Un réveil des vieilles outres

Par Éliane Colard


Peu après avoir libéré le message intitulé «Des oreilles pour entendre ce que dit l’Esprit», j’ai fait un rêve singulier. Dans les jours qui ont suivi la diffusion de ce message, j’avais vécu une expérience en rapport avec certaines choses contenues dans ce message. Dans le rêve, j’étais invitée à une grande rencontre où il y avait plein de monde, c’était en plein air car aucun endroit fermé ne pouvait contenir tout ce monde. C’était un terrain immense où les gens prenaient place comme ils pouvaient dans la simplicité et la convivialité. Il y avait des partages édifiants venant de plusieurs. Tout ceci se faisait de façon informelle  sans programme préétabli mais dans la paix. Tout s’enchaînait parfaitement sans fausse note. C’était entendu que tout ce monde rassemblé représentait des personnes sorties du système des assemblées structurelles. Et de fait, le déroulement de la rencontre n’avait rien à voir avec la liturgie ou un ordre du culte tel que vécu dans les assemblées structurelles ou dénominationelles. 

A un moment, je me suis levée de là où j’étais assise dans ce terrain immense et j’ai voulu partager à mon tour l’expérience que j’avais vécu en rapport avec ce message libéré précédemment ; je m’étais déplacée afin de me faire entendre de tout le monde assemblé dans la prairie ; et c’est alors que je me déplaçais que j’ai observé un mouvement qui se faisait à l’arrière et que je n’avais pas pu voir auparavant. J’ai aperçu plusieurs personnes qui s’en allaient au fur et à mesure ; le mouvement se faisait à partir du fond de la prairie, et progressait vers l’avant, c’était comme une vague. Je ne comprenais pas ce qui expliquait ce départ précipité car ce qu’on partageait était édifiant. Alors j’ai regardé la direction que prenaient les gens qui s’en allaient. Leur mouvement était singulier : ils ne se contentaient pas de s’en aller du terrain où nous étions assemblés, ils courraient à la manière des gens se précipitant vers les magasins les premiers jours de solde. Je les ai vus s’engouffrer dans deux bâtiments qui se tenaient à l’arrière plan du terrain vague où nous nous tenions. Je n’avais pas vu ces deux grands bâtiments auparavant, j’ignorais qu’ils se trouvaient là. 

C’était de vieux bâtiments immenses et poussiéreux comme s’ils étaient fermés auparavant, n’ayant pas été occupés depuis longtemps, et ils étaient probablement recouvert de lierres quand nous nous étions installés ce qui pouvait expliquer qu’ils étaient passés inaperçus à ce moment-là. Et j’ai vu se produire quelque chose de surprenant alors que ces personnes arrivaient aux portes de ces bâtiments : j’ai vu s’éclairer des vitraux poussiéreux qui s’étendaient sur toute la façade. Les gens poussaient dans tous les sens pour pénétrer ces lieux, ils s’y engouffraient en toute hâte à la manière de naufragés atteignant enfin un lieu de refuge : les deux bâtiments furent remplis de monde en peu de temps. Puis mes yeux se sont reportés en direction de la prairie où je me tenais, il y avait encore du monde mais bien moins que ceux qui étaient accourus vers les deux bâtiments. Ils étaient là paisibles ne semblant pas préoccupés par ce qui se passait derrière eux ; comme s’ils ne s’en étaient pas aperçus, ils étaient concentrés sur toute autre chose, ce qui se passait à l’avant.

Quant à moi le premier moment de trouble passé, j’ai quand même partagé ce que j’avais sur le cœur tout en m’interrogeant sur la raison pour laquelle ces gens étaient partis à ce moment précis où les témoignages qui étaient donnés par les uns et les autres de la façon dont Dieu agissait étaient réjouissants et édifiants pour fortifier dans la foi allant où Dieu nous conduisait de plus en plus en profondeur ; c’était comme si ceux qui étaient partis n’avaient rien entendu rien écouté. J’étais d’autant plus interpellée que le témoignage que je donnais était en rapport avec le fait d’entendre ce que dit l’Esprit. C’était comme si cela n’intéressait pas ceux qui s’en allaient, exactement comme s’ils étaient venus là avec nous juste en attendant autre chose, sans vraiment être ni intéressés ni impliqués par ce qui se faisait ou pouvait se vivre dans cette prairie immense où nous nous tenions. Et c’est sur ce constat que ce rêve s’est achevé.

