Éditorial : Débats ou disputes ?
Depuis quelques mois, c'est un véritable mouvement de pression qui est lancé en faveur de la pratique rituelle du sabbat juif.
Démarré sur le blog de Michelle d'Astier, le débat s'est assez vite retrouvé paralysé à cause de réactions excessives – aussi bien de la webmaster que de certains opposants à ses idées- et s'est mis à déborder (dans tous les sens du terme) sur d'autre blogs qui ont, pour certains d'entre eux, manifestés une opposition parfois aussi outrancière que l'était l'impulsion initiale... Des deux côtés, propos injurieux et attaques sur les personnes se sont succédées, donnant sur le web un spectacle déplorable des relations « fraternelles » dans la mosaïque évangélique.
Un premier constat que j'en tire, c'est que beaucoup d'évangéliques issus du système catholique ont gardé -sans en avoir encore pris conscience- les habitudes babyloniennes de domination, de manipulation et d'abus de pouvoir qui ont formatés leurs schémas relationnels et religieux depuis leur enfance.
La preuve en est cette incapacité à établir un véritable dialogue, un échange authentique, avec ceux qui ont des avis divergents sur des sujets concernant la foi et la doctrine. Plutôt que d'enseigner à chasser des « esprit territoriaux » et « familiaux » ou dénoncer les abus de pouvoir, il serait nécessaire qu'ils reconnaissent premièrement leur incapacité à vivre des relations fraternelles apaisées et qu'ils se laissent régénérer par l'Esprit et la Parole (Rom. 12. 2.). Car pour des témoins extérieurs, ce types de « débats » noyés dans une agressivité incontrôlée n'est pas de nature à encourager les conversions et la sanctification des lecteurs !
Un deuxième constat, découlant du premier, c'est qu'il serait temps que ceux qui se piquent de vouloir enseigner, diriger, ou avertir les autres contre les fausses doctrines, fassent « un break » (oserai-je employer le mot de « sabbat »...), pour commencer à apprendre d'En Haut les manières divines concernant la marche chrétienne et en particulier l'enseignement et l'usage de l'autorité.
L'Écriture nous donne beaucoup de leçons salutaires sur l'exercice des responsabilités spirituelles et nous exhorte à abandonner prioritairement nos pensées humaines pour pouvoir apprendre à agir « selon Dieu ». Il existe une manière spirituelle de susciter la foi et de l'amener à la perfection, mais elle n'est pas innée et s'apprend rarement dans les écoles bibliques. Elle exige le dépouillement de l'esprit du monde et la recherche quotidienne de « la pensée de l'Esprit » de Christ et elle a besoin de beaucoup d'exercices pratiques pour être mis en oeuvre correctement.
Penser, parler et agir « par l'Esprit » doit obligatoirement se démontrer par une attitude concrète qui soit conforme à l'exemple que le Seigneur nous a donné lorsqu'il est venu habiter parmi nous. Il n'a employé le fouet qu'à une seule occasion dans tout son ministère terrestre, afin de chasser le bétail des marchants du Temple, il n'est donc pas correct de s'appuyer sur cet exemple unique pour justifier une agressivité habituelle. Le Christ n'a jamais non plus exercé de pressions culpabilisatrices sur ses auditeurs, mais IL A TOUT FAIT pour les amener à la liberté en Lui.
« Lui qui n’a point commis de péché, Et dans la bouche duquel il ne s’est point trouvé de fraude; Lui qui, injurié, ne rendait point d’injures, maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement; Lui qui a porté lui–même nos péchés en son corps sur le bois, AFIN QUE MORTS AUX PÉCHÉS NOUS VIVIONS POUR LA JUSTICE... » (1 Pierre 2. 22-24.)
Y a-t-il un seul commandement que le Christ ait essayé d'imposer à force de pressions et d'arguments tout en se plaignant de l'opposition rencontrée ?
Je propose donc à tous les intervenants de faire un « break de sabbat », d'entrer « aujourd'hui dans le repos de Dieu » (Heb. 4. 8.) et d'y demeurer... jusqu'au retour du Seigneur !
« Voici, vous jeûnez pour disputer et vous quereller, Pour frapper méchamment du poing; Vous ne jeûnez pas comme le veut ce jour, Pour que votre voix soit entendue en haut. » (Es. 58. 4.)
« Si tu retiens ton pied pendant le sabbat, pour ne pas faire ta volonté en mon saint jour, si tu fais du sabbat tes délices, Pour sanctifier l'Éternel en le glorifiant, et si tu l’honores en ne suivant point tes voies, en ne te livrant pas à tes penchants et à de vains discours... » (Es; 58. 13.)
