Deux Mondes, deux attitudes.
LA LEÇON DE LA PISCINE
Étant parent d’élèves, et ayant quelques disponibilités, j’avais accepté de faire deux jours de formation à l’accompagnement des enfants à la piscine, pendant les heures d’école. En fait, ces deux jours m’ont permis de découvrir un outil de compréhension de la vie chrétienne que j’appellerais presque une parabole. Et je voudrais le partager avec vous.
Nous avions un animateur très compétent qui avait mis l’accent sur l’aspect psychologique de la relation qu’un novice peut avoir avec l’eau. Cela m’a permis de comprendre beaucoup de choses ! Et en particulier, certaines réactions dues à la peur et à l’ignorance. Ecoutons-le :
DEUX MONDES DIFFÉRENTS
Il faut comprendre que nous, les humains, nous sommes habitués à nous déplacer en position verticale, en posant les pieds au sol pour trouver un appui solide. Et pour savoir comment nous diriger, nous regardons droit devant nous, à l’horizontale. Mais lorsque nous arrivons dans l’eau, nous entrons dans un monde nouveau, où les habitudes et les recherches de sécurité ne peuvent plus être les mêmes.
Nous avons l’habitude (sur la terre ferme) de regarder horizontalement, face à nous, et à cause de cela nous prenons dès l’entrée dans l’eau, une mauvaise position en restant vertical. Et comme nous ne trouverons pas de point d’appui solide sous nos pieds, nous allons « pédaler » des pieds et des mains (comme « des petits chiens »), à la recherche d’un soutien qui n’est pas là ! Et nous nous épuiserons rapidement.
En réalité, dans l’eau, il est nécessaire de désapprendre tout ce que faisait notre sécurité sur la terre ! Il nous faut assimiler, et expérimenter, que l’eau soulève vers la surface (grâce à la poussée d’Archimède !). C’est elle qui nous porte, et il nous faut simplement être instruit à regarder vers le haut de notre tête, ce qui nous amènera à prendre une position horizontale qui nous permettra de flotter avec un minimum d’effort et d’apprendre facilement à nager et à évoluer dans l’eau. La base de cet apprentissage consiste surtout à rassurer. Il ne faut pas que l’apprenti nageur soit angoissé dans cet élément nouveau, mais qu’il apprenne à lui faire confiance pour le porter à la surface ».
LE HANDICAP DES BOUÉES
« Une grande erreur qui se pratique encore, et qui empêche pourtant d’apprendre correctement à nager, consiste à mettre une bouée ou des brassières gonflables. Beaucoup de parents le font dans l’idée que leur enfant s’habituera à l’élément liquide. Mais en réalité, il garde toutes les mauvaises habitudes de celui qui se croit sur la terre ferme ! Il reste vertical car il a trouvé un point d’appui sous les aisselles. Et malheureusement, de cette façon, il ne peut pas développer sa confiance dans l’eau qui le pousse vers le haut. L’eau pousse effectivement la bouée vers la surface, mais l’enfant cherche son appui dans la bouée et non pas dans une expérience personnelle, sur son corps, de la poussée d’Archimède. Et tant qu’il ne se séparera pas cette bouée, il ne pourra pas véritablement apprendre à nager. »
ELIMINER PROGRESSIVEMENT LES POINTS D’APPUI ARTIFICIELS
Il faut comprendre que nous, les humains, nous sommes habitués à nous déplacer en position verticale, en posant les pieds au sol pour trouver un appui solide. Et pour savoir comment nous diriger, nous regardons droit devant nous, à l’horizontale. Mais lorsque nous arrivons dans l’eau, nous entrons dans un monde nouveau, où les habitudes et les recherches de sécurité ne peuvent plus être les mêmes.
Nous avons l’habitude (sur la terre ferme) de regarder horizontalement, face à nous, et à cause de cela nous prenons dès l’entrée dans l’eau, une mauvaise position en restant vertical. Et comme nous ne trouverons pas de point d’appui solide sous nos pieds, nous allons « pédaler » des pieds et des mains (comme « des petits chiens »), à la recherche d’un soutien qui n’est pas là ! Et nous nous épuiserons rapidement.
