mauvaise nature et ne connaissant pas Jésus Christ, cela ne les empêche pas de pécher, de marcher selon les convoitises du monde.
    Lorsque la Bonne Nouvelle leur parvient, c’est pour eux comme une lumière qui leur permet de se voir comme dans un miroir et vous savez la suite…
    Je pense, Jean Luc et Flo, que si vous avez trouvé, c’est parce que vous cherchiez dans le plus profond de votre cœur, même si vous étiez d’une nature corrompue, comme nous tous. Corrigez-moi si je me trompe. Autrement d’où vous serait venue cette volonté ? De Dieu ? Mais alors pourquoi ne le ferait-Il pas pour tout le monde ? Tout le monde devrait se convertir alors, puisque tous seraient malgré eux disposés à chercher!

    Le problème, et cela est une autre histoire, c’est qu’il y en a beaucoup qui, malgré leur cœur tortueux, semblent se convertir et même semblent devenir de vrais chrétiens, c’est l’ivraie(cf. parabole du bon grain et de l’ivraie).

    Pour le reste nous ne connaissons tous qu’en partie (1cor 13/9) et je pense que nous sommes éclairés d’une manière différente les uns des autres, selon ce que Dieu fait en nous et nous montre, et je pense aussi qu’il peut être parfois dangereux d’imposer aux autres comme un enseignement ce qui a été une expérience personnelle pour certains car Dieu agit toujours différemment avec les uns et avec les autres. Dieu seul connait les cœurs. C’est pourquoi l’article plus haut pourrait peut-être s’appliquer à certains, mais pas à d’autres, de même que, par exemple, l’épitre aux Corinthiens leur était destiné, pas au Philippiens ou Paul tient un autre discours, cela dépend aussi de notre avancement avec Dieu, de notre relation avec Lui et de beaucoup d’autres choses que Dieu seul connait. Le salut est quelque chose de personnel.

    Je vous demande encore une fois de bien vouloir relire les Psaumes et les Proverbes de façon à bien comprendre ce que je veux dire. Et je vous cite à nouveau ce verset « L’homme bon tire de bonnes choses de son bon trésor, et l’homme méchant tire de mauvaises choses de son mauvais trésor. »

    Monsieur LARCHER.

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  46. Bonjour Larcher,

    Je dois dire que ton dernier post m'enlève un sacré poids.

    Maintenant je comprends mieux pourquoi un tel attachement à la suprématie de l'AT et un tel silence sur la Grâce de Jésus.

    Honnêtement en lisant tes posts, j'avais le sentiment d'avoir à faire aux controverses talmudiques, ou aux "disputatio" du XIVème, l'absence de sentiment de grâce était tellement fort que j'ai même fini par me demander si tu n'étais pas Israélite!!

    N'oublies pas que face à la théorie de la prédestination, il y a Luther et le Salut par la grâce :
    Je te cites "Le problème, et cela est une autre histoire, c’est qu’il y en a beaucoup qui, malgré leur cœur tortueux, semblent se convertir et même semblent devenir de vrais chrétiens..."

    et que par dessus toutes ces théories humaines, le Saint Esprit nous guide vers la Vérité de Dieu.

    Que le Seigneur te bénisse et te conduise dans sa paix et sa Vérité

    MJ

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  47. Monsieur Larcher,

    (plus qu'un petit effort à faire avec le remplissage de la case « sélectionner un profil »...)

    A voir les arguments que tu employais, il était flagrant que tu avais étudié dans un milieu calviniste. Je tiens cependant à préciser que, dans les prises de position concernant l'élection, je ne crois pas que Calvin soit allé aussi loin que ceux qui se prétendent ses « disciples ».

    Il n'en reste pas moins vrai qu'il existe des Textes Bibliques qui laissent clairement entendre que Dieu étant à l'origine de tout, est aussi Celui qui fait grâce à qui Il veut (Rom. 9. 18.). Mais il existe cependant d'autres Textes tout aussi Inspirés qui montrent sans la moindre ambiguïté que chaque homme a la capacité de choisir ou de refuser le salut proposé, ce qui le rend responsable de ses actes...

    Je te conseille de prendre le temps de lire ce lien qui propose un autre regard sur les Textes Sacrés :

    http://blog-porte-parole.blogspot.com/2009/11/la-verite-une-realite-statique-ou_1359.html

    Lorsque nous sondons la Parole, nous nous trouvons tous devant de grosses difficultés intellectuelles. Il y a des Textes qui semblent se contredire et nous essayons souvent de les apprivoiser avec des logiques humaines que nous cherchons à mettre en dogmes. Nous finissons la plupart du temps en adhérant à « l'école théologique » qui nous semble la plus acceptable humainement parlant... et si nous n'en trouvons pas, nous nous fabriquons nos propres formules théologiques et essayons de faire des adeptes pour nous sentir moins seuls...