Ce n'est pas seulement un jour par semaine qu'il faut honorer Dieu en suivant Ses Voies, mais « aussi longtemps qu'on peut dire : aujourd'hui » (Heb. 3. 13.).
Si vous voulez arrêter de « vous mordre et de vous dévorer les uns les autres et ne pas finir par être détruits les uns par les autres » (Gal. 5. 15.), si vous voulez sortir de ce cycle infernal, il est impératif de revenir aux « anciens sentiers » sur lesquels ont cheminés nos pères dans la foi et qui sont toujours les mêmes : le pardon des offenses des autres et la confession de ses propres fautes.
« Pourquoi l’homme vivant se plaindrait–il? Que chacun se plaigne de ses propres péchés. » (Lam. 3. 39.)
« si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos offenses. » (Mat. 6. 15.)
« C’est ainsi que mon Père céleste vous traitera, si chacun de vous ne pardonne à son frère de tout son coeur. » (Mat. 18. 35.)
Jean-Luc B
Je confesse m'être laissé entrainer par l'agressivité et le jugement à maintes occasions et je demande pardon à tous ceux qui ont été offensés par mes propos, plus spécialement ceux qui sont faibles dans la foi et pour qui j'ai pu être une occasion de chute ...
RépondreSupprimerEt je pardonne ceux qui ont agi de la même manière à mon égard
Merci Seigneur , pour ton amour et ta miséricorde!!!
Et merci Jean Luc pour cet article , ainsi que le précédent de David Wilkerson sur nos passages au désert, et sur l'expérience de JOB qui est forte d'enseignement sur la façon dont Dieu agit dans nos vies ....Maladies , souffrances et actions de l'ennemi permises par le Seigneur ...
Gardons notre confiance en LUI , car IL est BON !!!
''Mon âme se repose en Dieu seul ; c'est de Lui que vient mon salut '' (Psaumes 62:1)
RépondreSupprimerLe ''jour de repos '' c'est ''aujourd'hui le jour qui sauve''. ( Héb. 4 :7-11) . C'est ''Jésus notre tout accompli''.
Ce repos qui donne la Vie commence DÈS que nous nous appuyons totalement sur le Fils avec foi, en mourant à nous-mêmes et en le laissant faire.
Sans la foi obéissante, il n'y a pas de Repos, pas de Présence, pas d' Amour et pas de Vie éternelle non plus.
'' Or, sans la FOI, il est IMPOSSIBLE de Lui plaire.'' ( Héb. 11: 6 )
'' Dieu est Amour; et celui qui DEMEURE dans l'Amour ( le Fils ), demeure en Dieu, et Dieu demeure en Lui.'' ( 1 Jean 4 : 16 )
'' DEUMEUREZ en moi, et je demeurerai en vous.'' ( Jean 15 : 4 )
'' Celui qui a le Fils a la vie; celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie.'' ( 1 Jean 5 : 12 )
Ce ''repos divin'' ne se termine pas à la fin d'une journée ''mise à part'' , mais il est continu , jaillissant jusque dans l'éternité, dans la mesure où nous Lui obéissons par la foi.
Dès que nous désobéissons, préférant accomplir par nous-mêmes, nous nous remettons sous la loi. La relation avec le Père est alors instantanément coupée, le repos est rompu par notre faute...
Dans ces moments-là, que ''chacun s'éprouve soi-même'' et se réconcilie avec son frère et avec Dieu dans la repentance et le pardon afin d'entrer à nouveau dans le ''repos de Jésus qui EST la Vie'' et cela AVANT de présenter son offrande et de prendre le pain et le vin, car :
'' Celui qui n'aime pas son frère qu'il voit, comment peut-il aimer Dieu qu'il ne voit pas ? '' ( 1 Jean 4 :20 0
''Si donc tu présentes ton offrande à l'autel , et que tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande devant l'autel, et va d'abord te réconcilier avec ton frère; puis viens présenter ton offrande.'' ( Matt. 5 : 23-24 )
''celui qui mangera le pain ou boira la coupe du Seigneur indignement, sera coupable envers le Corps et le sang du Seigneur. Que chacun s'éprouve soi-même........car celui qui mange et boit sans discerner le Corps du Seigneur ( le Corps de Christ ), mange et boit un jugement contre lui-même.'' ( 1 Cor. 11: 27-29 )
'' Car nous sommes devenus participants de Christ, pourvu que nous retenions fermement jusqu'à la fin l'assurance que nous avions au commencement.'' ( Héb. 3 : 14 )
Je vois ici et là que parce que l'on est "chrétien", il ne faut pas dénoncer une personne, si l'on remarque qu'elle induit en erreur beaucoup d'autres, et qui persiste et signe dans son égarement, cela sous prétexte que Dieu est amour.
