La sagesse de Dieu du Jardin d’Eden à la Nouvelle Jérusalem
Éliane
COLARD
(Message
1. donné au cours d’un séminaire Prophétique en Guadeloupe :
Mai
2014).
Ce
soir je vais parler de la façon dont Dieu a choisi de manifester sa
sagesse au travers de 3 réalités spirituelles distinctes qui vont
affecter le monde et toute la création. Nous verrons ensemble
comment s’articule le témoignage de cette Sagesse divine, au
travers du symbolisme des pierres précieuses recouvrant ces trois
réalités spirituelles. Nous verrons aussi de quelle manière
le chemin de cette sagesse décrit en même temps 3 étapes dans la
relation de Dieu à l’humanité, du commencement des temps jusqu’à
leur achèvement.
Il
est dit de cette Sagesse qu’elle
était au commencement avec Dieu ;
par
elle il a fondé la terre.
(Proverbes 3/19).
Elle est matérialisée par les pierres précieuses
présentes dans le Jardin d’Éden au commencement (Ézéchiel 28) et
dont le livre de l’Apocalypse dit quelles ornent les fondements de
la muraille de la Nouvelle Jérusalem, épouse de l’Agneau. Elle
est ainsi, présente au commencement de toutes choses mais également
à la fin au temps de leur consommation.
On
parle peu de l’Épouse, la Jérusalem Céleste; or c’est une
réalité que Dieu veut remettre à l’ordre du jour en ces temps
ci, car c’est la finalité
de l’église. Nous
verrons que la fin des temps sera marquée par la manifestation
croissante de deux femmes qui seront toutes deux des émanations de
l’église : l’Épouse et la Prostituée.
L’une aura tiré sa croissance de façon permanente du Vrai Cep,
tandis que l’autre se sera au fil du temps laissée tenter par le
fruit d’un faux Cep.
Certains
chrétiens ne sont pas conscients du fait que l’Épouse de l’Agneau
(Apoc. 21) est le but et la finalité de Dieu depuis la tragédie de
la chute et du péché au jardin d’Éden. Pourtant c’est bel et
bien là, l’aboutissement de notre marche avec Dieu : être
l’Épouse préparée que Jésus viendra prendre pour être avec Lui
quand les temps seront consommés. C’est l’aboutissement de
l’œuvre de rédemption en Christ qui est de nous ramener à la
communion parfaite rompue dans le Jardin d’Éden. Et tout ce qui est
donné dans la Bible pour notre instruction et notre édification
converge vers ce seul but.
En
effet, alors que tout a commencé dans un Jardin, la Révélation de
Jean (l’Apocalypse) nous montre que tout finira dans une Ville
appelée l’Épouse de l’Agneau, qui sera l’habitation de Dieu au
milieu des hommes, réalisation suprême de L’Emmanuel : Dieu
avec nous.
Les
pierres précieuses de la sagesse divine dont je vais parler
concernent la connaissance spirituelle. Il s’agit de la vraie
Science des Mystères qui lorsqu’elle concerne l’église,
comme nous le verrons plus loin, intègre aussi des dons de Dieu pour
la croissance et l’édification du Corps de Christ dans la vérité.
Un de ces mystères
comme nous le verrons est le Christ dont Paul dit qu’Il
est le mystère
de Dieu
dans lequel sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la
science
(Colossiens 2/3).
Les
pierres précieuses de la sagesse de Dieu.
Ces
pierres précieuses sont décrites de façon précise et quasi
similaire dans 3 textes de la Bible : Ezéchiel 28, Exode 28 et
Apocalypse 21.
Les
pierres décrites en Ezéchiel 28 sont : sardoine,
topaze,
diamant,
chrysolithe,
onyx,
jaspe,
saphir,
escarboucle,
émeraude.
Celles
décrites en Exode 28 sont : sardoine,
topaze,
émeraude,
escarboucle,
saphir,
diamant,
opale, agate, améthyste,
chrysolithe,
onyx,
jaspe.
Et
enfin, les pierres décrites en Apocalypse 21 sont : jaspe,
saphir,
calcédoine, émeraude,
sardonyx, sardoine,
chrysolithe,
béryl, topaze,
chrysoprase, hyacinthe, améthyste.
Ézéchiel 28 montre une partie de ces pierres recouvrant un Chérubin, un être
angélique qu’ Ésaïe décrira comme un astre
brillant,
fils
de l’aurore.
Ensuite Exode 28 évoque la présence de ces pierres sur le Pectoral
du souverain Sacrificateur de l’Ancienne Alliance. Enfin, on
trouvera également de ces pierres sur les fondements de la Jérusalem
Céleste décrite à Jean comme étant l’Épouse de l’Agneau.
La
présence des pierres en ces divers endroits ainsi que leurs
caractéristiques, revêtent une importance capitale qui doit
absolument nous interpeller :
Le
Chérubin d’Ézéchiel 28, possède 9 de ces pierres précieuses,
alors que le Pectoral du souverain sacrificateur et les fondements de
la Nouvelle Jérusalem en possèdent respectivement 12.
Par
ailleurs, les fondements de la Nouvelle Jérusalem et le Pectoral du
souverain sacrificateur de l’Ancienne Alliance partagent 7
pierres
communes, alors que le Chérubin n’en possède que 6
de communes avec les deux autres. En outre, certaines pierres
présentes sur le chérubin, sont absentes de la Nouvelle Jérusalem,
tout en étant présentes sur le Pectoral de l’ancienne Alliance.
De même, certaines pierres de la Nouvelle Jérusalem sont absentes à
la fois du Chérubin et du Pectoral du souverain sacrificateur.
Enfin, si les 9 pierres présentes sur le Chérubin se retrouvent en
totalité sur le Pectoral, celui ci en possède 3 de plus que Dieu
n’avait pas octroyé au Chérubin.
Tous
ces détails, loin d’être anodins, sont pleinement significatifs
en ce qui concerne le plan de Dieu dans la création et pour
l’humanité ainsi que Son but au travers des deux Alliances.
Ces
pierres évoquent dans leur ensemble toute la connaissance
spirituelle
mise à disposition dans la création dans le but de la mettre en
présence des vertus de la divinité. C’est à cause de cela que
Paul dira aux Romains que les perfections invisibles de Dieu sont
perceptibles dans la création au point que les hommes sont coupables
de ne pas y reconnaitre la marque d’un Créateur.
Ces
pierres sont comme un témoignage
de la sagesse de
Dieu en ce sens qu’elles sont là pour donner à l’homme de
« connaitre »
Celui qui habite une lumière inaccessible et à qui appartiennent
l’honneur et la puissance éternelle. C’est pour cela que nous
voyons qu’elles sont présentes dès le commencement dans le Jardin d’Éden où Dieu se rencontrait avec l’homme, là où avait lieu
le contact entre le naturel et le spirituel, entre le terrestre et le
céleste. C’est ce que nous révèlera le texte d’Ézéchiel 28 ;
le livre de la Genèse ne nous donne pas tous ces détails mais cela
n’a pas d’importance puisque nous les retrouvons ailleurs dans la
Bible.
Je
vais un instant m’arrêter à la symbolique des chiffres concernant
ces pierres présentes en ces 3 lieux.
Dans
la Bible, généralement le chiffre 7 parle de la perfection, le 12
du gouvernement divin, le 6 de l’humanité dans la création et le
9 du rejet.
Les
6 pierres partagées à la fois par le Chérubin, le Pectoral du
souverain Sacrificateur et la Nouvelle Jérusalem évoquent la
sagesse de Dieu, ses qualités invisibles, sa puissance éternelle et
sa nature divine révélées de tous temps dans et à la création
pour que celle-ci le connaisse et le glorifie comme le Créateur de
toutes choses..
Les
7 pierres communes au pectoral et à la Jérusalem Céleste sont des
pierres de sagesse représentant les perfections
invisibles
de Dieu révélées à ceux qu’Il a choisis afin qu’ils Le
connaissent et Le glorifient comme Dieu.
Le
pectoral et la NJ possèdent 12 pierres mais qui ne sont pas toutes
exactement les mêmes ; néanmoins, ce nombre de 12 parle de la
sagesse de Dieu dans son gouvernement au
milieu de son peuple; gouvernement qui va être différent dans sa nature
et sa vocation selon qu’il s’agira de l’Ancienne ou de la Nouvelle Alliance. C’est pourquoi si le Pectoral du souverain
sacrificateur et la Nouvelle Jérusalem possèdent tous deux 12 pierres
précieuses, 5 des pierres de la NJ ne seront pas retrouvées sur le
Pectoral pour une raison relative à la vocation de la Nouvelle
Alliance et aux caractéristiques propres de la Nouvelle Jérusalem.
Le
Chérubin qui possède 9 pierres, fut rejeté de la présence de Dieu
dans le Jardin, comme nous le verrons plus loin, à cause de son
orgueil et sa prétention à être l’égal de Dieu. Mais les
pierres précieuses dont il avait été revêtu sont des pierres qui
portaient au commencement l’empreinte de qualités et vertus
divines et recélaient des propriétés spirituelles bienfaisantes.
Elles indiquaient qu’une partie de la sagesse divine avait été
déposée en lui. Ézéchiel 28 dit de cet être angélique qu’il
était plein
de « sagesse »,
parfait en beauté.
Au
travers de ces 3 textes et des 3 réalités spirituelles, nous
verrons l’évolution de l’expression de la sagesse de Dieu du
jardin d’den à la Nouvelle Alliance en passant par l’Ancienne
Alliance.
1 : La
sagesse de Dieu dans le jardin d’Éden
En
plusieurs endroits, la Bible mentionne le fait que la Sagesse était
avec Dieu au commencement, avant la fondation du monde. Elle était
là dans le Jardin d’Éden avant que Dieu n'y fasse entrer l’homme
Adam ; car celui-ci fut créé sur la terre avant d’être
admis en Eden. Le Jardin d’Éden était le lieu où Dieu et l’homme
pouvaient se rencontrer : un lieu où ce qui était naturel,
physique, matériel pouvait évoluer en connection avec le spirituel.