    Je suis aujourd'hui persuadé que la Parole Inspirée a été conçue principalement pour être vécue, et ainsi mettre à bas tous nos raisonnements statiques et tous nos dogmes humains. (Voir à ce sujet la très intéressante réflexion de Godet, mise en ligne sur Blogdei : http://www.blogdei.com/index.php/2010/02/19/le-nouveau-testament-contient-il-des-dogmes-par-frederic-godet-1812-1900 ).

    Le but de l'Écriture consiste à nous amener à Christ et à nous garder « en Lui », et force est de constater qu'il est impossible d'en saisir correctement la logique divine sans cultiver préalablement une communion vivante avec Celui qui en a inspiré les lignes. Si nous sommes en communion avec Lui, nous disposerons de la part de manne quotidienne qui nous permettra de vivre, de grandir et de nous fortifier dans la foi. Selon ce qu'Il a déclaré Lui-même :

    « Moi, je suis le pain vivant qui est descendu du ciel: si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement » (Jean 6. 51.)

    La Vie de l'éternité se trouve dans cette communion avec Lui. Elle n'est pas dans les dogmes et les raisonnements humains.

    Car une constante des « vérités dogmatiques charnelles » c'est qu'elles engendrent malheureusement des jugements généralisateurs et le rejet des ceux qui n'entrent pas dans les cases établies par les hommes. J'en veux pour exemple dans ton dernier post, cette phrase qu'a relevée MJ (mais qu'elle n'a pas citée en totalité), et qui nous montre que ton idée dogmatique de la différence entre les « justes » et les « méchants », t'amène à un pseudo discernement, et donc à juger et condamner avant le temps ceux qui, malgré le constat que tu fais d'une conversion et d'un changement de vie, sont pourtant encore considérés par toi (au travers de tes déplorables « lunettes dogmatiques ») comme étant de l'ivraie, bonne à jeter au feu...

    N'as-tu donc pas lu que le Seigneur dans cette parabole de l'ivraie (Mat. 13.), nous recommande justement de ne rien juger avant que les fruits ne soient parvenus à maturité?

    « C’est pourquoi ne jugez de rien avant le temps, jusqu’à ce que vienne le Seigneur, qui mettra en lumière ce qui est caché dans les ténèbres, et qui manifestera les desseins des coeurs. Alors chacun recevra de Dieu la louange qui lui sera due. » (1 Cor. 4. 5.)

    Jean-Luc B

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  48. Bonsoir monsieur Larcher,

    Heureuse de venir vers toi ce soir.
    Tout d'abord, merci pour le ton plus conciliant trouvé aujourd'hui dans ton dernier commentaire.

    Comme toi, au début de ma conversion, j'ai été dans une école dans laquelle j'ai appris des tas de choses intéressantes sur la Bible, mais aussi des doctrines qui faisaient partie des croyances de la dénomination en question.

    Par la suite, au travers d'une relation intime avec le Seigneur, en lisant la Bible et grâce à la communion et au partage avec des frères et soeurs, j'ai dû désapprendre, pour réapprendre.....apprendre à manger et à boire directement de Lui.

    Et c'est là, que une à une, j'ai dû délaisser dans la repentance , ces doctrines d'hommes que j'avais avalées comme étant la vérité.

    Chacun d'entre nous avance à son rythme avec la foi qu'il a. Cependant, tout commence et se met en marche lorsqu'on reconnaît nos torts, lorsqu'on reconnaît humblement que nous sommes pécheurs, que notre nature est corrompue......Lorsque notre orgueil est démasqué puis délaissé.

    C'est alors, qu'au lieu de tout ramener à soi , on apprend à nous appuyer seulement sur le Seigneur pour nous tourner......vers les autres,.... pour leur donner,.... pour les aimer .

    La lumière peut alors se frayer un chemin et éclairer toujours plus notre coeur, nous transformant toujours plus à l'image de Christ. C'est ce qu'explique l'article en question mais avec d'autres mots.

    Je relève ici trois de tes phrases qui font du bien, car elles démontrent le travail qui se fait dans ton coeur :

    '' je dois bien l’admettre c’est un défaut que j’ai de foncer dans le tas sans mettre de gants.''