RépondreSupprimerFaut-il donc parler de cette personne comme si c'était véritablement une enfant de Dieu ?
Il faut dans ce cas aller jusuqu'au bout et considérer aussi le pape de la même façon, tant qu'on y est !
Il faut appeler un chat un chat.
Or, il ny a pas de pardon sans repentance.
Je ne suis pas du tout daccord avec la façon de parler remplie de haine de certains sur d'autres sites, mais minimiser la gravité d'une chose, en disant que malgré tout l'individu qui est à l'origine de faux enseignements est un enfant de Dieu qu'il faut pardonner, c'est aller trop loin. Et je dirais même que ce n'est pas Biblique.
Car ici, il ne s'agit pas de pardonner une faute qu'une personne aurait faite à soi même, mais de dénoncer un individu qui entraine par son esprit de déduction beaucoup d'autres dans la chute.
Il est évident qu'une personne égarée, qui a reçu de nombreux avertissements et qui les rejette avec colère et agressivité a le coeur endurci, (de la même façon que, plus le pharaon endurcissait son coeur, et plus Dieu le lui endurcissait à son tour). C'est le signe qu'une telle personne a déjà été jugée par Dieu.
Ce n'est pas parce que quelqu'un énonce de belles vérités Bibliques à un moment donné, qu'il est forcément un véritable enfant de Dieu, ni qu'il a été envoyé par Dieu. Pour séduire il faut avoir une belle apparence.
On préfère chercher dans les écrits d'une foule de docteurs plutôt que dans la Parole de Dieu, mais il est vrai que lorsque l'on plonge les regards dans la Parole, on se voit tel que l'on est véritablement.
Si le diable se déguise en ange de lumière, ses envoyés (surtout de nos jours) font de même, ceci afin "de pouvoir séduire s'il était possible même les élus".
Il faut être porfondément enraciné en Jésus-christ et dans sa parole pour pouvoir discerner ces choses.
Ceux qui ne le sont pas et qui se laissent prendre sont ceux dont il est question dans 2 Timothée 3/6 : "Il en est parmi eux qui s'introduisent dans les maisons, et qui captivent des "femmes" d'un esprit faible et borné, chargées de péchés, agitées par des passions de toute espèce".
David.
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RépondreSupprimerBonjour David,
Il y a plusieurs sujets dans ce que tu exprimes ici sur lesquels j'ai un avis différent et je vais tenter de t'exposer la façon dont je vois les choses.
Commençons par le pardon.
Tu écris une phrase qui circule de plus en plus dans les milieux chrétiens, mais qui nous vient plus exactement de la psychanalyse (même si le vocabulaire l'a habillé de vêtements chrétiens) :
« « « il n'y a pas de pardon sans repentance. » » »
Or la Parole nous apprend que ce n'est pas exact. Le pardon a son origine dans l'éternité et se trouve donc présent bien avant que la repentance ne se manifeste. Nous le voyons dès le début de l'histoire humaine, lorsque Dieu fait des habits de peau à Adam et Eve pour les habiller, alors qu'aucune repentance ne s'exprime (Gen. 3. 21.).
Nous le voyons aussi dans le « signe » que Dieu met sur Caïn pour le protéger après le meurtre – sans repentance- de son frère Abel (Gen. 4. 15.)... nous le voyons manifesté pleinement en Christ à la croix, lorsqu'il intercédera pour ceux qui se moquent de Lui :
« Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font. » (Luc 23. 34.)
Nous verrons ce même pardon à l'oeuvre dans le premier martyre, lorsque Étienne ouvrira ainsi la porte du salut à ceux qui le lapident :
« Puis, s’étant mis à genoux, il s’écria d’une voix forte: Seigneur, ne leur impute pas ce péché! Et, après ces paroles, il s’endormit. » (Actes 7. 60.)
L'apôtre Paul qui avait approuvé ce meurtre ne manifestait pourtant aucune repentance à ce moment là. Cependant, je suis persuadé que sans le pardon d'Étienne, il n'aurait pas eu accès à la grâce de Dieu sur le chemin de Damas et ne serait pas devenu l'apôtre de Jésus Christ. Car l'Écriture nous apprend que les disciples du Christ ont le pouvoir redoutable non seulement de pardonner les péchés mais aussi de les retenir.