Un lieu hybride où ces deux dimensions pouvaient interagir. Ce qui
n’était pas possible sur la terre qui représentait le monde
physique et naturel sous tendu uniquement par les lois physiques de
la création. Dans le paradis régi par des lois spirituelles,
l’homme était doté de facultés à la fois naturelles et
spirituelles : ses sens étaient développés dans les deux
dimensions son esprit étant en communion avec le Dieu qui ne peut se
rencontrer qu’en esprit puisqu’Il est Esprit.
Les
deux arbres « au milieu » du Jardin
Au
commencement, il y avait au
centre du jardin,
l’arbre de la Vie, mais aussi l’arbre de la connaissance,
représentant à eux deux tous les éléments de la sagesse divine
(la connaissance spirituelle). Et il nous est montré là comment une
partie de cette sagesse présente dans le Jardin fut pervertie. En
effet nous voyons la présence en ce lieu de quelque chose qui
n’aurait pas du s’y trouver du moins dans l’état de la
description qui en est faite : il s’agit de l’arbre de la
connaissance du bien et
du mal.
Les
deux arbres se trouvaient dans un positionnement central
en Eden « au
milieu du Jardin »
parce que tous deux devaient au départ servir le même but tout en
ayant des vocations différentes : ils étaient tous deux
décrits comme « l’arbre
au milieu
du jardin » :
notez bien que c’est ainsi qu’Eve désigne au serpent l’arbre
de la connaissance, en répondant à sa question pernicieuse touchant
à l’interdiction divine, alors qu’il était clair que ce lieu
« au
milieu du jardin »
correspondait également à l’emplacement de l’arbre de vie.
C’est parce que ces
deux arbres représentaient au commencement deux aspects d’une même
réalité permettant d’entrer en connection avec le monde
spirituel par
la connaissance spirituelle ; car Dieu est Esprit et dans le
Jardin l’homme le rencontrait en esprit ; le vêtement de
gloire dont il était revêtu lui permettait de supporter la gloire
de Dieu sans craindre d’être foudroyé. Mais à cause de sa
désobéissance c’est la première chose dont il fut privé
(Rom.3/23). Il fut vêtu après cela d’un autre type de vêtement :
un vêtement qui correspondait à son état de déchéance, un
vêtement non plus spirituel, céleste, glorieux et incorruptible,
mais charnel, terrestre, naturel et corruptible : des peaux de
bêtes.
Parce que l’homme était devenu comme les autres créatures non
vivifiées par le souffle de l’Esprit de Dieu, un être animal
psychique.
L’un
des deux arbres représentait la connaissance à l’état brut, une
science déconnectée de sa source et de son but, alors que l’autre
représentait la sagesse en tant que source génératrice et but de
toute connaissance. L’un disait : « voici ce que c’est
que la sagesse et la connaissance ; alors que l’autre disait :
« voici qui
est la connaissance et la sagesse ».
Par
l’absorption du fruit de l’arbre de la vie, la connaissance était
centrée sur la personne même de Dieu. Jésus dira plus tard que la
Vie éternelle c’est qu’ils te « connaissent »
toi le seul vrai Dieu,
il dira aussi qu’il est venu afin de faire connaitre le Père.
C’est parce que par l’arbre de la vie l’homme entre dans la
connaissance intime de Dieu. L’homme devait passer par cet arbre
pour s’approprier ce que Dieu voulait lui communiquer, c’était
Le chemin et c’est aussi ce que Jésus dira de lui-même : il
est le chemin.
Quant
à l’autre arbre, il n’était pas appelé à être celui dont
l’homme devait se nourrir. Il n’avait d’autre but que de
glorifier Dieu en étant un témoignage
de ses vertus et qualités.
La
perversion de l’arbre de la connaissance
Tout
ce que Dieu a créé au commencement était bon, Dieu n’a pas créé
le mal ; or dans le jardin se trouvait cet arbre de la
connaissance du bien et
du mal.
Sa présence était le signe qu’une perversion était entrée dans
l’œuvre de Dieu ; et cela avant même qu’Adam pénètre
dans le Jardin. Quelque chose s’était passé entre le moment où
Dieu avait pris conseil d’y faire entrer l’homme et le moment où
celui-ci y était entré de façon effective. Cet évènement est
précisément la rébellion du Chérubin couvert des 9 pierres
précieuses dont parle Ezéchiel 28/ 12- 17.
Ce
texte nous apprend qu’il fut en effet un temps où cet être
angélique de toute beauté et revêtu de 9 pierres précieuses
vivait en Eden auprès de la montagne de Dieu, au
milieu des pierres étincelantes
et faisait
la joie de Dieu.
Il n’est pas parlé de la présence de l’homme en ce lieu à ce
moment là, et on a l’impression d’une symbiose et d’un amour
partagé entre cet être et Dieu son créateur.
Comment
l’arbre de la connaissance bon à l’origine a-t-il pu être
perverti ? Des éléments donnés par Esaïe 14 et Ezéchiel 28, nous
comprenons que le Chérubin n’a pas apprécié le projet de Dieu de
faire entrer l’homme dans Sa présence en Eden. Il fut jaloux de la
gloire de Dieu mais aussi de l’homme qui était le couronnement de
la création divine et à qui était destiné ce lieu de toute
beauté : Eden. Il venait de comprendre que ce
n’était pas pour les anges que Dieu avait créé le monde et le
Jardin, mais pour l’homme. Hébreux
2/ 5 dit que ce n’est pas aux anges que Dieu a soumis ce monde-ci
ni celui à venir, mais aux hommes. En effet, tout ce que Dieu a créé
est pour l’homme, et cela comprend aussi le monde angélique qui
avait pour but d’être aux ordres de Dieu pour servir les hommes.
Donc
l’arbre de la connaissance était un bon arbre au départ car Dieu
n’est pas l’auteur de l’ivraie ; souvenons-nous de la
parabole, c’est un ennemi qui en était l’auteur disait Jésus.
Cependant, Dieu n’a pas arraché l’ivraie à ce moment-là, il y
aura un temps pour cela. Et comme cela se vérifiera toujours, Dieu
utilise l’adversaire pour éprouver ses créatures : ce sera
toujours le but de l’adversité que nous vivons souvent comme une
contrariété, mais d’où Dieu parviendra toujours à tirer
quelque chose de bon pour ceux qu’Il appelle : Rom 8/ 28. Et
Paul dira qu’avec l’épreuve ou adversité, Dieu prévoira aussi
par avance le moyen d’en sortir. Et en l’occurrence, ce moyen
était déjà dans le Jardin : l’arbre de vie : le
rédempteur était déjà présent, Le vrai Cep dont la sève devait
ramener la vie et les feuilles servir à la guérison des nations.
Lucifer
le porteur de lumière devient Satan l’adversaire.
Le
nom du Chérubin était Lucifer. Nom qui signifie « porteur
de lumière »
non mentionné en tant que tel dans la Bible courante, sinon dans la
Vulgate. Il tire sa signification du terme porteur
de lumière
mentionné en Ésaïe 14 : c’est ‘l’astre
brillant, fils de l’aurore’.
Ce sont les Romains qui le nommaient Lucifer : autre nom de
l’étoile du matin ; et pour eux il représentait le dieu
des lumières et de la connaissance.
En hébreu l’astre brillant se dit HêYLêL et
signifie bien « porteur de lumière », ce qui était sa
vocation à l’origine. Mais
à cause de sa jalousie et son orgueil, il s’est rebellé et opposé
à Dieu. Ézéchiel dit de lui qu’il était intègre
dans ses voies quand il fut créé jusqu’au jour où l’iniquité
fut trouvée en lui.
Et il est devenu Satan, terme qui signifie adversaire,
ennemi. Et il sera toujours l’adversaire de tout ce qui fait la
joie de Dieu, objet de son affection c'est-à-dire l’homme.
Pierres
perverties/sagesse corrompue : arbre de la connaissance souillé.
Dans
le texte d’Ézéchiel 28 : il était dit d’une part que le
Chérubin était plein de sagesse (verset 12), puis qu’il
avait corrompu sa sagesse
(verset 17).
Les
pierres de sagesse recouvrant le chérubin étaient aussi tombées
avec lui dans sa chute pour devenir une sagesse pervertie. Satan
avait été jeté hors du Jardin d’Éden, mais la trace de sa
perversion était restée et l’arbre de connaissance (bon au
départ) en portait désormais l’empreinte. A
ce moment-là cet arbre est devenu l’arbre de la connaissance du
bien et du mal :
un arbre touché par la perversion et l’iniquité, raison pour
laquelle Dieu a interdit à l’homme d’en manger.
La
vie ou la mort au centre du Jardin
Les
deux arbres situés au milieu du jardin, et destinés au départ à
servir le même but, étaient devenus à cause de la perversion de
Satan, deux portes d’entrée différentes et opposées pour un
contact avec le spirituel. Deux voies distinctes de connaissance
surnaturelle. L’une donnant accès à la vie (la vie éternelle :
la connaissance de Dieu), l’autre constituant une entrée par
effraction dans le domaine des choses cachées et donnant la mort.
Dieu n’avait pas prévu que l’homme s’approprie la connaissance
de cette façon. Il voulait que l’homme reçoive la connaissance
spirituelle par le biais de l’arbre de la vie en connection avec le
vrai Cep.
La
connaissance n’est pas mauvaise en soi, tout dépend de la façon
dont on se l’approprie et qui
elle glorifie. L’arbre de la connaissance touché par la perversion
ne glorifiait plus Dieu.