    '' Lorsque j’étais étudiant dans cette université (4 ans et non 7, je rectifie l’erreur) ''

    '' Je suis entièrement d’accord avec vous Jean Luc, sur le fait que tous nous sommes pécheurs devant Dieu et qu’il nous est impossible de paraitre juste devant Lui sans avoir revêtu Jésus Christ, nous sommes tous d’une nature corrompue mais à des degrés divers.''

    « L’homme bon tire de bonnes choses de son bon trésor, et l’homme méchant tire de mauvaises choses de son mauvais trésor. »


    Ton bon trésor, cher monsieur Larcher, c'est pas ta ''bonté humaine'', ni les dogmes auxquels nous pourrions adhérer, mais c'est chaque fois qu'un morceau de notre orgueil est démasqué puis délaissé pour faire place à l'amour.
    C'est lorsqu'on voit Dieu dans notre vie et le travail qu'Il y fait.

    Sois profondément béni et que le Seigneur se glorifie dans ta vie.

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  49. Il faut bien reconnaître que tout le monde n’expérimente pas le salut de la même façon.

    - Certains ressemblent à l’une des dix drachmes de la parabole (Luc 15. 8 et 9.). Ils sont perdus, enfouis dans la poussière et les crasses, incapable de prendre la moindre décision, ni de faire le moindre mouvement pour échapper à leur condition. Incapables aussi d’appeler au secours. Ils sont d’une totale passivité, mais ils ont tellement de valeur que quelqu’un de très important se met en recherche et ne s’arrêtera pas avant de les avoir trouvés.

    Lorsque le Seigneur amène ces gens (passifs comme des pièces de monnaies) à la joie du salut, ils peuvent témoigner sans se tromper que c’est uniquement par l’action divine qu’ils sont parvenus au salut.

    - D’autres sont semblables à une brebis (Luc 15. 3 à 7.). Elle peux appeler, pousser des bêlements pour exprimer son angoisse et attirer le berger, mais elle est incapable de trouver par elle-même le chemin de la bergerie. Cependant, elle a, elle a aussi, tellement de valeur que le Berger va laisser la quasi totalité du troupeau dans le désert pour partir à sa recherche.

    Et quand il l’a retrouvée, lorsque qu’elle participe à la joie du salut qui remplit le ciel, elle pourra témoigner sans se tromper que son salut est venu en réponse à ses appels incessants.

    - Il y en a aussi d’autres qui ressemblent plutôt à un fils prodigue (Luc 15. 11 à 32.). Il est capable de décider de s’éloigner de la Maison Paternelle, de se perdre dans le monde. Mais il est aussi capable d’avoir toute une réflexion personnelle qui peut l’amener à prendre une décision inverse, qui va le ramener à la Maison du Père.

    Lorsqu’il participera à la joie du salut, il pourra déclarer sans se tromper qu’il a décidé de lui-même de revenir à Dieu. Et que, lorsqu’il a adressé la parole à Celui qu’il n’osait même plus appeler son Père, il a été accueilli sans reproches, comme un fils.

    Alors quoi ?

    Dieu prenant l'initiative de notre salut; ou Dieu répondant à notre appel; ou Dieu attendant notre décision? Le problème ne vient pas de ces diverses manières de parvenir au salut -car elles sont toutes scripturaires- mais uniquement de nos coeurs tordus qui nous amènent à penser que notre expérience et les conclusions que nous en avons tirées sont les seules valables et que les autres sont forcément dans l’erreur quand ils ne pensent pas comme nous…

    Ce n’est pas pour rien que dans le chapitre 15 de l’Évangile de Luc, le Seigneur Jésus Christ nous donne ces trois exemples différents, mais complémentaires.

    Tirons-en donc la leçon et arrêtons de vouloir mettre les enfants de Dieu dans des cases qui n'ont pas été conçues pour eux !

    Jean-Luc B

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  50. Oui, Jean-luc, il faut bien reconnaître que tout le monde n’expérimente pas le salut de la même façon...

    Cependant, n'y-t'il pas aussi des points communs ?

    Dans cette ''rencontre particulière'', Dieu n'est-Il pas Celui qui aime toujours en premier ? ( 1 Jean 4 : 19 )

    Et de l'autre côté, concernant l'homme, n'est-il pas écrit que '' nul n'est intelligent et que nul ne cherche Dieu ? '' ( Rom. 3 : 22 )

    Alors, comment cela se fait-il qu'une brebis en vienne à chercher Dieu ?

    Ne serait-ce pas Dieu qui aurait suscité ce désir dans son coeur par divers moyens mis en oeuvres, lui faisant réaliser qu'elle est perdue ? ( Phil. 2 : 13 ) Ensuite n'a-t'elle pas le choix de Le suivre ou pas ?