« Recevez le Saint-Esprit. Ceux à qui vous pardonnerez les péchés, ils leur seront pardonnés; et ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus. » (Jean 20. 22-23.)
Le pardon se décompose en deux parties.
Il y a la source : le pardon donné.
Il y a celui qui y boit : le pardon reçu.
Ce n'est pas parce que Dieu pardonne que le pardon est forcément reçu, mais si le pardon ne coule pas d'abord, personne ne pourra s'y abreuver. Il ne s'agit pas d'un investissement qu'on ne placerait que sur les « comptes rentables », mais il s'agit d'un des aspects de la nature même de Dieu. Car « Dieu est Amour » (1 Jean 4. 8.). Le pardon est une des facettes de cet amour et il est destiné à tous les hommes, « car Dieu veut que tous les hommes soient sauvés » (1 Tim. 2. 4.).
Celui qui a reçu cet amour, le manifestera avec la même gratuité qu'il l'a reçu. Il pardonnera sans conditions, car c'est de cette manière qu'il a lui-même été pardonné. Celui qui refuse de s'abreuver rend vaine la grâce de Dieu à son égard. cependant, la source du pardon coule toujours de la croix et aussi du coeur de ceux qui y ont bu...
Venons-en au deuxième sujet, qui concerne le discernement de l'identité spirituelle d'une personne.
RépondreSupprimerPersonnellement, je peux juger des actes et des paroles, mais je serais plus circonspect sur le discernement de l'identité spirituelle. Il m'est arrivé d'intervenir sur des blogs avec un « point PNN » (Pas Né de Nouveau), car il me semblait qu'on ne peut pas juger de la nouvelle naissance, à la volée, dans les détours d'un dialogue conflictuel et qu'il était un peu malhonnête de disqualifier quelqu'un en prétendant qu'il n'est pas un (vrai) chrétien, sous le seul prétexte qu'il avait exprimé des avis divergents...
En conclusion, j'éviterais de dire que quelqu'un n'est pas chrétien, mais il est du devoir de tout disciple de dénoncer les actes et les enseignements qui n'ont pas leur source dans les enseignements de la Parole
Le combat de la foi est un combat spirituel. Il n'est donc pas question de se battre contre des personnes (même déviantes), mais contre des puissances spirituelles mauvaises qui veulent entrainer les hommes avec elles dans l'étang de feu qui a été préparé pour leur jugement.
« Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes. » (Eph. 6. 12.)
Les déviations doctrinales et les fausses doctrines, ont commencées dès les débuts de l'histoire de l'Église, ce qui fait que nous avons dans les textes du Nouveau Testament tous les « vaccins » nécessaires contre les hérésies. Les résurgences actuelles sont déjà « traitées » dans les enseignements du Christ et des apôtres.
Il n'est donc pas très judicieux de s'attaquer aux personnes, car ce ne sont pas elles qu'il faut combattre, mais les « virus » (les fausses doctrines) dont elles sont porteuses. Ce qui est néanmoins faisable, pour éviter la propagation de fausses doctrines, consisterait à mettre en « quarantaine » ceux qui persistent à les apporter (Tite 3. 10.). Cependant, puisque ces personnes sont encore à Babylone, elle ne risquent pas d'infecter le Peuple qui est revenu rebâtir l'Autel sur ses bases...
La meilleure prophylaxie spirituelle consiste d'abord à sortir de Babylone pour retourner aux fondement initiaux, car soigner Babylone est impossible (Jer. 51. 9.)
La meilleur façon de combattre les hérésies consiste donc à apporter un enseignement équilibré, qui soit réellement fondé sur la Parole. Car les fausses doctrines se développent et prolifèrent sur le terrain de l'ignorance de la Vérité contenue dans l'Évangile.
A ce propos je prépare une étude sur la vraie délivrance par la foi, selon L'Écriture, pour clarifier un peu ce sujet qui a été confisqué d'un côté par les « clercs » et de l'autre côté par les « ministères de délivrances » de toutes sortes... Chacun peut, par la foi, avoir accès directement à la liberté en Christ et j'aimerais que ça se sache !
Pour ce qui concerne l'endurcissement des personnes mises en garde à de nombreuses reprises, mais qui ne veulent plus entendre que des approbations et des félicitations, j'en suis arrivé au même constat que toi : il s'agit d'un jugement de Dieu. Un endurcissement qui peut amener à tomber bien bas avant de reprendre le bon chemin. C'est en tout cas le dénouement que je souhaite... mais qui dépend de la capacité de chacun à s'humilier sous la main de Dieu...