Tout
en laissant l’arbre perverti dans le Jardin, Dieu n’a pas permis
à l’homme d’y toucher. Mais Satan était saisi de jalousie
envers l’homme, objet de l’amour de Dieu. Il voulait être le
seul objet d’admiration, comme je l’ai dit il fut jaloux de
l’amour de Dieu pour une autre créature c’est une des
raisons pour lesquelles il était tombé dans l’iniquité et avait
été déchu de sa place et chassé de la montagne de Dieu. Puis il
avait entrainé d’autres anges dans sa rébellion. Il s’agit des
puissances, dominations et autorités du monde céleste créées
bonnes par Dieu et pour Dieu comme nous le dit Paul dans la lettre
aux Colossiens (Col. 1/16), mais qui se sont éloignées de leur
vocation et devenues à cause de cela des puissances du mal contre
lesquelles Paul dira aux Ephésiens (Chap. 6) que nous avons à
lutter.
Donc,
jaloux que l’homme ait été admis en ce endroit d’où il avait
été chassé, Satan a poussé l’homme à court-circuiter
l’interdit afin de l’attirer dans sa chute pour lui faire
partager son sort. Il est appelé le séducteur
et le tentateur,
parce que depuis ce moment là et jusqu’à la fin, tout ce qu’il
fera aura pour but de pousser l’homme à partager son destin qui
est l’étang de feu préparé pour lui et tous ceux qui l’auront
suivi (Apoc. 19, 20 et 21).
Après
en avoir mangé, l’homme fut coupé de la communion avec Dieu,
privé de l’arbre de la vie, et la lumière dont il jouissait est
devenue ténèbres et il fut privé du vêtement qui lui permettait
de supporter la présence de la gloire divine.
En
dehors de l’arbre de vie, toute connaissance spirituelle plonge
dans les ténèbres de la mort. Le dévoilement des choses cachées
provenant de l’arbre de la connaissance du bien et du mal n’est
pas la révélation mais l’occultisme : une science des
mystères qui s’acquiert par effraction, et fait plonger l’âme
et l’esprit de l’homme dans d’épaisses ténèbres qui le
coupent de la communion avec Dieu : c’est la mort qui n’est
pas uniquement physique mais spirituelle.
Signification
des 9 pierres précieuses attachées à Satan.
Ces
9 pierres précieuses attachées à Satan lui confèrent non
seulement une certaine sagesse et connaissance spirituelle, mais
encore une part non négligeable de puissance spirituelle. La bible
parle en de nombreux endroits de la puissance de Satan :
puissance d’accomplir des signes et prodiges mensongers qui sont
une contrefaçon des vrais dons de Dieu (2 Thes 2/9). Il en a
manifesté avec Jannès et Jambrès les magiciens du Pharaon au temps
de Moïse. Mais il est utile de préciser que les signes et les
prodiges ne sont pas réservés à Satan. Daniel nous dit que c’est
le Dieu des cieux qui opère des signes et des prodiges, et c’est
pourquoi ceux de Satan sont considérés comme mensongers.
Les
signes et prodiges de Dieu ont des buts entièrement différents de
ceux de Satan.
Il est dit qu’ils sont destinés à appuyer
le témoignage de la parole de Dieu :
Hébreux 2/ 4 ainsi que Marc 16. Paul dira aux Corinthiens que les
juifs demandent des signes et les grecs de la sagesse, mais que lui
prêche Christ crucifié scandale pour les juifs, folie pour les
païens mais puissance
et sagesse de Dieu pour
ceux qui sont appelés. C’est là le fruit de l’arbre de vie dans
toute sa substance : à la fois la vraie puissance et la vraie
sagesse de Dieu révélée aux hommes : mais c’est en Christ
qu’elles se trouvent. Et cette sagesse là était la botte secrète
de Dieu cachée à Lucifer comme nous le verrons plus loin quand je
parlerai de la pierre manquante que cet ange déchu n’avait pas
reçu parmi toutes celles dont il fut couvert : l’Améthyste
une pierre symbolisant la gloire de la royauté et dont la
particularité est d’être marquée par l’humilité.
Ces
9 pierres précieuses sur le chérubin sont devenues par leur
perversion, des contrefaçons des 9 dons spirituels décris dans la
Bible en 1 Corinthiens 12 : 9 dons spirituels qui constituent
des « arrhes » de l’Esprit dont Dieu dote le Corps de
Christ pour lui permettre d’évoluer sur la terre dans une
communion spirituelle restaurée en attendant le temps de la
connaissance parfaite qui viendra lorsque l’incorruptibilité
prendra définitivement la place de la corruptibilité.
Mais
les 9 pierres précieuses de Satan qui représentent toute la sagesse
et la connaissance en sa possession, sont devenues 9 dons spirituels
de ténèbres qu’il confie à son tour à ceux qu’il séduit et
qui le suivent. Il ne cessera de tenter les hommes comme il a fait
avec le premier Adam. Il les séduira par la convoitise d’une
connaissance cachée d’où le terme « occultisme ».
C’est une connaissance proposée aux hommes sans que la volonté de
Dieu en soit à l’origine ; malheureusement, ceux qui
cèderont à sa séduction connaitront le même sort que lui. Et
c’est ce qu’il vise. Pervertir l’humanité en le privant de la
vocation que Dieu lui adresse.
La
pierre manquante :
l’Améthyste ! Gloire impériale et humilité.
Symbole
de la Pierre ‘précieuse et choisie », Pierre angulaire de
toute la Maison de Dieu, l’Améthyste,
présente à la fois sur le pectoral du sacrificateur et les
fondements de la Nouvelle Jérusalem, est absente du Chérubin. Dieu
dans sa sagesse n’a pas doté ce dernier de cette pierre précieuse.
Et il y a une raison à cela. Cette pierre était exclusivement
réservée à ceux qui étaient chargés de véhiculer les
perfections
invisibles de Dieu (7 pierres communes au Pectoral et à la NJ)
et non pas uniquement ses qualités
invisibles (les 6 pierres communes aux 3). Les dons de Dieu placés
sur le Chérubin portaient en eux même dès l’origine la marque de
l’imperfection ; et avec la chute de Lucifer, ils ont porté
la marque de la flétrissure.
Cette
pierre, l’Améthyste, n’était destinée qu’à ce qui était
appelé à être l’instrument et la finalité de Dieu dans la
création. Elle est emblème de gloire impériale, et symbolise à
cause de cela la royauté
de Dieu,
titre que le Chérubin avait voulu dérober au Créateur en voulant
usurper son trône (Ez 28 et Esaïe 14).
L’améthyste
parle aussi de la gloire
du Fils de l’homme.
N’oublions pas que la bible dit que le mystère du fils de l’homme
avait été caché aux anges. Le souverain sacrificateur représentant
Jésus vrai souverain Sacrificateur des biens à venir dans la
nouvelle alliance, était revêtu de cette pierre, car même si ce
mystère était caché dans l’ancienne alliance, celle-ci la
portait en germe. Cette pierre se retrouve sur les fondements de la
Nouvelle Jérusalem car elle est appelée à refléter la gloire de
Dieu et de l’Agneau.
Une
autre particularité de l’Améthyste parmi toutes ces pierres de
sagesse, est qu’elle représente l’humilité
qui précède la gloire, une caractéristique du fils de l’homme qui
a confondu les ténèbres; de sorte que Paul dira que si
les chefs de ce siècle avaient connu cette sagesse ils n’auraient
pas crucifié le Seigneur de Gloire ;
la gloire du Fils de Dieu était cachée dans son humilité :
Emmanuel c’est Dieu qui se faisait homme : celui qui se
rendant inférieur aux anges prit forme humaine afin de sauver
l’humanité. Parce qu’il s’est abaissé à cette condition ,
Il a été souverainement élevé et a reçu un nom au dessus de tout
autre nom afin qu’au nom de Jésus tout genoux fléchisse…Hébr
2/ 9 dit aussi que :«
celui qui a été abaissé pour un peu de temps au dessous des anges,
Jésus, nous le voyons couronné de gloire et d’honneur à cause de
la mort qu’il a soufferte ; à cause de cette mort il fut
élevé à la perfection….
L’améthyste
est pour toutes ces raisons, une pierre qui ne pouvait se retrouver
sur Lucifer dont l’orgueil précisément précipita la chute.
Le
fait que la totalité des pierres du chérubin se retrouve sur le
Pectoral est parfois générateur de confusion sur la source de la
spiritualité à laquelle on fait face. C’est pourquoi il ne faut
pas se fier à l’apparence des choses en matière de spiritualité ;
la ligne de démarcation est ténue si on se tient à une sorte de
fonctionnalité pragmatique. Les dons spirituels se ressemblent tout
en étant très différents. Satan a la capacité de produire en
apparence tous les 9 dons spirituels décrits par Paul. Il s’agit
de connaissance spirituelle or celle-ci depuis la chute de Lucifer,
n’est pas uniquement de source divine : et les deux sources
provenant des deux arbres subsisteront côte à côte jusqu’à la
destruction de Satan, du mal et de la mort.
Cependant
si les 9 pierres du chérubin se retrouvent en totalité sur le
Pectoral, nous constatons que le pectoral en comporte 3 de plus qui
portent le nombre au complet quant à ce qui doit représenter le
gouvernement divin au milieu des hommes. C’est parce que Dieu a
prévu pour les humains une vocation supérieure à celle des anges.
Comme j’ai dit plus tôt c’est aux hommes que Dieu a prévu de
soumettre le monde, et le nombre de ces pierres sera le signe de
cette vocation réservée à un peuple choisi qui fera la
démonstration sur la terre de la sagesse divine. Nous verrons
comment s’articule la démonstration de cette sagesse au travers
des deux alliances. Deux
alliances mais deux finalités dans la démonstration de la sagesse
divine.