En réalité, dans l’eau, il est nécessaire de désapprendre tout ce que faisait notre sécurité sur la terre ! Il nous faut assimiler, et expérimenter, que l’eau soulève vers la surface (grâce à la poussée d’Archimède !). C’est elle qui nous porte, et il nous faut simplement être instruit à regarder vers le haut de notre tête, ce qui nous amènera à prendre une position horizontale qui nous permettra de flotter avec un minimum d’effort et d’apprendre facilement à nager et à évoluer dans l’eau. La base de cet apprentissage consiste surtout à rassurer. Il ne faut pas que l’apprenti nageur soit angoissé dans cet élément nouveau, mais qu’il apprenne à lui faire confiance pour le porter à la surface ».
LE HANDICAP DES BOUÉES
« Une grande erreur qui se pratique encore, et qui empêche pourtant d’apprendre correctement à nager, consiste à mettre une bouée ou des brassières gonflables. Beaucoup de parents le font dans l’idée que leur enfant s’habituera à l’élément liquide. Mais en réalité, il garde toutes les mauvaises habitudes de celui qui se croit sur la terre ferme ! Il reste vertical car il a trouvé un point d’appui sous les aisselles. Et malheureusement, de cette façon, il ne peut pas développer sa confiance dans l’eau qui le pousse vers le haut. L’eau pousse effectivement la bouée vers la surface, mais l’enfant cherche son appui dans la bouée et non pas dans une expérience personnelle, sur son corps, de la poussée d’Archimède. Et tant qu’il ne se séparera pas cette bouée, il ne pourra pas véritablement apprendre à nager. »
ELIMINER PROGRESSIVEMENT LES POINTS D’APPUI ARTIFICIELS
« L’apprentissage moderne de la natation consiste, dans un premier temps (afin de donner confiance), à donner un point d’appui provisoire au niveau des mains. Des petites planchettes de mousse qui l’amènent à allonger horizontalement les bras et le corps et à regarder vers le haut de la tête. Donc à prendre une position qui lui permet de flotter plus facilement, et de commencer à expérimenter la poussée vers le haut de l’eau sous son corps. En diminuant les surfaces des planchettes, l’enfant en arrive peu à peu à flotter sans autre appui que l’élément liquide. Et c’est à partir de ce moment là, et pas avant, qu’il peut effectivement apprendre à nager. »
ÊTRE UTILE AUX AUTRES
« Savoir nager, ce n’est pas seulement évoluer en surface, mais aussi être capable de descendre au fond de l’eau. En effet, certaines épreuves d’aptitudes comportent l’action d’aller chercher une personne au fond de l’eau et la ramener à la surface puis au bord de la piscine. »
En écoutant parler ce moniteur, je discernais beaucoup de similitudes avec la vie chrétienne, et je voudrais vous faire part de ce que j’ai découvert et qui m’est personnellement très utile pour comprendre certaines « épreuves », certaines pertes d’appui, ainsi que leur utilité pour celui qui veut vivre véritablement en disciple du Christ :
DEUX MONDES DIFFÉRENTS
Nous le savons tous (intellectuellement, en tout cas !), la Vie Éternelle que le Christ est venu nous apporter et dans laquelle il nous appelle à entrer, est fondamentalement différente de la vie « du monde », (comme le milieu liquide est différent de la terre ferme). Mais nous ne savons pas toujours comment faire pour la vivre de façon pratique! L’appel à la conversion qui parcourt le Nouveau Testament, nous conduit à une transformation complète de notre façon de vivre et de penser. A cet égard, les enseignements du « Sermon sur la montagne » (des chapitres 5 à 7 de l’évangile de Mathieu), ne doivent pas être compris comme étant un but à atteindre plus tard, mais comme étant les fondements même de notre vie de disciples aujourd’hui!
Et en matière de recherche de sécurité et de points d’appui, le Christ agit comme le « Maître nageur » dans une piscine ! Il nous appelle à ne pas nous appuyer sur ce que l’on considère comme solide parmi les humains, car cela induirait de mauvais comportements qui iraient à l’encontre de la vie de l’éternité :
Ne vous appuyez pas sur les richesses, ne cherchez pas de sécurité dans les traditions des humains, même religieux, ne cherchez pas l’approbation des hommes, ne cherchez pas la sagesse des intelligents, mais celle des enfants etc... Tout son enseignement nous montre qu’il nous parle d’un monde nouveau et d’une vie inédite, que nous ne connaissons pas !