    Pour la drachme, autrefois passive, n'a-t'elle pas été ''réveillée'' de son sommeil poussiéreux par la lumière à un moment donné, réalisant alors qu'elle était perdue ? Ensuite, a-t'elle été forcée de Le suivre ?

    Le Fils prodigue, au travers de ses ''expériences'' à vouloir écouter ses envies et à diriger lui-même sa vie, n'a-t'il pas réalisé sa nature de débauche qui ne mène à rien et son besoin du Père, revenant à Lui le cœur repentant ?

    Dans les 3 exemples, n'en sont-ils pas tous arrivés à reconnaître la réalité de leur état, le fait qu'ils étaient des pécheurs perdus et leur besoin de la grâce qui fait surgir ensuite la joie, tels que nous le font comprendre les versets de Luc 15 : 7, 10, 32 ?

    '' De même, je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n'ont pas besoin de repentance.''

    Finalement, que nous ayons cherché Dieu ou pas, le fait qu'on en arrive à ouvrir les yeux pour réaliser et reconnaître notre état, n'est-ce pas là grâce à tout le travail inlassable que Dieu fait déjà en amont dans nos vies dans le but de nous réconcilier avec Lui ? Tout en nous laissant libres de l'accepter ou pas, de Le croire ou pas , de le suivre ou pas...

    N'est-ce pas de Lui que tout commence et continue éternellement, nous faisant participer par amour à Son héritage, quoique nous soyions des serviteurs inutiles ?

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  51. Ma chère Carole,

    Tu poses brusquement beaucoup de questions en un seul post ! Et comme je suis persuadé que tu connais une grande partie des réponses, je vais me contenter de préciser un peu plus profondément ma pensée.

    Lorsque je relevais que dans ces trois paraboles de Luc 15 il était question de trois expériences distinctes, je n'abordais qu'une des nombreuses leçons qu'il nous est permis de tirer de ces exemples.

    En réalité il est tout aussi vraisemblable qu'il s'agisse de « points de vue » différents. J'emploie cette expression dans son sens littéral, c'est à dire de ce que nous pouvons voir et comprendre suivant l'endroit (ou le moment) où nous sommes situés. Car il est bien exact que chacun de ceux qui participent à la joie du salut, passe à un moment ou à un autre (et pas forcément dans le même ordre) par ces différents aspects.

    - Oui, effectivement que nous sommes tous comme des drachmes perdu que le Sauveur a cherché et trouvé en nous éclairant de sa lumière.

    - Si nous ne l'avons pas déjà fait, nous allons tous, à un moment ou à un autre crier notre désarroi vers le ciel, comme la brebis perdue et expérimenter comme elle que le Berger l'entendra et interviendra pour notre salut.

    - Et si nous ne l'avons pas déjà vécu, nous allons tous, à un moment ou à un autre, être amené à choisir de nous éloigner ou de nous approcher de la maison paternelle...

    Ce que je voulais principalement faire remarquer, c'est que nous ne devrions pas considérer comme des hérétiques ceux qui n'ont pas (encore) vécu la même expérience que nous.

    Autrement, je suis d'accord avec toi que TOUT a son origine en Dieu, notre salut aussi bien que tout le reste, car TOUT nous vient de Lui. Même notre recherche de Dieu vient d'un désir qu'Il semé dans notre coeur, selon ce que dit le psalmiste :

    « MON COEUR DIT DE TA PART : Cherchez ma face! Je cherche ta face, ô Éternel! » (Ps. 27. 8.)

    Cependant, il n'en reste pas moins vrai que toute l'Écriture enseigne aussi que la volonté de Dieu ne s'impose pas et qu'il est hélas possible de refuser cette grâce qui est offerte à tous, ou même de s'en éloigner après l'avoir reçue... oser rappeler cette autre facette de la vérité n'est pas une hérésie!

    Jean-Luc B

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  52. Oui, Jean-Luc, mon dernier commentaire était une pluie de questions ( un peu brusques ? ) qui n'attendaient pas forcément de réponses puisqu'elles étaient sous la forme de réflexion pour tenter de mieux comprendre la part de l'intervention divine et celle de la responsabilité humaine au travers du vécu, non seulement différent, mais aussi semblable de chacun.