2 : La
sagesse de Dieu dans l’Ancienne Alliance
Urimn
Thummim et les 12 pierres précieuses du Pectoral du souverain
Sacrificateur.
Dans
l’Ancienne Alliance conclue entre Dieu et le peuple d’Israël, le
Pectoral, vêtement porté par le souverain sacrificateur, comportait
12 pierres précieuses.
Exode
28/28 nous apprend aussi que ce Pectoral était étroitement attaché
à l’Ephod où se trouvaient enchâssées 2 pierres d’Onyx
gravées aux noms des 12 tribus d’Israël, à raison de 6 noms sur
chacune de ces 2 pierres qui représentaient l’Urim et le Thummim.
Il s’agissait de deux pierres
de Connaissance
par
le moyen desquelles le sacrificateur recherchait pour le peuple la
volonté de Dieu. Ces 2 pierres étaient le pendant des 12 pierres
précieuses du Pectoral. Elles constituaient des « instruments
de Révélation » donnés au peuple et par lesquels le
sacrificateur consultait Dieu.
Ces
deux mots Urim et Thummim, ont pour signification : « lumières
et perfections ».
Ils ont été diversement nommés « les
lumières et la perfection,
les
brillants et les parfaits,
la
doctrine et le jugement,
la
déclaration et la vérité,
ou encore la
manifestation et la vérité »,
manifestation étant entendu comme ce qu’on nomme
« théophanie » : Dieu qui se révèle.
Toutes
ces pierres présentes sur les vêtements du souverain sacrificateur
de l’Ancienne Alliance faisaient partie des pierres
étincelantes
présentes dans le jardin d’Eden : la Bible (Ézéchiel 28)
n’en donne pas le nombre précis.
Cette
sagesse de Dieu révélée dans l’Ancienne Alliance sera
sensiblement différente de celle révélée plus tard dans la
Nouvelle Alliance ; raison pour laquelle même si la Nouvelle
Jérusalem comporte elle aussi 12 pierres, certaines ne seront pas
les mêmes que celles présentes sur le souverain sacrificateur. Mais
7 pierres leur seront communes, ce sont celles qui représentent 7
colonnes fondamentales de sagesse (Prov 9) établissant un contact
de Dieu avec l’humanité au travers d’un peuple. Dieu inaugurant
ainsi l’établissement de sa maison au milieu des hommes. 7
colonnes qui devaient constituer une ébauche, sorte de maquette de
l’édifice à venir et dont la pierre angulaire est le Christ
Sagesse plénière de Dieu encore cachée, dont le temps de la
révélation n’était pas encore venu.
La
configuration du Pectoral fait penser à celle de la Nouvelle
Jérusalem : un
carré avec 4 côtés égaux,
la longueur étant égale à la largeur. Et de même que le pectoral
du souverain sacrificateur comportait 4 rangées de 3 pierres, les
pierres de la Nouvelle Jérusalem sont disposées sur les fondements
de sa muraille à raison de 3 pierres par côté de la muraille
puisque celle-ci forme un « carré de 4 côtés égaux ».
Et ce n’est pas un détail insignifiant car l’Ancienne Alliance
et ses éléments étaient une ombre pédagogique devant enseigner
sur la réalité de biens à venir et plus excellents que Dieu tenait
en réserve pour ses élus et attendant d’être révélés au temps
prévu.
Pierres
précieuses et connaissance surnaturelle dans l’Ancienne Alliance
L’ensemble
des pierres attachées au vêtement du souverain sacrificateur (Éphod
et Pectoral) mettaient celui-ci en contact avec la volonté divine
afin qu’il la fasse connaitre
au peuple.
Les
pierres présentes sur l’Éphod faisaient que celui-ci était
considéré comme vêtement
de la prophétie.
Ces deux pierres d’Onyx (Urim et Thummim) résumaient l’ensemble
des vertus présentes dans les 12 pierres du Pectoral et qui
permettaient pour cette raison, un contact entre le spirituel et le
naturel, entre le visible et l’invisible, le terrestre et le
céleste.
Elles
permettaient un début d’ouverture par la brèche dans les cieux
que Jacob avait vue au travers du songe de l’échelle. Brèche qui sera finalisée en devenant une
porte avec la venue de Jésus (parole donnée à Nathanaël en
rapport avec l’échelle de Jacob : Jean 1/ 51). Depuis la
fermeture du chemin de l’arbre de vie et la rupture de
communication entre le ciel et la terre, les hommes ont toujours
voulu dresser une telle échelle afin de percer les mystères des
cieux ; c’est dans ce but qu’avait été construite la tour
de Babel. Mais toutes ces tentatives étaient vouées à l’échec
car l’homme en était l’initiateur et pour un but qui n’avait
rien à voir avec la gloire de Dieu.
Avant
le don d’Urim et Thumimm, c’est par des songes que Dieu
établissait le contact pour faire connaître ponctuellement
sa volonté à des hommes choisis individuellement : Abraham,
Isaac, Jacob. Mais par le don de ces deux instruments de
connaissance, Dieu faisait une brèche dans les cieux toujours pour
un contact ponctuel, mais non plus avec des hommes pris
individuellement mais désormais avec tout un peuple au travers d’une
prêtrise établie en son sein (Prophétie de Moïse sur Levi). L’une
de ces deux pierres symbolisait les perfections
représentées par les 7 pierres/ colonnes de sagesse du Pectoral,
tandis que l’autre symbolisait la lumière.
L’Urim
et le Thummin étaient ainsi la clé
de la connaissance
(après les songes) que Dieu avait confiée à la prêtrise des fils
de Levi, afin que la porte des cieux soit entre-ouverte pour les
hommes après que l’accès à l’arbre de vie ait été interdit
par la menace de l’épée flamboyante. Cette prêtrise de Levi
s’était vue confirmer ce rôle par la bénédiction prophétique
de Moïse sur Levi « les
Urim et Thummin ont été confiés à l’homme saint »
(Deut. 33/8). Il s’agissait de la clef de la connaissance que
Jésus avait reprochée aux « prêtres » d’avoir
dérobée et cachée à leur profit dans le but de fermer au peuple
l’accès aux cieux tout en n’y entrant pas eux-mêmes Luc 11/52.
Cette clef devait permettre au peuple de connaître
la
pensée de Dieu en dépit de la séparation due au péché. C’était
une clef provisoire en attendant que vienne Celui qui est à la fois
la porte et le chemin vers l’arbre de vie (échelle
de Jacob).
Ainsi
pour connaitre la pensée de Dieu, le sacrificateur de l’ancienne
alliance était tenu de consulter les Urim et Thummim. C’étaient
des éléments du culte donnant un accès limité à une connaissance
surnaturelle cachée. Ils servaient à donner la révélation
et à déclarer la vérité ou proclamer le jugement (en jetant le
sort pour savoir quelle décision prendre pour répondre par exemple
au roi qui questionnait « irais-je » ou
« monterais-je ».. ?).
Le sacrificateur les
consultait afin de savoir si une entreprise ou une guerre allait ou
non avoir du succès. Ils pouvaient à cause de cela, faire penser
aux Théraphims, instruments de divination des cultes païens par
lesquels les peuples étrangers consultaient leurs divinités afin de
connaitre l’avenir. En effet, cela restait des instruments
et pouvaient facilement évoquer à cause de ça, les arts magiques
des peuples païens. Mais la révélation surnaturelle émanant des
Urim et Thummim se différenciait par sa finalité : les buts
dans la révélation des choses cachés n’étaient pas similaires.
La différence entre ces objets sacrés utilisés en Israël et ceux
des cultes Païens résidait en ce que, alors que les Urim et Thummin
révélaient la lumière et les perfections du vrai Dieu vivant, il
n’en était pas de même des révélations provenant des
Théraphims : celles-ci (appelées oracles de néant) ne
véhiculaient en finalité que ténèbres et destructions par
divination.
Il
existe un passage biblique qui met ces instruments du culte Israélite
au niveau des objets sacrés de cultes païens (Osée 3/4) :
«Les enfants d’Israël resteront longtemps sans roi sans chef,
sans sacrifice, sans statue, sans Éphod et sans Théraphim »
d’autres versions disent « privés
aussi de ce qui sert à consulter Dieu »
parlant ici de l’Ephod et du Theraphim.
Le
don d’Urim et Thumimm dans l’ancienne alliance, leur utilisation
ponctuelle, ainsi que l’aspect limité des connaissances qu’ils
fournissaient au peuple montraient que la connaissance de Dieu
n’avait pas une vocation plénière pour ce temps là. Premièrement
elle devait passer par un seul homme selon un rituel précis, et
deuxièmement elle n’était une lumière donnée que dans des
circonstances précises. Seuls les sacrificateurs utilisaient Urim et
Thummin. Or, c’est par l’Esprit que Dieu s’est adressé aux
Prophète et non pas par le biais des « instruments sacrés »
Urim et Thummim. Si l’on observe bien, on se rend compte que
ceux-ci n’étaient fréquemment utilisés qu’en des temps où la
Parole de Dieu était rare. Mais assez vite, le prophétisme a
remplacé les Urim et Thummim dans la révélation. Dieu s’adressait
directement au peuple par les prophètes sans trop passer par un
sacrificateur utilisant les Urim et Thummim. C’est un aspect qui
préfigurait des temps à venir de la nouvelle alliance où l’Esprit
de Dieu reposerait sur toute chair et non plus sur un intermédiaire
choisi qui serait sacrificateur pour tous devant Dieu. Mais déjà
Moïse disait en son temps « puisse
tout le peuple de Dieu être composé de prophètes »
c'est-à-dire de gens capables de recevoir et de connaitre la pensée
de Dieu en l’«entendant » sans intermédiaire.
