L’appel de l’âme.



Extrait d’un sermon de John G. Lake

Dans mon ministère en Afrique du Sud (vers 1920), j’avais un prédicateur du nom de Von Vuuren. Ce nom signifie « Feu ». Von Vuuren avait d’abord été un boucher charcutier dans la ville de Johannesburg ; il sombra dans l’excès de consommation. Son médecin lui déclara : vous n’avez plus qu’une année à vivre. Sur ce, il renonça à sa boucherie et acheta une exploitation agricole à la campagne pour fournir à sa famille une source de subsistance. Après avoir quitté la ville. Il appris par une lettre de ses amis que beaucoup de gens de Johannesburg étaient baptisé dans la Saint Esprit (entre autres sa propre nièce), d’autres guéris, d’autres abondamment bénis, etc…

Von Vuuren pris la lettre, alla dans les champs, rampa sous un buisson d’épines, déploya la lettre devant Dieu et pria : « Dieu, si tu peux faire de telles choses pour les gens à Johannesburg, tu peux aussi faire quelque chose pour moi ici.
Je suis chrétien depuis 18 ans et j’ai prié et prié pour certaines choses qui ne se sont jamais produites. Seigneur, si d’autres peuvent être baptisés dans le Saint Esprit, moi sûrement aussi. Si le cœur d’autres personnes peut être purifié par la puissance divine, cette même puissance peut aussi me purifier. Si d’autres ont pus être guéris, alors tu peux me guérir aussi. »

Alors qu’il se donnait lui-même à Dieu, ayant ouvert son âme au Ciel, soudain l’Esprit descendit sur lui et il devint la personne la plus transformée que j’ai jamais connue !

Dieu se mouvait au travers de cet homme. Pendant 18 jours, il allait et venait comme couvert par l’ombre de l’Esprit de Dieu. Le Seigneur parlait constamment à son esprit, le dirigeant vers celui-ci ou celui-là, juges, avocats, hommes d’état et médecins, riches et pauvres. Quand il les trouvait, l’Esprit de Dieu lui communiquait des messages tels que, dans bien des cas, ces hommes tombaient à genoux et se mettaient à verser des larmes. Il raconta aussi que dix huit an durant, il avait prié pour une conversion réelle et une transformation de sa femme, sans succès. Mais ce matin là, quand le Seigneur l’eu baptisé dans son Esprit Saint, une prière nouvelle monta dans son cœur. Une nouvelle profondeur avait été touchée à l’intérieur de lui et, de cette grande profondeur intérieure jaillit une supplication nouvelle à Dieu.

Ce matin là, le cri vers Dieu toucha l’esprit de son épouse et, avant que Von Vuuren ait atteint leur maison, elle avait donnée son cœur à Dieu. En trois mois, toute sa famille –sa femme, onze enfants et lui-même- ont été immergés dans le Saint Esprit.

Dans un autre message, Lake mentionne qu’à cette occasion, Von Vuuren pria cette prière céleste et en très peu de temps, dix-neuf familles furent baptisées dans l’Esprit. Le Seigneur le rempli si bien de sa gloire qu’il s’entendit dire : « va à Pretoria, je te vais t’envoyer vers divers membres du parlement ». Il fut admis en présence du premier ministre de l’époque, Louis Botha. Botha eu l’occasion de raconter cela par la suite à John Lake en disant : « Lake, j’ai connu Von Vuuren depuis son enfance. Je l’ai connu comme un garçon téméraire et agité. Mais cet homme est venu à mon bureau et s’est tenu à 10 pieds de distance. Je levais les yeux vers lui et, avant qu’il commence à parler, j’ai commencé à être secoué, ma chaise cliquetait. Je suis tombé à genoux, j’ai mis ma tête sous la table du bureau et j’ai commencé à crier à Dieu. Il en avait la majesté. Il était surhumainement magnifique. »

Heureux les affamés !