A mon réveil j’étais fortement préoccupée par ce que j’avais vu dans ce rêve. Comme je l’ai dit au départ cette rencontre rassemblait des gens sortis des assemblées structurelles et institutionnelles, ceux qui déclarent être « sortis hors du camp » pour une raison ou une autre. Dans ce songe, je voyais une grande partie de ces personnes retourner vers les lieux qu’ils avaient quitté ; non seulement ça, mais ils y retournaient en grande hâte et avec précipitation comme si leur vie en dépendait.

Le message concernant la sortie des structures sclérosantes des assemblées institutionnelles a eu ces dernières décennies un large écho dans les cœurs ; plusieurs ont suivi et des assemblées entières en ont subi le contrecoup à plusieurs niveaux. Mais une nouvelle vague arrive où ces lieux désertés seront à nouveaux remplis. Plusieurs de ceux que j’ai vu s’en retourner vers les vieux bâtiments bordant la prairie, sont ceux qui ne se sont pas sentis en sécurité hors de ces bâtiments, ils avaient plutôt le sentiment d’être en danger « hors du camp ». C’est pourquoi en revenant vers ces vieux bâtiments ils agissaient comme ceux qui pénètrent dans un lieu de refuge. Plusieurs qui sont sortis de ces lieux ne l’ont pas fait en réponse à l’appel du Seigneur ; certains l’ont fait en répondant à l’appel de mercenaires qui ne cherchaient que leur propre intérêt ou satisfaction en profitant de la ruine des autres. Ils sont de ceux qu’Ezéchiel appelle des renards ou chacals rôdant à travers les ruines, guettant le moindre cadavre pour s’en repaître. Ce sont des bandits de grands chemins comme ceux qui ont attaqué l’homme descendant de Jérusalem à Jéricho qui en chemin s’était fait dépouiller, rouer de coups et laisser pour mort. De même, plusieurs qui ont quitté le système pour mauvais traitements sont tombés aux mains de tels mercenaires qui leur ont fait miroiter la liberté  et un meilleur traitement; cependant au lieu de cela leur état s’est empiré, certains sont tombés dans de véritables sectes tenues par des gourous qui tout en prétendant dénoncer les erreurs des faux bergers ont transformé le message de la Vérité en une prison encore plus destructrice pour les brebis du Seigneur. 

Les mercenaires ont trouvé dans le message appelant à sortir de Babylone, un filon pour exploiter les blessés du système institutionnel. Plusieurs brebis du Seigneur sont désillusionnées par ce qu’ils ont vécu en « sortant  hors du camp». Loin de panser leurs blessures, les mercenaires y ont ajouté plaies sur plaies ; loin de décharger les épaules de ceux qui étaient fatigués des fardeaux que le système avait fait peser sur eux, les mercenaires y ont ajouté jougs sur jougs, règles sur règles, allant jusqu’à maudire ou menacer de déchéance spirituelle ceux qui refusent de les suivre ou de leur obéir.

Si pendant un temps le danger a semblé venir de l’intérieur des structures, pour plusieurs il semble désormais venir de l’extérieur. Et c’est pour cela qu’un certain nombre se précipitera de nouveau vers ces bâtiments qui seront à leurs yeux comme des lieux de refuge. Ceux qui sortent sans que ce soit en réponse à l’appel du Seigneur retourneront en arrière un jour ou l’autre. Lorsqu’elles se rendront compte qu’au lieu de leur procurer la vie le mercenaire suce ce qui leur reste. C’est le Berger qui donne la vie aux brebis et c’est lui que les brebis sont appelés à suivre.

Ce que le Seigneur m’a fait comprendre au travers de ce rêve, c’est que la foule qui était là dehors, dans ce grand rassemblement, n’était pas uniquement constituée de ceux qui étaient sortis en entendant Sa voix. C’est pourquoi ceux qui en repartaient semblaient ne même pas comprendre ce qui était partagé : ils ne se sentaient ni concernés, ni impliqués par ce qui se passait en ce lieu ; c’était comme si on s’exprimait dans un langage incompréhensible, hors de leur entendement. Ils étaient là physiquement mais leur cœur n’y était pas. Ce sont pour la plupart ceux qui sont sortis pour suivre un mouvement du moment, parce qu’ils ont cru que dehors c’était mieux qu’au-dedans ; ils n’étaient pas sortis pour les vraies raisons pour lesquelles le Seigneur appelle son peuple à sortir. Ceux qui étaient restés dans la prairie savaient pourquoi ils se tenaient là dehors : ils étaient là reposant paisiblement dans ces pâturages, sachant que c’est le bon Berger qui les y avait conduits et ils se sentaient en sécurité. Ils recevaient sans entraves ce qui était donné dans ces pâturages étendus, sans convoiter ni regretter les fourrages entreposés à l’abri dans les bâtiments. Ils étaient nourris de l’herbe fraîche vivifiée par la rosée du ciel. Et en aucun cas, ils n’abandonneraient cela pour retourner en arrière. C’est pourquoi je les avais vus comme inconscients du mouvement de retrait de masse qui avait lieu à l’arrière. Ils ne se préoccupaient que de ce qui se passait devant eux.