Donc
très vite on voit le prophétisme remplacer les Urim et Thummim pour
transmettre la connaissance de la volonté de Dieu. Comme si en
lui-même le ministère sacerdotal devait aboutir à ça. La
consultation des Urim et Thummim correspondait à une période de la
marche du peuple. Il y avait une pédagogie divine progressive dans
la connaissance surnaturelle au travers de tout ceci : d’abord les
songes, puis l’Urim et après le prophétisme par l’Esprit.
Ces
pierres de la connaissance ne donnaient que 3
types de réponses
: oui, non ou silence. Les gens peuvent cependant être désorientés
devant les silences
de Dieu.
C’est souvent à ces moments là qu’ils se tourneront vers les
« oracles de néant » pour faire parler les pierres de la
divination de l’ennemi quand celles de la révélation de Dieu
semblent se taire. Et c’est ce qu’a fait le roi Saül lorsqu’il
est dit que Dieu
ne lui répondit ni par les songes ni par l’Urim ni par les
Prophètes :
les 3 moyens de la connaissance des choses cachées (1 Samuel 28/
6) ; et qu’a-t-il fait ? Il a fait venir une femme qui
prédisait l’avenir en interrogeant les morts. Saül savait que
cette femme pouvait par ses pratiques magiques lui donner accès à
une connaissance surnaturelle cachée Peu importait l’arbre
d’où proviendrait celle-ci. Saül était un roi pragmatique comme
certainement pas mal de monde aujourd’hui et peut être bien même
des chrétiens pour qui seul le résultat compte.
Mais
Jésus doit rester notre seul Urim et Thummim par qui nous
pouvons avoir accès par l’Esprit de Dieu aux choses cachées :
c’est Lui qui fait connaitre le Père ; Il Le révèle aux
hommes nous dit Jean 1/ 17. En Lui sont le
oui et l’amen
les réponses de l’Urim de Dieu pour ceux qui sont en Lui. Il est
la Lumière du monde en qui sont cachés tous les trésors de la
sagesse divine.
3 : La
sagesse de Dieu dans la Jérusalem Céleste
La
Jérusalem Céleste épouse de l’Agneau possède une muraille dont
les fondements sont ornés de 12 pierres précieuses (Apocalypse
21) : soit le même nombre de pierres recouvrant le pectoral du
souverain sacrificateur de l’ancienne alliance. Ce nombre de 12
symbolise un principe de gouvernement divin sur la terre, déjà
inauguré dans l’ancienne alliance en Israël mais dont
l’accomplissement parfait se trouve réalisé dans la Nouvelle
Jérusalem, appelée Épouse de l’Agneau.
Il
n’a jamais été dans la pensée de Dieu de faire d’un être
angélique le dépositaire de ce principe de gouvernement. Et c’est
pourquoi Lucifer le Chérubin déchu devenu Satan, n’avait été
doté que de 9 pierres de la sagesse divine. La Nouvelle Jérusalem
comporte 3 pierres de plus qui symbolisent 3 attributs divins qui
ont été refusés à Satan. Ces 3 pierres sont l’hyacinthe, la
calcédoine, et l’améthyste : 3 pierres précieuses qui sont
respectivement symboles d’autorité, de gloire et de royauté.
Les
12 fondements et les 12 portes
Et
de même que le pectoral comportait 4 rangées de 3 pierres
précieuses, la muraille de la Nouvelle Jérusalem comporte sur les
fondements de chacune de ses 4 façades, 3 pierres précieuses.
Seulement, dans la Nouvelle Jérusalem ces pierres disposées sur les
fondements de la muraille ne sont plus liées aux noms des 12 tribus
d’Israël (comme c’est le cas sur le Pectoral) mais à
ceux des 12 apôtres de l’Agneau.
Les noms de 12 tribus figurant pour leur part sur les portes de la
ville. L’évolution dans la position de ces pierres dans la
Nouvelle Jérusalem indique que le vecteur de la sagesse de Dieu
avait changé entre l’Ancienne et la Nouvelle Alliance.
Cela
signifie aussi que le but de Dieu poursuivi au travers du Pectoral et
des ordonnances de l’ancienne Alliance, trouve son plein
accomplissement dans la Nouvelle Alliance et son aboutissement dans
la Nouvelle Jérusalem. C’est pourquoi Jean dit dans son évangile
que la Thora (loi) fut donné par Moïse mais que la grâce et la
vérité (vrai Urim et Thummim) sont venus par Jésus Christ (Jean 1/
17) contexte où il parlait de la vraie lumière venue dans le monde.
Les
12 Portes/ 12 tribus en tant que dispensateurs pour l’Église.
Les
noms des 12 tribus d’Israël figurant sur les 12 portes de la
Nouvelle Jérusalem indiquent que l’Église ne peut entrer dans la
Nouvelle Jérusalem Épouse de l’Agneau que par le biais de la
promesse faite à Abraham pour sa postérité. Car cette
promesse est la Nouvelle Jérusalem : la Cité aux solides
fondements que Dieu lui avait fait voir. La Jérusalem terrestre
était un type, une image de cette Réalité glorieuse à venir et
c’est pourquoi la Jérusalem terrestre sera restaurée avant que
cette création-ci soit détruite pour laisser place à la Nouvelle Création, car le type doit être complet pour être
pleinement une image pédagogique de la Réalité, c’est pourquoi
d’une certaine façon l’Église et l’Israël terrestre sont
liés dans leur destin.
La
postérité terrestre d’Abraham au travers des 12 tribus, constitue
les « portes » par lesquelles nous pénétrons dans cette
promesse. Paul dira que c’est à eux, les fils d’Israël/Jacob
que les oracles
de Dieu
avaient été confiés, et c’est en ce sens qu’ils sont les
portes
par lesquelles nous pénétrons dans la promesse de Dieu, c’est
grâce à eux que nous pouvons entrer par
les portes de la ville
la Jérusalem céleste (Apoc. 22). 1 Pierre 1/ 12 dit que ce
n’était pas pour eux-mêmes qu’ils étaient les dispensateurs de
ces choses mais pour nous ! Ce que confirme Hébreux 11 au sujet des
héros de la foi : ils ne sont pas entrés eux-mêmes dans la
promesse, car ils ne devaient pas y entrer sans tous ceux que le Père
appellerait. Nous voyons pourtant que tous ces héros sont entrés
dans des choses glorieuses sur la terre, ont eu des exaucements
remarquables qu’on envierait. Mais ces choses (même Canaan la
terre promise) n’étaient pas LA promesse remarquable faite à
Abraham, ce n’était que des ombres enseignant sur la Réalité
glorieuse à venir que Dieu allait aussi exaucer.
C’est
pour toutes ces raisons que ces 12 pierres précieuses se trouvent
non plus en lien direct avec les 12 tribus, mais sur les 12
fondements de la NJ. C’est parce que la Nouvelle Jérusalem
représente le but
ultime de Dieu
pour lequel les tribus d’Israël étaient des dispensateurs. C’est
la Nouvelle Jérusalem que Dieu avait en vue : la Cité aux
solides fondements montrée à Abraham.
Urim
et Thummim qui étaient des oracles
dans l’Ancienne Alliance, trouvent leur plein accomplissement dans
la Nouvelle Alliance car Jésus-Christ est l’Oracle
par excellence : la Parole de Dieu (Apoc 19) faite
chair et donnée aux hommes pour leur révéler
le Père.
Les
12 pierres précieuses n’ont donc plus à être rattachées aux
fils de Jacob, mais aux 12 apôtres et prophètes de l’Agneau dont
il est dit qu’ils
sont les fondements de l’Église
(Éphésiens 2/20). C’est la raison pour laquelle c’est désormais
sur les fondements
de la NJ que nous retrouvons les 12 Pierres.
On
notera que 5 pierres parmi les 12 de la Nouvelle Jérusalem sont
nouvelles, on ne les trouvait pas sur le Pectoral de l’Ancienne
Alliance. Et cela est significatif. Cette modification dans la
composition interne des 12 pierres symboles de gouvernement divin au
milieu des hommes, évoque une modification
de vocation entre l’Ancienne Alliance et la Nouvelle Alliance
qui s’est manifestée aussi dans une différence du culte. Du
rituel et symbolique de l’ancienne alliance on est passé au
spirituel et véritable de la Nouvelle alliance qui est le but et
l’accomplissement de toute la Thora apportée par Moïse
Changement
de vecteur pour un changement de vocation : d’Israël lumière
des Nations à l’Eglise lumière du monde.
Urim
signifie lumières rappelons-le. À Israël Dieu avait confié la
vocation d’être une lumière pour les nations. Mais lorsque Jésus
est venu, il est dit de Lui qu’Il était la lumière du monde et de
ses disciples qu’ils sont eux aussi la lumière du monde. Dans
l’ancienne alliance, Dieu faisait une différence entre Israël et
les nations.
Mais Jésus est venu réconcilier le monde avec Dieu en
renversant la barrière qui séparait Israël des nations.
De
même qu’Israël avait été mis à part des Nations pour être un
flambeau pour elles (prophétie de Balaam), de même l’église a
été mise à part du monde pour être un flambeau qui éclaire le
monde.
Le
rôle de lumière dévolu dans la Nouvelle Alliance à l’Église,
ne signifie pas pour autant une mise à l’écart d’Israël, mais
une entrée dans quelque chose de bien plus large que Dieu avait
en projet depuis le commencement. Il y a avec la venue de Jésus
un glissement vers l’universalité
du salut qui
ne concerne pas qu’un peuple. Dieu veut racheter « le monde »
c'est-à-dire toute la race humaine souillée par le péché : un
projet de rédemption qui englobe l’humanité entière et dont
Israël était un type et un dispensateur pour conduire vers le
Véritable Urim Jésus Christ et la véritable cité de Dieu :
la Jérusalem Céleste.