En conclusion, je laisse à d'autres le désir de dénoncer nommément et systématiquement les personnes, et je préfère me battre sur le fondement de la Parole Divine. Car Elle a sa propre puissance en dévoilant les coeurs et en montrant la puissance de résurrection qui est au coeur de la Bonne Nouvelle de l'Évangile.
Jean-Luc B
Bonjour Jean Luc,
RépondreSupprimerC'est bien ce que j'avais dit à propos du pardon et de la repentance en trois ou qutre mots, mais je ne peux m'étendre sur tous les points par manque de temps.
Ce que j'ai voulu dire c'est que de même que la foi sans les oeuvres est morte, qu'il n'y a pas de salut sans repentance, il n'y a pas non plus de pardon sans repentance car la non repentance en annule l'effet. C'est comme si mourant de soif on m'apporte de l'eau à boire, si je la refuse je mourrai quand même.
Quand à Caïn je ne pense pas que Dieu lui ai vraiment pardonné car il est dit qu'"il s'éloigna de la face de l'Eternel" et encore "Malheur à eux ! car ils ont suivi la voie de Caïn, ils se sont jetés pour un salaire dans l’égarement de Balaam" puis "et ne pas ressembler à Caïn, qui était du malin, et qui tua son frère. Et pourquoi le tua–t–il ? parce que ses œuvres étaient mauvaises".
En tout cas s'il y a eu pardon, cela n'a rien changé pour lui.
L'identité spirituelle d'une personne ? "on reconnait un arbre à son fruit" et "Ce n’est pas un bon arbre qui porte du mauvais fruit, ni un mauvais arbre qui porte du bon fruit.
Car chaque arbre se connaît à son fruit. On ne cueille pas des figues sur des épines, et l’on ne vendange pas des raisins sur des ronces.
Ensuite il y a une différence entre dénoncer et attaquer. Je n'ai jamais dit qu'il fallait attaquer quiconque. Je suis bien d'accord sur le fait qu'il ne faut pas s'attaquer à la personne responsable d'un faux enseignement mais qu'il faut combattre ses fausses doctrines.
Cependant il me semble logique de dénoncer celui ou celle qui en est la cause, de même que l'apotre Paul a dénoncé ceux qui lui ont fait du mal sans les combattre pour autant. Veuillez bien noter aussi qu'il n'a pas non plus appelé la bénédiction de Dieu sur eux non plus.
David
Jean-Luc
RépondreSupprimerEn y réfléchissant, je pense que nous ne parlons pas de la même chose concernant le pardon, vu les cas que vous me citez (Adam et Eve, Caïn ect...).
Ce dont vous me parlez dans ces cas précis c'est la patience de Dieu qu'Il exerce au travers de sa miséricorde et de sa bonté.
Quand le Seigneur dit "pardonne leur car ils ne savent ce qu'ils font" c'était bien pour la rason indiquée, effectivement il s'agissait des soldats Romains qui ignoraient tout de Dieu.
Les pharisiens eux avaient les écritures, ils savaient ce qu'ils faisaient, ils n'avaient pas d'excuses tout comme les chrétiens d'aujourd'hui qui ont la Bible pour les éclairer.
Je faisais référence au pardon en tant que tel, celui qui mène au salut. Or, il ne peut y avoir de pardon sans repentance car le pardon s'obtient en Jésus-Christ, en Lui nous avons la rédemption par son sang et la rémission de nos péchés. Or, pour être en Christ il est d'abord nécessaire de se repentir et "sans effusion de sang il n'y a pas de pardon" (Hébreux 9/22) et "quiconque croit en Lui reçoit par son nom le pardon des péchés" (actes 10/43).
En effet, quand Dieu pardonne, cela veut dire non seulement qu'Il efface nos transgressions, mais aussi qu'Il les jette derrière Lui, Il ne les voit plus, Il ne s'en souvient plus.
Alors que dans les cas que vous citez Dieu a exercé sa bonté, sa miséricorde et sa patience. S'Il avait été question du pardon, Adam et Eve auraient été pardonnés, leur péché aurait été effacé et Dieu ne s'en serait plus souvenu, et puis cela n'était pas possible sans sacrifice comme nous l'avons vu plus haut.
C'est pour cette raison que plus tard, Dieu établira les sacrifices d'animaux, en attendant le sacrifice bien plus exellent de son fils Jésus-Christ.