Une nouvelle vague arrive. Si pendant un certain nombre d’années c’était à la mode de sortir des systèmes institutionnels sclérosants, dans les temps qui viennent les choses vont changer ; il y aura un retour vers les rassemblements structurels et institutionnels qui apparaîtront à plusieurs comme des lieux de refuge. Ils préféreront la sécurité de ces lieux anciennement désertés. Cela leur semblera préférable à la solitude du désert et au danger que font courir les mercenaires qui se tiennent à l’affût des moindres ruines au milieu du peuple de Dieu. Le passage du livre d’Ézéchiel qui parle des chacals ou des renards qui parcourent les ruines pour perdre le troupeau de Dieu, parle dans certaines versions non pas de ruines mais de déserts ; c’est parce qu’en effet, le désert est le lieu de prédilection des renards ou chacals ; ils s’y promènent en toute sécurité, ils y sont à l’aise. C’est là qu’ils vont se positionner pour dévorer ce qui est à l’état de ruines, les blessés du système. C’est ainsi que plusieurs de ceux qui sortent du système institutionnel parce qu’ils y ont été maltraités deviennent des proies de choix pour les charognards lorsqu’ils sortent sans avoir entendu la voix du Berger qui appelle à Le suivre dehors. 
 
La nouvelle vague qui arrive est un retour en masse de ces personnes vers les vieilles outres qu’elles avaient prétendu abandonner. Et ce retour en masse redonnera comme une seconde vie à ces vieux bâtiments, symbolisée par ces vitraux que j’avais vu s’éclairer au moment où les gens s’engouffraient dans ces bâtiments qui avaient été comme désaffectés par le mouvement anti système de ces dernières années. Ils vont à nouveau connaître comme un âge d’or. Dans le rêve, à mon arrivée sur les lieux je n’avais pas été consciente de leur présence non loin du terrain où on se rassemblait. Je ne les avais vus vu que lorsque la foule s’y était précipitée. Il va y avoir un engouement pour ces lieux qui symboliseront plus que jamais la sécurité pour la foule, une foule qui aura été dégoûtée, désillusionnée du message exhortant à sortir de Babylone parce qu’elle n’aura pas davantage trouvé le repos à l’extérieur qu’à l’intérieur. C’est parce que sortir de Babylone est bien plus que sortir des vieilles outres des assemblées structurelles. 
 
Ce mouvement de retour vers les vieilles structures, concernera toutes les églises multitudinistes et assemblées dénominationnelles qui auront à nouveau le vent en poupe parce qu’un nombre croissant de personnes croira y trouver la sécurité. Ces lieux autrefois désertés reprendront vie et donneront l’impression d’un réveil, un mouvement de l’Esprit de Dieu soufflant sur ces lieux, mais ce ne sera pas le cas; car si Dieu souffle sur les cadavres, il ne réveille pas les cercueils. Ce sont les ossements desséchés qu’il veut faire revivre et non pas les sépulcres. Cependant à cause de cette vague de retour, beaucoup croiront à un réveil des vieilles outres.

Éliane Colard



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Commentaires

  1. Il me semble que sans rien ajouter à ce qui est écrit on pourrait aller plus loin dans la compréhension de ce rêve. Car on y voit une grande foule dans la prairie, alors que ce n'est pas encore le cas dans la réalité présente. On peut donc en déduire que le mouvement de sortie des systèmes religieux va encore s'amplifier avant le grand reflux vers les bâtiments qu'à vu Éliane.

    Il y a plusieurs raisons plus ou moins justifiées pour sortir. Mais il n'y en a qu'une qui soit vraiment constructive. Celle qui consiste à vouloir revenir aux fondements du Temple et de l'Autel pour les rétablir sur leurs bases. C'est le retour au Culte véritable, celui qui est « en Esprit et en vérité ».