L’Église
manifestation complète de la Sagesse de Dieu
C’est
désormais sur l’Église que repose le rôle de vecteur chargé de
manifester la sagesse de Dieu au monde. Cette sagesse est différente
en force et en gloire par rapport à celle révélée dans l’Ancienne Alliance ; et c’est pour cela que c’est l’Église qui
permet aussi la mise en place d’un véritable gouvernement divin au
milieu des hommes, un
gouvernement spirituel pour un royaume spirituel dans un monde non
encore renouvelé.
Paul dit que c’est désormais l’Église qui porte en elle cette
sagesse de Dieu afin de la révéler non seulement au monde mais
encore plus largement aux puissances spirituelles des lieux célestes
(Ephésiens 3/10).
Cette
sagesse « infiniment variée » de Dieu est symbolisée
par toutes ces pierres précieuses aux attributs différents, que
Jean décrit dans l’Apocalypse comme étant des pierres
précieuses de
toute espèce.
C’est parce qu’elles reflètent des facettes différentes de Dieu
permettant à l’église de manifester la plénitude
du gouvernement divin.
C’est le gouvernement de l’Esprit qui libère la sagesse
infiniment variée de Dieu.
7
d’entre les 12 pierres de la Nouvelle Jérusalem se retrouvaient
déjà sur le Pectoral comme nous l’avons vu. Ce sont les 7
colonnes de la sagesse de Dieu (Prov. 9) déjà révélées dans
l’Ancienne Alliance. 7 pierres précieuses correspondant à
l’action des 7 esprits de Dieu (Esaïe 11 et Apocalypse 4/ 5), déjà
en germe dans l’Ancienne Alliance mais pleinement révélée que
dans la Nouvelle Alliance.
Les
7 colonnes de la sagesse de Dieu en action dans l’Église
Il
est bon de s’arrêter sur les particularités des 7 pierres que la
Nouvelle Jérusalem partage avec le Pectoral. J’ai dit qu’elles
représentaient 7 colonnes de la Sagesse déjà révélées dans
l’ancienne alliance. Mais elles sont plus pleinement agissantes
dans la nouvelle alliance du fait de la manifestation parfaite de
l’Urim de Dieu : Jésus-Christ.
Les
7 yeux et la libération de la puissance du « germe » de
l’Ancienne Alliance
La
mort et la résurrection de Jésus ont libéré l’éclat que ces 7
pierres portaient en germe dans l’Ancienne Alliance. Zacharie
3/8
soulève pour nous le voile sur la manière dont Satan l’adversaire
se présente auprès du trône divin afin d’accuser les élus de
Dieu. Dans ce passage le Prophète évoque le Germe de Dieu qui
devait venir, il parle d’une pierre placée devant Josué sur
laquelle se trouvaient 7
yeux, et
au travers de laquelle pierre, Dieu annonce qu’il enlèvera
l’iniquité du peuple ; c’était prophétique car cette
action devait avoir pour résultat de priver d’effet les
accusations de Satan sur quiconque serait au bénéfice du sacrifice
de l’Agneau immolé aux 7 yeux décrit en Apocalypse 5/6.
Pierre
dira de cette pierre qu’elle est Jésus-Christ la pierre d’angle
de la maison de Dieu. Zacharie dira aussi plus loin que c’est Lui
le germe qui bâtira le Temple de l’Éternel : Zacharie 6/12
(toute la révélation est parfaitement liée en un ensemble très
cohérent). Et enfin l’Apocalypse de Jean nous révèlera que les 7
yeux (présents sur cette pierre) représentent les 7 esprits de Dieu
qui sont devant le Trône et qui sont envoyés par toute la terre, ce
que prophétisait déjà Zacharie 4/10.
Ce
sont les 7 esprits de Dieu décrits en Esaïe 11 : il s’agit
de l’Esprit de l’Eternel, l’Esprit de sagesse, l’Esprit
d’intelligence, l’Esprit de conseil, l’Esprit de force,
l’Esprit de connaissance et enfin l’Esprit de crainte de l’Éternel.
Ils
vont alimenter l’Église (avec 7 caractéristiques du Fils de Dieu
tel qu’Il se présente dans les 7 églises de l’Apocalypse) afin
que celle-ci joue pleinement son rôle dans la manifestation de la
sagesse de Dieu sur la terre et face aux puissances de ténèbres.
Les 7 esprits de Dieu ont pour but de libérer sur l’Église toutes
les ressources contenues dans les 7 cornes de l’Agneau (Apocalypse
de Jean 5/5 : « Et
je vis, au milieu du trône et des quatre êtres vivants et au milieu
des vieillards, un agneau qui était là comme immolé. Il avait sept
cornes et sept yeux, qui sont les sept esprits de Dieu envoyés par
toute la terre ».
La
puissance des 7 cornes pour combattre 7 esprits méchants.
Les
ressources des 7 cornes de l’Agneau sont nécessaires au corps de
Christ, car 7 sortes d’esprits méchants cherchent constamment à
attaquer les enfants de Dieu dans le but de les priver du repos qui
leur a été acquis en Jésus Christ.
Pourquoi
7 sortes d’esprits méchants ? C’est un nombre symbolisant
les puissances du mal qui s’attaquent à notre repos. Matthieu
12/45 parle de 7
esprits
plus méchants qui reviennent après qu’un esprit impur ait été
chassé d’une maison nettoyée et ornée mais qui demeure néanmoins
vide. Luc 8/ 2 relate aussi comment Marie de Magdala avait été
délivrée de 7
démons.
Le but de Satan est de contrecarrer la construction du temple de Dieu
(la maison spirituelle que nous sommes) en cherchant à en renverser
les colonnes. Ce pouvoir de nuisance, l’adversaire Satan, le
manifeste au travers de 7 esprits de tourment qui lui sont soumis et
qui sont symbolisés par les 7 diadèmes ornant les 7 têtes du
dragon rouge d’Apocalypse 12/3.
Comprenons que toutes ces choses
décrites dans la Bible recouvrent des réalités spirituelles que
nous devons considérer avec sérieux : l’Agneau sur le trône a 7
yeux et 7 cornes, mais le dragon qui est le Serpent ancien Lucifer
devenu Satan est de son côté décrit avec 7 têtes et 7 diadèmes
dont le but n’a pas changé depuis le commencement dans le Jardin :
séduire les élus de Dieu pour les faire déchoir de leur appel et
les priver de leur héritage.
Ces
7 diadèmes sont en effet des esprits agissant contre l’héritage
des saints. Ils sont représentés dans l’ancienne alliance par 7
types d’esprits que Dieu avait prévu de chasser devant son peuple
afin de le mettre en possession du pays de la promesse qui était
squatté par une domination ténébreuse : « Lorsque
l'Éternel, ton Dieu, t'aura fait entrer dans le pays dont tu vas
prendre possession, et qu'il chassera devant toi beaucoup de nations,
les Héthiens, les Guirgasiens, les Amoréens, les Cananéens, les
Phéréziens, les Héviens et les Jébusiens, sept nations plus
nombreuses et plus puissantes que toi ».
(Deut. 7).
Ce
verset dit que Dieu chasserait ces nations devant son peuple ;
non pas en faisant tout le travail mais qu’Il les livrerait en
leur pouvoir afin que son peuple exerce la domination sur elles. Dieu
prévoyait de mettre son peuple en position de les dominer. J’ai
parlé de cela dans un autre message : les
clés pour une vie victorieuse.
La
suite de ce passage de Deutéronome 7, fait état de tout un
processus à mettre en œuvre pour déposséder entièrement
l’ennemi ; processus qu’Israël na jamais vraiment observé,
avec les résultats qu’on connait. Et il en est de même pour nous
lorsqu’il est dit que la maison balayée, ornée mais non
correctement occupée se trouve de nouveau squattée par 7 autres
esprits plus méchants ; nous demeurons toujours esclave de ce
qui triomphe de nous. Dieu avait dit : « voici
comment vous agirez à l’égard de ces nations
(gardons à l’esprit qu’elles représentent les 7 esprits
méchants) :
vous renverserez leurs autels, vous briserez leurs statues, vous
abattrez les idoles et brûlerez au feu leurs images taillées. Car
tu es un peuple saint pour l’Éternel ton Dieu ».
Mais le peuple a agit autrement et a préféré cohabiter avec
certains de ces habitants ; alors ceux-ci sont devenus des
pièges pour eux par lesquels l’adversaire les a régulièrement
attaqués puis dominés par la suite.
La
puissance de l’Agneau pour vaincre les 7 diadèmes du dragon.
C’est
pour lui permettre de mener le combat de façon victorieuse contre
les 7 diadèmes de l’adversaire que l‘Eglise a à sa disposition
les ressources des 7
cornes de l’Agneau qui
sont : la puissance
de la croix,
la puissance
du sang de Jésus,
la puissance
de la résurrection,
la puissance
de l’Esprit Saint,
la puissance
du Nom de Jésus,
la puissance
de la Parole de Dieu,
et enfin la puissance
de Son avènement
(anéantissement de Satan : 2 Thess. 2/8).
Et
aujourd’hui, c’est encore la volonté de Dieu de chasser les 7
esprits méchants symbolisant les puissances du mal qui s’attaquent
à l’héritage que Dieu destine à son peuple. Dieu veut que nous
exercions la domination sur ces 7 esprits en reprenant tout le
territoire qu’ils cherchent à nous dérober. C’est à cet effet
que nous disposons des ressources contenues dans les 7 cornes de
l’Agneau qui
a vaincu
et qui est assis sur le trône.
L’Eglise
Mystère et Sagesse de Dieu cachée dans l’Ancienne Alliance.
Les
5 autres pierres révèlent des attributs de Dieu qui ne trouvent
leur pleine révélation que dans la nouvelle alliance : ce sont
la Calcédoine, la Sardonyx, le Béryl, la Chrysoprase, et
l’Hyacinthe que l’on ne retrouvait pas sur le Pectoral de
l’ancienne alliance. Ces 5 autres pierres représentent la grâce
et la Lumière de Dieu, l’Urim Parole de Dieu manifestée au monde
au travers de l’Église dont Jésus est la tête.