La faim, le « désir » dont Jésus a parlé (car quand il parlait de désir, il parlait de l’appel de l’âme) ce désir n’était pas juste celui qui vient de l’homme « extérieur ». Certes il l’inclut aussi. Peut-être qu’au début, ce désir est simplement celui qui vient à la pensée naturelle, mais alors que les jours et les années passent, la soif d’obtenir mieux grandit dans l’être intérieur et rejoint l’appel à ce qu’il y a de plus profond dans notre nature humaine. C’est de ce désir dont Jésus a parlé quand il a dit : « heureux ceux qui sont affamés et assoiffés pour la justice, oui il seront rassasiés. » (Mat. 5. 6.)

L’œuvre spirituelle qui prend place à l’intérieur de l’homme réel, ce puissant désir de Dieu, ses voies, son amour, sa connaissance, sa puissance, fait pâlir toute autre chose qui devient secondaire.

Les chefs politiques parlent dans leur domaine de « l’intérêt suprême », pour eux, c’est l’Affaire qui s’impose d’elle-même au dessus de toutes les autres, la plus grande, la plus large, la plus importante pour l’intérêt de la nation. C’est « l’intérêt suprême », l’affaire prioritaire.

L’âme recèle en elle son intérêt suprême, son aspiration prioritaire. Et quand le désir de notre cœur spirituel est ainsi intensifié et qu’il absorbe toute votre énergie, alors, vous savez que le temps de la réalisation n’est plus très éloigné. Ce désir est porteur de la réponse. Il est un désir créatif !

Un jour, une femme m’a rendu le témoignage suivant. Elle avait été diagnostiquée sans espoir et allait devenir aveugle. Quelqu’un lui présenta vaguement la possibilité de recouvrer la vue par la puissance de Dieu. Cette femme ne fut guère enseignée à ce sujet, mais elle me raconta ceci : chaque jour, durant quatre ans, elle exprima le désir de son âme de voir à nouveau correctement. Pas seulement l’exprimer avec des mots, mais appeler le pouvoir de Dieu sur elle en sorte que la fonction visuelle soit recréée dans ses yeux. Au bout de quatre ans et demis, elle pouvait dire : « mes yeux sont aussi bons qu’ils l’étaient auparavant ».

Tel est la récompense de la persévérance d’un désir venant de Dieu et (italique ajouté par le traducteur) tourné vers Dieu. Est-ce que notre aspiration vers Dieu est continue ? Si oui, graduellement les forces divines s’alignent elles-mêmes sur cette vigoureuse aspiration. L’Esprit de Dieu opère à travers votre cœur, il est ainsi dirigé par cette aspiration et concentré sur un point focal précis que Dieu vous a mis à cœur ; il s’intensifie chaque jour à cause du désir constant d’obtenir (ndt : ce que le Seigneur approuve ce que vous demandiez, cf : 1 Jean 5. 14-15 ; voir aussi Jac. 4. 3-4!).

Cette concentration de l’Esprit de Dieu sur notre âme lui apporte, par la grâce de Dieu, tous les éléments nécessaires pour formuler, produire et accomplir le désir de notre cœur. Et, un beau matin, nous nous réveillons en découvrant que nous possédons ce que nous avions demandé !

Faim pour l’essentiel avant tout

Jésus a établi les hommes sur la véritable fondation. Beaucoup désirent seulement la santé, d’autres bénédictions temporelles. L’une et l’autre sont bonnes et convenables, mais béni soit Dieu, Jésus a fondé la personne humaine sur le seul fondement de départ correct : désirer premièrement le JUSTICE, celle de Dieu, en vue de devenir bénéficiaires du Royaume. « Cherchez premièrement le Royaume de Dieu et sa justice et toutes choses vous seront données en plus ». (Mat. 6. 33.)

Dieu connaît l’aspiration de son Esprit. D’une certaine manière, en étudiant notre propre esprit, nous comprendrons Celui de Dieu. L’appel de l’Esprit de Dieu est l’appel de la justice, l’appel de la vérité, l’appel de l’amour, l’appel de la puissance, l’appel de la foi.

Traduit par J. P. Besse dans « le lien des cellules de prière » (octobre-décembre 2009)

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