    (.../... )

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  2. (.../... )

    Sans trop schématiser, on pourrait définir plusieurs mouvements différents de sortie de Babylone. Ils font parfois ensemble un bout de chemin, mais ils ne partent cependant pas tous dans la même direction et n'arrivent donc pas au même aboutissement :

    1) Il y a ceux qui sortent de Babylone pour revenir aux fondements du Culte de la Nouvelle Alliance. Le chemin tout tracé qu'ils prennent les fera passer dans un désert transformé en jardin arrosé et ils y marcheront avec des chants d'allégresse :

    « Les rachetés de l'Éternel retourneront, Ils iront à Sion avec chants de triomphe, Et une joie éternelle couronnera leur tête; L'allégresse et la joie s'approcheront, La douleur et les gémissements s'enfuiront. » (Es. 35.)

    Il est à remarquer en lisant la totalité de cette prophétie d'Esaïe que c'est le Christ Lui-même qui a ouvert ce chemin sur lequel Il nous appelle à le suivre. Ce n'est donc pas itinéraire inédit. Ceux qui le suivront ne seront pas dans le reproche et la critique envers leur passé à Babylone et les souffrances qu'ils y auront subi, car leur regards seront dirigés devant, vers le projet de rétablissement que Dieu a initié en Christ.

    2) Il y a a ceux qui sont sortis seulement pour ne plus être en conflit, ou ne plus souffrir des pressions et des violences. D'une façon générale, ils se retrouvent dispersés sur les montagnes et les collines (c'est ce qu'on appelle actuellement les SEF = Sans Église Fixe). Il n'ont pas de but, sinon fuir et échapper et ils restent donc en périphérie des lieux d'abus de pouvoir, mais sans trop s'en éloigner mentalement. Ils auraient aimé rester, si ils n'avaient pas souffert, mais ils ne remettent pas en cause les mécanismes abusifs (Ez. 34 : 5-6.). Selon cette prophétie d’Ézéchiel, le Seigneur Lui-même recherchera ces brebis, les rassemblera et marchera à leur tête après avoir exercé un jugement entre elles.

    3) Il y a ceux qui sortent simplement parce qu'ils y trouvent un avantage à un moment donné, mais qui regrettent certaines facilités des lieux d'esclavage (voir Nombres 11.) et qui reviendront en arrière si l'avantage attendu se fait attendre ou si les risques semblent trop importants (Nombres 14.). Il semble bien que ce soit dans cette catégorie que se recruteront ceux qui retourneront dans les systèmes dont ils sont momentanément sortis. Selon une lecture prophétique du livre des Nombres, ils n'atteindront pas le pays promis.

    4) Et enfin il y a ceux qui au lieu de régler leurs problèmes intérieurs voudraient d'une réforme extérieure, d'un monde plat, égalitariste, où personne n'aurait le droit d'exercer une autorité au dessus des autres, mais où tous seraient au même niveau. A l'image de Koré, Dathan et Abiram (Nombres 16 : 3.) qui tout en contestant l'autorité prenaient eux-mêmes une place supérieure parmi le peuple. Ceux-là non plus ne sortiront pas du désert où ils sont entrés s'ils n'abandonnent pas ces schémas de pensée qui ne sont pas conformes à la pensée biblique et qui empêchent une remise en cause devant l’Écriture.

    Il est donc important de bien nous laisser sonder par la Parole pour discerner nos véritables motivations. Car ce sont elles qui nous mettent en marche et qui orienteront la direction de notre cheminement.

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  3. Je suis réjouie de la publication sur PP de visions de frères et soeurs pouvant contribuer à édifier le corps. Sachant que pour plusieurs, il est pour le moment encore difficilement concevable qu’un rêve ou une vision puisse apporter quoique ce soit de bon à notre époque. Les ouvertures des uns dans un domaine apportant aux fermetures des autres, et vice et versa dans d’autres domaines.