Je voudrais aussi rajouter au sujet de l'identité spirituelle des personnes : "bien aimés, n'ajoutez pas foi à tout esprit; mais éprouvez les esprits pour savoir s'ils sont de Dieu, car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde" 1jean 4:1
J'espère que vous conviendrez de tout cela.
David.
Bonjour David,
RépondreSupprimerveux-tu dire que dans ton coeur tu ne pardonnes pas ''aux chrétiens'' qui portent de mauvais fruits car ils savent ce qu'ils font puisqu'ils ont la Bible pour les éclairer '' ?
Personellement, je crois que tous, ''romains'' comme ''chrétiens de nom'' ne savent pas ce qu'ils font, leur orgueil les aveuglant complètement et ne leur permettant pas d'être guidés par le Saint-Esprit, leur âme étant profondément malheureuse, captive d'un autre maître...
Carole
Bonjour Carole,
RépondreSupprimerJe suis obligé d'être bref mais :
Lisez bien ce que Jésus dira aux vierges folles. Il ne dit pas "Père pardonne leur car elles ne savaient pas ce qu'elles faisaient". Voyez aussi comment Il nomme les pharisiens : "race de vipères"," fils de la gehenne" ect. Par deux fois aussi Il va chasser les vendeurs du temple sans ménagement.
ce n'est pas là une attitude de pardon.
Regardez aussi l'exemple d'Ananias et Saphira qui ont menti à Dieu, l'apôtre Pierre a-t-il eut l'air de leur pardonner ?
Egalement Simon à qui Pierre répondit "que ton argent périsse avec toi puisque tu as cru que le don de Dieu s'acquérait à prit d'argent!
Il n'y a ni part ni lot dans cette affaire, car ton coeur n'est pas droit devant Dieu.
REPENS-TOI donc de ta méchanceté, et prie le Seigneur pour que la pensée de ton coeur te soit pardonnée, s'il est possible".
Trouvez-vous qu'il y a une expression de pardon dans ces exemples ?
On ne se moque pas de Dieu, ce qu'un homme aura semé, il le récoltera aussi. De quel pire châtiment pensez-vous que sera jugé digne celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, qui aura tenu pour profane le sang de l'allinace par lequel il a été sanctifié, et qui aura outragé l'Esprit de la Grâce?
Car nous connaissons celui qui a dit : A moi la vengeance, a moi la rétribution! et encore : le Seigneur jugera son peuple.
C'est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant." (Heb 10/29)
Pour répondre à votre question, je n'ai pas à pardonner à ceux qui se moquent de Dieu et qui en plus entrainent beaucoup d'autres avec eux dans leur chute. Car pour en arriver à ce point c'est qu'ils n'ont volontairement pas écouté les nombreux avertissements que le Seigneur leur a envoyé pour les faire revenir sur le droit chemin.
Pour le reste, Dieu les jugera lui même.
On a toujours parlé dans les églises du Dieu d'amour et on a toujours négligé les autres aspects, les autres facettes de sa personne.
Du reste, tout homme éclairé est responsable de ses actes devant Dieu car "Ta parole est une lampe, une lumière sur mon sentier" (Ps 119/105.
Nous avons aussi l'Esprit de Dieu qui nous éclaire.
Prenons l'exemple d'une voiture équipée de phares puissants (la Parole de Dieu) et d'un GPS infaillible (l'Esprit de Dieu) avec un tel équipement il est impossible de se perdre la nuit, (il faut pour cela bien sur obéir à Dieu, être toujours à son écoute).
Si vous vous écartez de la bonne route, l'esprit de Dieu va vous inciter à reprendre le bon chemin, si vous refusez d'obéir, vous allez vous égarer de plus en plus, et plus vous vous égarez et plus Dieu vous laissera vous égarer, (comme je l'ai dit plus haut avec l'exemple de pharaon) jusqu'au moment ou vous atteignez le point de non-retour, c'est le point où vous êtes tellement endurci qu'il est trop tard pour vous.
Je vous invite à méditer ce passage : "avec l'homme bon, tu te montres bon, avec l'homme droit, tu agis selon la droiture, avec celui qui est pur tu te montres pur, et avec le pervers tu agis selon sa perversité (Ps 18/26-27).
David
Finalement, tu as raison, David...
RépondreSupprimerles chrétiens qui refusent d'obéir, aveuglés par leur orgueil, n'auront pas d'excuse puisqu'ils ont eu les Ecritures....