Un enseignement adapté à la situation.



« Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux... (Dieu) fait toute chose bonne en son temps... » (Eccl. 3. 11.)


« Oui, libre à l’égard de tous, je me suis fait l’esclave de tous, pour en gagner le plus grand nombre... Je me suis fait tout à tous pour en sauver sûrement quelques–uns. » (1 Cor. 9. 19 et 22.)

Il y a de grandes rigidités dans le dogmatisme. Cette mauvaise habitude qui consiste à installer un dogme à une place fixe et à bien le boulonner pour qu'il ne bouge pas. Combien ont été blessés par cette manière de faire qui ne tient pas compte du contexte et qui heurte et sabre ceux qui ont le malheur de passer à portée de tir !
Nous en avons un triste exemple avec les « amis » de Job, qui vont apparemment discourir avec beaucoup de sagesse sur la justice de Dieu, mais qui démontrent dans les faits leur totale incapacité à discerne la réalité vivante qui se passe pourtant sous leurs yeux. Et le jugement de Dieu est très clair à leur sujet :
« vous n’avez pas parlé droitement de moi » (Job 42. 7.)
Parler droitement de Dieu implique donc de le faire avec le discernement de la situation, en comprenant en quel temps nous sommes et à qui nous nous adressons. Les amis de Job, ayant seulement des connaissances théoriques sur Dieu, mais n'ayant pas cette capacité à discerner la situation spirituelle de Job, ont fini malgré leurs bonnes intentions du départ, par devenir « des consolateurs fâcheux » (Job. 16. 2.)
Cette capacité à « discerner le temps » est indispensable pour tous ceux qui veulent parler de Dieu, enseigner, exhorter et soutenir. Vouloir aider les autres sans ce discernement, c'est comme vouloir opérer un malade avec les yeux bandés. C'est dangereux pour celui dont on s'occupe de cette façon et je déconseillerais donc fortement aux malades de se mettre dans les mains de quelqu'un qui manque de discernement !
« ce sont des aveugles qui conduisent des aveugles; si un aveugle conduit un aveugle, ils tomberont tous deux dans une fosse. » (Mat. 15. 14.)
C'est précisément cette incapacité à discerner le temps de la grâce qui a fini par opposer les docteurs de la Loi à Jésus.
« Hypocrites! vous savez discerner l’aspect de la terre et du ciel; comment ne discernez–vous pas ce temps–ci? » (Luc 12. 56.)
D'une façon générale, nous pouvons dire que nous sommes tous aveugles aux choses spirituelles et que nous avons donc tous besoin que le Christ nous ouvre les yeux. Mais nous pouvons remarquer en lisant les évangiles que le Christ ne guérit que ceux qui se reconnaissent aveugles, donc ceux qui nient cette réalité ne pourront malheureusement jamais voir les choses d'En Haut...
« Si vous étiez aveugles, vous n’auriez pas de péché. Mais maintenant vous dites: Nous voyons. C’est pour cela que votre péché subsiste. » (Jean 9. 41.)
« Comme il approchait de la ville, Jésus, en la voyant, pleura sur elle, et dit : Si toi aussi, en ton jour, tu connaissais les choses qui appartiennent à ta paix ! Mais maintenant elles sont cachées à tes yeux. » (Luc 19. 41-42.)

A la lumière de ces Textes nous comprenons qu'il est impératif de reconnaître devant Dieu et devant les autres notre incapacité à discerner les réalités spirituelles et qu'il est donc urgent de Lui demander un collyre pour que nous puissions voir et comprendre Sa volonté et les temps dans lesquels nous sommes.

« Répandre du vinaigre sur du nitre, C’est dire des chansons à un coeur attristé. »

Mais ... 

 « Comme des pommes d’or sur des ciselures d’argent, Ainsi est une parole dite à propos. » (Prov. 25. 20 et 11.)



Jean-Luc






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