    Tu mets le doigt sur quelque chose d'important en rappelant que nous devrions tenir compte de celui qui est en face de nous. Parce que nous ne passons pas tous forcément par les mêmes cheminements. Vivant les uns les autres des expériences parfois fort différentes avec le Seigneur et comprenant ainsi certains aspects de la vérité, que d'autres, placés ailleurs ont compris avant nous ou autrement, venant compléter ce que nous n'avions pas discerné de notre côté.

    Et même dans le cas où nous discernerions que celui qui nous parle est dans l'erreur, cela ne devrait jamais être une raison suffisante pour le mépriser ou le condamner comme hérétique. Car c'est alors plutôt la réalité de notre propre coeur que nous devrions regarder d'abord en face afin de retrancher dans la repentance les morceaux de pourriture qui restent encore collés dans les profondeurs .

    C'est ainsi que fonctionne le Corps, chacun apportant aux autres ce qui lui a été donné. Les plus affermis protégeant et fortifiant les plus faibles. Mais les plus faibles, malgré les apparences, apportant eux aussi bcp aux plus forts. C'est la solidarité du Corps en mouvement.

    Ce même principe devrait être mis en oeuvre dans nos familles. L'équilibre commence lorsque les plus forts acceptent avec reconnaissance de recevoir eux aussi des plus faibles, en les laissant participer dans ce qu'ils ont à donner.
    Leur faisant prendre conscience de leur place importante et de leur grande valeur qu'ils ont eux aussi au sein de la communauté, cela malgré leurs faiblesses.

    Le Seigneur transforme nos coeurs, nous réconciliant avec Lui et les autres, afin de partager ensemble la joie du Salut pour Sa seule gloire.

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  53. Bonsoir à tous...

    Je découvre seulement maintenant vos derniers posts et donc celui où vous me questionniez, Monsieur Larcher, au sujet de ma recherche personnelle de Dieu au fond de mon coeur.

    (J'emploie le vouvoiement puisque vous l'avez fait pour moi sur un post précédent, mais je préfère le tutoiement personnellement.. à me confirmer ultérieurement.. svp)

    J.Luc a répondu et je suis assez d'accord avec lui dans l'ensemble. Mais je n'ai pas une grande connaissance théologique, historique, etc. Je n'utiliserai pas les mêmes termes que lui, vous-mêmes, ou Carole, par conséquent.

    Mon expérience est une relation personnelle et intime avec Dieu, elle est issue d'un vécu, d'une révélation qui fut fulgurante, foudroyante même et qui m'a délivré de tellement de choses.. D'une communion permanente avec mon créateur également, à présent que je Lui appartiens, et je ne sais la décrire qu'avec simplicité et vérité.

    En fait, je reconnais avoir cherché la vérité avant de tout mon coeur, mais je ne peux me permettre de dire que c'est pour ça que je l'ai rencontré. Là-dessus je rejoins le raisonnement de J.Luc car ce serait porter un jugement sur la façon dont on a été choisi par Dieu ou pas, et je ne pense pas que nous puissions nous le permettre, qui que nous soyons.

    Je sais que je n'ai rien mérité et que mes frères et soeurs non plus. J'aime nos différences de vécu et nos réflexions car nous sommes tous différents et nous ne sommes pas tous touchés de la même façon par conséquent. Ce qui est fort intéressant car on apprend d'avantage des autres que de soi-même.
    Là-dessus je rejoins Carole dans son post précédent.

    En résumé, selon moi, nous avons étés choisis car Jésus nous a réclamé au Père. C'est pour cela que nous sommes les élus, car nous avons étés mis à part dès le commencement. Nos âmes l'étaient, et le jour où Dieu a jugé bon de se révéler à nous, Il l'a fait, pour que Sa Volonté soit faite et que les prophéties soient réalisées, entre autre.
    S'attribuer un quelconque mérite est bien tentant mais cela reste une démarche charnelle, intellectuelle et je crois sincèrement qu'en naissant de nouveau en Christ, on doit se débarrasser totalement de ce genre de pensées et s'en remettre au Seigneur pour ces mystères là.
    Il ne nous laissera pas dans l'obscurité et Il nous révèlera toutes choses, en Son Temps.

    J'ai répondu avec mon coeur et mon esprit, simplement et sincèrement.
    Je vous remercie d'avoir utilisé un ton plus aimable dans votre précédent post car comme l'a souligné Carole, cela montre la gloire de Dieu et c'est ce qui convient le mieux à tous et à toutes malgré nos avis parfois divergents, alléluia !

    Que Dieu Vous Bénisse. Que Sa Grâce et Sa Paix soient avec nous et nos Esprits, par le Saint-Esprit et dans le Nom de Jésus, amen.
    En Christ, Flo.

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