Ces
5 pierres sont propres à la Nouvelle Jérusalem parce que l’église
est un mystère
qui était caché dans l’Ancienne Alliance pour n’être révélé
que dans la Nouvelle : la grâce et la vérité, sagesse de Dieu
cachée dans les temps de l’Ancienne Alliance mais révélée en
Jésus Christ dans la Nouvelle Alliance.
Il
est dit que les
chefs de ce siècle n’avaient pas été informés de cette
sagesse de Dieu tenue en réserve pour ce temps-là, sinon ils
n’auraient pas crucifié le Seigneur de gloire
(1 Cor. 2/ 6-10). Les chefs en question, n’étaient pas les chefs
humains visibles de l’époque (Romains ou Juifs) mais les
puissances spirituelles qui agissaient dans le monde au travers d’eux
pour contrecarrer le plan de Dieu. Cette sagesse qui leur avait été
voilée était que Jésus était l’Agneau de Dieu qui devait venir
dans le monde pour pardonner les péchés et réconcilier les hommes
avec Dieu : le Souverain Sacrificateur Parfait d’une Alliance
Nouvelle et éternelle plus excellente, qui devait entrer non pas
dans un Tabernacle fait de main d’homme mais dans le Tabernacle
Céleste et avec son propre sang.
Cette
sagesse-là nous dit Paul en 1 corinthiens 2/ 6, Dieu l’avait
destinée pour
notre gloire.
Une gloire restaurée. Et en effet c’est ainsi revêtue et parée
que la Nouvelle Jérusalem apparaitra glorieuse, l’Épouse glorieuse
sans tâche ni ride qui n’a pas son pareil. L’Israël terrestre
n’aura pas été revêtu d’une telle gloire bien qu’elle
l’aura typifiée en germe.
Les
5
pierres qui ne se trouvent pas sur le Pectoral de l’Ancienne Alliance, sont donc en rapport avec des qualités propres de la
Nouvelle Jérusalem, objet de l’amour de l’Epoux. Leur nombre 5
est symbole d’harmonie en ce qui concerne l’humanité : 5
doigts de la main, 5 sens, 5 ministères donnés à l’Église pour
se mouvoir sur la terre afin de manifester le royaume de Dieu au
milieu des hommes ; elles sont aussi la manifestation du plein
accomplissement de la Thora qui a été communiquée globalement au
travers des 5 livres de Moïse.
La
totalité des 12 pierres propres à la Nouvelle Jérusalem (7+5),
font qu’elles représentent la plénitude
de la sagesse divine
pour la réalisation du but de Dieu. C’est pourquoi il est dit de
l’Eglise qu’elle est colonne et appui de la vérité en même
temps que lumière du monde : Véritable Urim et Thummim, de
Dieu au milieu des hommes : lumière et vérité amenée dans la
perfection du gouvernement divin.
Le
fonctionnement de l’Église dans la perfection du gouvernement
divin
Les
9 pierres précieuses attribuées à Satan sont comme je l’ai dit
une contrefaçon des 9 dons spirituels libérés sur l’Église dans
la Nouvelle Alliance (1 Corinthiens 12). Ces 9 dons faits à
l’Église, représentent la restauration de sens spirituels qui en Éden permettaient à Adam d’évoluer à la fois dans le monde
spirituel et le monde matériel.
La
foi l’espérance et l’amour : pivot de l’équilibre du
gouvernement divin dans l’Église.
L’Esprit
de Dieu a libéré sur l’Église ces 9 dons, mais nous devons
saisir que dans l’optique de Dieu, le tout n’est pas d’avoir la
science
des mystères, la révélation des choses cachées ni même la
capacité d’évoluer dans le monde spirituel. Satan l’adversaire
possède une telle science
avec ces potentialités et la communique aux hommes puisque Dieu lui
a laissé des pouvoirs. Ézéchiel 28 dit que Lucifer était plein
de sagesse et que rien de secret n’était caché pour lui.
C’est de lui que provient la sagesse diabolique charnelle terrestre
dont parle l’épitre de Jacques ; une sagesse qui est l’antithèse de la sagesse de Dieu céleste, spirituelle pure, pacifique et
pleine de bons fruits.
C’est
pourquoi l’Église n’est pas appelée à fonctionner uniquement
sur la base de ces 9 dons spirituels reçus de Dieu ; car seuls
ils ne sont pas équilibrés selon la sagesse divine, mais peuvent
faire basculer l’Église du Seigneur dans une fausse sagesse
charnelle telle qu’on en voyait les fruits par exemple dans
l’église de Corinthe, fruits décrits aussi par Jacques comme
des esprits de disputes, un zèle amer, du désordre et toutes sortes
de mauvaises actions (Jacques 3/15-16).
L’Église
doit fonctionner dans ces 9 dons sur la base de 3
principes spirituels qui donnent à ces dons toute leur utilité
au corps de Christ : la
foi, l’espérance et l’amour, 3
choses qui lorsqu’elles sont enracinées dans le Fils de Dieu,
distinguent l’Église de n’importe quelle entité spirituelle
existant dans le monde.
Les
dons doivent ainsi opérer selon l’analogie de la
foi en
Jésus-Christ; dans l’espérance
de la venue de ce qui est parfait, et pour une édification du Corps
de Christ dans l’amour.
Précisons en passant à propos de la venue de ce qui est parfait
qu’il ne s’agissait pas du Canon biblique comme certains ont
voulu le faire croire. La Bible a été écrite en entier bien après
que Paul ait écrit cette lettre. Par ailleurs ce parfait
n’est pas encore venu au jour d’aujourd’hui puisque le
perfectionnement des saints en vue duquel sont donnés les ministères
pour une croissance dans la connaissance du Fils, n’est pas
terminé. Et ce, même si Paul dit au verset 13 « maintenant
ces 3 choses demeurent » Car nous remarquons que sitôt après,
il exhorte les Corinthiens à aspirer
aux dons spirituels.
Ces
dons doivent en tout état de cause conduire à Jésus-Christ et
uniquement à Lui, et faire croitre l’Église dans une plus grande
connaissance de Sa personne. Et ce sont les 3 principes qui vont
permettre aux 9 dons d’ancrer l’Église dans la personne de
Jésus-Christ, la tête du Corps. C’est lorsque l’Église
fonctionne ainsi que le gouvernement de Dieu prend place en elle :
grâce à ces 3 principes qui vont soutenir les 9 dons. C’est là
le gouvernement de Dieu au travers des 12 pierres de Sagesse dans la Nouvelle Alliance (9 pierres/dons + 3 principes fondamentaux de
soutènement.
La
convoitise du mauvais arbre ou le discernement du Vrai Cep
Les
dons spirituels provenant des profondeurs de Satan peuvent avoir
l’apparence extérieure des dons spirituels venant de profondeurs
de Jésus-Christ (en qui sont cachés tous les trésors de la
science) mais ils n’en auront jamais la nature. De même que les
fruits de l‘arbre de la connaissance du bien et du mal pouvaient à
la vue offrir l’aspect extérieur du fruit de l’arbre de vie sans
jamais pouvoir en libérer le goût ni les propriétés. C’est par
le regard que la convoitise s’était exercée au commencement dans
le Jardin, au niveau de l’apparence, quand Eve vit que l’arbre
était beau à regarder et que son fruit semblait bon à manger.
C’est
aussi cette convoitise des yeux qui avait amené le jugement de Dieu
sur le peuple d’Israël après la conquête de Jéricho 1°
étape dans la terre promise : la convoitise d’Acan pour la
possession du manteau de Shinéar dans un butin qui aurait du
être entièrement dévoué par interdit et pour une raison précise.
Ce manteau symbolisait une connaissance et une sagesse menant à la
mort. Le roi de Shinéar s’appelait Amraphel.
Ce nom signifiant
« Qui parle des choses cachées ».
La
révélation des choses cachées fait référence au prophétisme :
Paul dit d’aspirer aux dons spirituels, surtout à celui de
prophétie. Mais nous devons noter que concernant la révélation,
c’est toujours Dieu qui prend l’initiative de révéler les
choses cachées; et lorsque l’homme court-circuite cette procédure,
il entre dans de la divination. Le manteau de Shinéar (vêtement du
devin) est l’antithèse du manteau de Prophète, vrai vêtement
spirituel dont le Seigneur revêt ses véritables porte-parole :
l’adversaire cherche sans cesse à copier les choses saintes dans
le but de les pervertir : les faux prophètes ont eux aussi un
manteau qu’ils revêtent mais pour mentir et tromper (Zacharie
13/4).
J’ai
été insistante sur toutes ces choses afin qu’on comprenne que si
Jésus dit qu’il est le Vrai
Cep, c’est qu’il y a aussi un faux Cep ; Jésus aurait pu se
contenter de dire qu’Il est le Cep sans plus. Mais il a précisé
« le Vrai Cep » c’est parce qu’il y aura toujours de
la part de l’ennemi de Dieu, une contrefaçon des choses saintes.
Et nous devons grandir dans la connaissance du Fils et la
compréhension de notre héritage pour avoir le discernement de la
vérité afin de rejeter les contrefaçons.
Les
deux sagesses : deux femmes- deux villes- deux principes
spirituels présents aux temps de la fin
Le
titre de ce message c’est "la sagesse de Dieu du Jardin d’Eden à
la Nouvelle Jérusalem". J’ai commencé ce message en partant du
livre de la Genèse qui évoque deux arbres présents en Eden et d’où
sont sortis deux types de connaissance l’une menant à la vie,
l’autre menant à la mort. Je terminerai ce message en parlant de
la destinée éternelle de deux femmes mentionnées dans le livre de
l’Apocalypse. Deux femmes qui comme nous le verrons typifient par
leurs caractéristiques les deux sagesses issues de ces arbres du
commencement. Elles se ressemblent extérieurement tout en étant
différentes intérieurement : exactement comme les deux arbres
d’où elles tirent chacune leur substance.