    Dans les partages en général, on a tous vécu de ces moments où il peut arriver des malentendus, des échanges ‘’colorés’’ voir ‘’musclés’’ par exemple lorsque certains mots ou expressions ne sont pas forcément compris et interprétés de la même manière par les uns ou les autres, pouvant provoquer une interprétation biaisée sur ce que l’un ou l’autre exprime et inversement.
    A ce sujet il semblerait que ce soit entre autres aussi le cas avec l’expression ‘’sortir de Babylone’’ .
    Par exemple, pour les uns ‘’sortir de Babylone’’ cela peut signifier sortir physiquement des assemblées à structures.
    Pour d’autres, ‘’être sorti de Babylone’’ cela semble signifier écouter et suivre systématiquement tout ce qu’enseignent une ou plusieurs personnes spirituelles admirées qui en parlent, pour d’autres personnes encore, au contraire, cela semble signifier être arrivés, être spirituels dans la voie de Dieu, être écoutés dans absolument tout ce qu’elles disent, être respectés , admirés et suivis par beaucoup dans tout ce qu’elles enseignent. Cela peut être constaté autant à l’intérieur que hors des assemblées traditionnelles à structures.
    Il y a certainement encore bcp d’autres significations de ‘’sortie de Babylone’’, et peut-être aussi que la signification que nous avions au départ a au fil du temps elle-même changé de perception au travers des choix faits et du cheminement qu’on a soi-même vécu.

    Actuellement, perso, la seule sortie de Babylone que je connaisse,
    le seul réveil que je connaisse..
    où que l’on soit, dans les structures ou en dehors de celles-ci,
    c’est le renoncement..
    la mort..
    pour la soumission à la Voix du Bon Berger, Celui qui nous aime.
    la seule sortie de Babylone que je connaisse, c’est la croix!

    une implication personnelle vivante avec Jésus Christ

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  4. Bonjour Jean-Luc,

    je tiens à te remercier pour le point en question qui visiblement m’était destiné. On sait tous que ce n’est pas parce que quelqu’un ne voit pas son orgueil, ni ses problèmes intérieurs qu’il n’en a pas. En tout cas, pour le moment ce qui m’est familier, c’est cette tension intérieure, à chaque pas le choix, suivant la situation pas forcément toujours évident,
    le choix d’écouter la voix de Babylone ou d’écouter la Voix de Jésus Christ !

    le choix de céder, renoncer, pour regarder en Haut,
    se soumettre, laisser encore plus le contrôle complet au Berger et lui obéir, servir avec joie
    un coût mais qui n’est rien devant l’émerveillement et la joie qui s’en suit de la réalité toujours plus évidente de sa Présence et de Son affection, de Le connaître !
    Je prends donc en compte ce que tu écris et je le remets à notre Dieu et Père au nom du Seigneur Jésus Christ qui seul sonde les motivations secrètes des coeurs et qui saura je crois ouvrir mes yeux s’il y a de quoi et révéler à la lumière par l’ Esprit Saint ce qu’il en est réellement.

    ta soeur en Christ,

    Carole

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  5. — LA SANCTIFICATION...
    — Vieux mot démodé et pourtant terriblement actuel !
    — Sort-on des systèmes seulement pour être mieux ? La vie en Christ est parfois plus pénible que celle dans les systèmes parce que, maintenant, au lieu de "se laisser porter", il va falloir nager à contre-courant !
    — De plus, il y a aussi les persécutions venant de... "pasteurs" qui essaient de nous "ramener à la raison" !
    — Les rares qui sont restés dans la prairie écouter le témoignage de la sœur qui a vécu ce rêve sont :
    «... sept mille hommes, qui n’ont point fléchi le genou devant Bahal.» (Romains 11, 4) et :
    «... un résidu selon l’élection de la grâce.» (Romains 11, 5) !
    — Ils ne seront pas nombreux, ceux que le Seigneur appellera à Le suivre, mais ils reconnaissent Sa Voix :
    Jean 10, 1-5 : «En vérité, en vérité je vous dis, que celui qui n’entre point par la porte dans la bergerie des brebis, mais y monte par ailleurs, est un larron et un voleur. Mais celui qui entre par la porte, est le berger des brebis. Le portier ouvre à celui-là, et les brebis entendent sa voix, et il appelle ses propres brebis par leur nom, et les mène dehors. Et quand il a mis ses brebis dehors, il va devant elles, et les brebis le suivent, parce qu’elles connaissent sa voix. Mais elles ne suivront point un étranger, au contraire, elles le fuiront; parce qu’elles ne connaissent point la voix des étrangers.» (Lire jusqu'au verset 18)
    — Beau témoignage de la couardise des hommes... qui ne prennent pas Dieu au mot !

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  6. avec ce qui arrive a shora kuetu j'ai repensé à ce texte que je viens de relire et j'ai l'impression qu'il prend tout à coup une tournure actuelle. on pourrait bien assister à un retour en masse des personnes vers les structures qu'elles ont quitté. quand on voit tout ce déballage on peut comprendre que les gens aient envie de retourner dans les assemblées qu'ils ont quitté.

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