La
Prostituée et l’Épouse de l’Agneau
Il
s’agit de deux Mystères
dont la manifestation va devenir de plus en plus évidente. Deux
femmes dont le livre des Proverbes annonçait déjà qu’elles se
tiennent à la croisée des chemins pour interpeller les passants.
Deux femmes qui sont deux principes spirituels de sagesse : l’une
représentant la vraie Sagesse et l’autre la folie qui est une
fausse sagesse trompant ses victimes en les conduisant sur un chemin
de perdition. L’une s’adresse à ceux qui manquent d’intelligence
afin de leur donner à manger de l’arbre de vie, et l’autre
s’adresse aux ignorants afin de les attirer à l’arbre de la
connaissance qui produit la mort.
La
Prostituée,
c’est la folie ou fausse sagesse. Elle propose à ceux qui la
suivront une science des mystères par effraction à la volonté de
Dieu, c’est ce que le livre des Proverbes appelle le pain
de mystère
et les eaux
dérobées
: une façon d’accéder à la connaissance en dehors de la personne
de Jésus-Christ. C’est une nourriture et un breuvage provenant de
l’arbre interdit. Cette femme a un nom qui est un « Mystère »
révélé à la fin « Babylone
la Grande mère des impudiques. »
Ce mystère est celui de l’Apostasie
devant apparaitre avant que ne soit complètement libéré le Mystère
de l’iniquité qui est la bête
décrite en Apocalypse 13.
L’Épouse
de l’Agneau
elle, est celle de ces 2 femmes qui typifie la vraie Sagesse de Dieu
qui procure la vraie connaissance.
Le
terrain de l’occultisme n’est pas le même que celui de la
révélation et c’est pourquoi ces 2 femmes auront deux postures
différentes à la croisée des chemins : de quoi nous permettre
de les distinguer.
Le
lit de la Prostituée.
Cette
femme est décrite par Jean en Apocalypse 17 et 18. Proverbes 7 dit
qu’elle
a préparé son lit
(ce qui fait référence à la fornication et l’adultère spirituel
dans lesquels elle fait tomber ceux qu’elle séduit) et elle y
invite ses victimes afin de leur faire manger et boire ce qu’elle
leur a préparé. Les eaux
dérobées sont
des eaux troubles et amères provenant de la source empoisonnée qui
procure la mort. Un vin de prostitution décrit par Jean en
Apocalypse 18. Le pain
de mystère est
une fausse sagesse qui conduit ceux qu’il nourrit sur les sentiers
de la connaissance des profondeurs de Satan, connaissance qui
entraîne l’homme dans la destinée réservée à cet ange déchu ;
le pain de mystère est l’anti thèse du pain de vie.
La
table de la sagesse
La
Sagesse qui est l’Épouse, a préparé une table
(Prov. 9) à l’inverse de la Prostituée. Une table évoque la
préparation
minutieuse de mets délicats et succulents. Et à ceux qui répondront
à son appel, Dieu donnera de manger de l’arbre de vie qui plonge
dans les profondeurs de Jésus Christ, c’est le pain de vie (Jean
6) qui procure la vie d’en haut. C’est là, la véritable clef de
la connaissance : la clef du royaume des cieux qui donne accès
aux trésors du royaume des cieux: des choses que
l’œil n’a point vues, que l’oreille n’a point entendues,
mais que Dieu a réservés pour ceux qui l’aiment.
Et à l’inverse de la Prostituée qui propose des eaux dérobées
et du vin de prostitution, la Sagesse fait boire à ses invités des
vins clarifiés (Ésaïe 25/ 6) et une eau vive (Apocalypse 22 :
17) : « Et
l’Esprit et l’Épouse
disent
viens …que celui qui a soif vienne et prenne de l’eau de la vie
gratuitement ».
Ressemblance
des deux femmes.
Elles
ont en commun d’être deux femmes, deux villes, deux Mystères qui
seront révélés à la fin. De même que l’arbre de la
connaissance peut extérieurement ressembler à l’arbre de la vie
sans avoir le même goût, de la même façon la Prostituée tout en
étant revêtue extérieurement de certains attributs de l’Épouse
en est l’antithèse suprême et absolue. Jean décrit ces deux
femmes revêtues l’une comme l’autre de pierres précieuses et de
perles (Apocalypse 17/4). Toutes deux également ont du fin
lin.
L’une la Prostituée, en fait commerce et l’autre l’Épouse, en
a dans son vêtement.
Différence
des 2 femmes.
Si
on ne devait s’attacher qu’aux éléments d’apparence
extérieure on pourrait se tromper. Cependant ces deux femmes sont
très différentes à plus d’un titre :
La
prostituée est montrée dans le désert soutenue et nourrie par les
7 têtes de la bête sur laquelle elle est assise. Elle
est devenue une habitation de démons et de tout esprit impur.
Elle est remplie des impuretés de sa prostitution. En outre, elle
est vêtue non pas de fin lin mais d’écarlate qui rappelle le sang
de ses victimes. C’est une image de l’église infidèle qui aura
apostasié la foi transmise aux saints une fois pour toute.
Cette
révélation ne concerne pas le « monde » mais bel et
bien l’église, Babylone concerne non pas le monde proprement dit
mais une église qui se dit de Dieu : Babylone la Grande n’est rien
d’autre que le Christianisme apostat. (L’apostasie qui signifie
l’abandon de la foi ne peut concerner que ceux qui ont eu la foi).
L’Épouse
elle, est située sur une grande et haute montagne (Apoc 21/ 10),
celle de la présence de Dieu d’où Satan avait été éjecté en Éden (Ez. 28). Elle est soutenue par les 7 colonnes qui tirent leur
substance des 7 yeux de l’Agneau. Elle est le tabernacle
de Dieu
avec les hommes (Apoc. 21/3). La
gloire de Dieu l’illumine et l’Agneau est son flambeau,
elle est glorieuse, pure, sans tâche ni ride. Et le fin lin dont
elle est revêtue n’a rien à voir avec celui que vend la
Prostituée, car il est blanc
et pur :
ce
sont les œuvres Justes des saints,
de celles que Dieu a préparées d’avance pour ceux qu’Il a
appelés.
Aujourd’hui,
plus que jamais ces deux femmes se tiennent à la croisée des
chemins. La Folie crie, dit le livre des Proverbes. Son cri s’entend
plus fort que celui de l’Épouse qui est un chant mélodieux sortant
du trône de Dieu à destination de ceux qui
ont des oreilles pour entendre ce que l’Esprit dit aux églises.
Plusieurs
n’ont déjà plus les oreilles pour entendre, ce sont ceux qui ont
les oreilles qui démangent et qui ont soif d’entendre ce que dit
la Prostituée. Parce que son message est en phase avec ce siècle de
ténèbres.
Mais
nous sommes à la onzième heure et c’est le temps d’entendre la
voix qui crie « Voici
l’Époux »
c’est le temps de se réveiller de ce sommeil d’hypnose dans
lequel le sifflement du serpent a plongé l’Eglise. Les vierges
doivent se réveiller pour la préparation des lampes.
La
croisée des chemins c’est le moment de recueillir nos forces pour
savoir diriger nos pas vers les sentiers qui mènent à la grande et
haute Montagne de Sion :
Michée
4/ 1 : « Et
il arrivera à la fin des jours, que la montagne de la maison de
l’Éternel sera établie sur le sommet des montagnes, et sera élevée
au dessus des collines ; et les peuples y afflueront ».
Apocalypse
21/ 10 : « L’Esprit
se saisit de moi et l’ange me transporta au sommet d’une très
haute montagne. Il me montra la ville sainte, Jérusalem, qui
descendait du ciel, envoyée par
Dieu,
resplendissante de la gloire de Dieu
».
Apocalypse
22 :
« Au
milieu de
la place de la ville et sur les deux bords du fleuve, il y avait un
arbre de vie, produisant douze fois des fruits, rendant son fruit
chaque mois, et dont les feuilles servaient à la guérison des
nations……. Le trône de Dieu et de l'agneau sera dans la
ville…. Heureux ceux qui lavent leurs robes, afin d’avoir droit à
l’arbre de vie et d’entrer par les portes dans la ville ! ».
Éliane Colard. Mai 2014.
Dans le même ordre d'idée :
Complètement d'accord avec cet exposé biblique très riche, qui recoupe plusieurs révélations que Dieu m'avait donné. C'est excellent !
RépondreSupprimerCe passage en particulier qui permet de comprendre le sens pervers de Babylone dans l'église ....je suis complètement d'accord avec ce qui est partagé .
Je cite :
Cette révélation ne concerne pas le « monde » mais bel et bien l’église, Babylone concerne non pas le monde proprement dit mais une église qui se dit de Dieu : Babylone la Grande n’est rien d’autre que le Christianisme apostat. (L’apostasie qui signifie l’abandon de la foi ne peut concerner que ceux qui ont eu la foi).
Oui oui oui , mais peu de chrétiens le savent réellement et basculent avec les concepts du monde pour définir Babylone !
Merci pour ce bon travail d’exégèse spirituel !
Une chose révélation que j'avais entendu dans la bouche d'une femme très connue qui se dit prophétesse concernant l’Épouse de Jésus .... Elle la voyait revêtue de soie brodé comme dans le texte d’Ézéchiel 16;10
RépondreSupprimerApocalypse 18 la soie est directement reliée au profit , la richesse du monde !
Je cite la symbolique !
Dans le livre de l’Apocalypse, la soie est citée comme une des richesses emblématiques des puissances d’argent qui sont ruinées en révélant leur vanité quand elles sont désirées pour elles-mêmes (Ap 18).