« Tendre l’autre joue » ; « donner à celui qui demande » ; « prêter sans rien espérer » ; « donner sa tunique à celui qui a déjà pris le manteau » ; « faire un deuxième kilomètre avec celui qui nous a déjà obligé à en faire un avec lui », tout ces commandements semblent destinés à nous mettre en danger et à conforter le méchant dans ses mauvaises pratiques … Mais celui qui décide d’y obéir, (sans contrainte extérieure, mais dans la confiance que ses commandements sont la vie éternelle), découvre un monde nouveau, où Dieu s’occupe de ceux qui lui obéissent, et les amène à s’appuyer de plus en plus fermement sur Lui seul ! (J’en parle d’expérience !)
Lorsque nous sommes devenus chrétiens, nous sommes entrés dans un monde complètement différent que celui auquel nous étions habitués, comme le piéton qui entre dans l’eau de la piscine. Notre attitude ne devrait plus être la même puisque nos appuis ont changés! Mais malheureusement, beaucoup d’entre nous ne changent pas d’attitude, car ils ne comprennent pas quel est ce monde nouveau dans lequel ils sont entrés !
Il n’y a que par l’écoute obéissante de notre « Maître Nageur » (le Christ), que nous pouvons nous débarrasser de nos mauvais points d’appui et expérimenter que la grâce de Dieu est bien active et efficace quand nous lui faisons confiance.
L’un des commandements fondamentaux que le Christ nous donne, est de nous tourner avec confiance vers le Père : « ne craignez pas ! » ; « Votre Père sait ce qu’il vous faut ! ».
Regarder en haut avec confiance n’est pas une attitude humaine normale. Mais c’est pourtant la seule façon de prendre l’habitude de placer notre foi dans Celui qui nous soutient, et de ne plus chercher des appuis, qui non seulement ne servent à rien dans la Vie Nouvelle mais qui, en plus, nous empêchent de l’expérimenter personnellement !
LE HANDICAP DES BOUÉES
Une des grandes erreurs dans laquelle nous pouvons tous tomber, consiste à chercher d’autres points d’appui que « le Rocher des siècles », (le Christ) ! Je peux vous énumérer quelques-unes des « bouées » que nous employons habituellement et qui nous empêchent d’adopter une bonne posture spirituelle :
La sécurité affective, matérielle, financière ou professionnelle ; les traditions religieuses ; la considération des autres ; le « piston » des relations influentes ; les prières adressées à d’autres qu’à Dieu (Marie ou les « saints »…) ; la possession d’objets sensés nous protéger (médailles, amulettes, croix, Bibles…) ; les rites de toutes sortes (signe de croix, prières répétitives, assiduité légaliste aux réunions cultuelles…)… les œuvres « pour Dieu »… (Avec tout ce que j’ai fait « pour Dieu » il ne peut que me bénir !)… etc.… Vous pouvez sûrement compléter vous-même cette liste avec vos « bouées » personnelles. Et le Seigneur vous en montrera certainement d’autres au fur et à mesure que vous avancerez dans la sanctification…car certaines choses ne sont pas mauvaises en soi, mais le fait que nous y cherchions un appui, les font devenir des handicaps pour notre vie chrétienne…
Il y a pourtant des gens qui sont persuadés de l’utilité des « bouées », parce qu’ils ont constaté qu’elles avaient une certaine efficacité. Par exemple, une personne qui a peur de se noyer à tendance à prendre appui sur toutes les têtes qui sont à sa portée et à leur faire « boire la tasse ». Lui donner une bouée la rendra effectivement plus « fréquentable », car, ayant calmé sa peur, elle ne passera plus son temps à risquer de noyer ses proches. Mais ce n’est sûrement pas de cette façon qu’elle pourra apprendre à nager !
Il faut bien comprendre que nous n’avons pas toujours conscience d’être appuyé sur des « bouées » de cette sorte, pourtant cela handicape notre vie chrétienne et nous empêche d’avancer par la foi! Mais, dans sa grâce, notre « Maître Nageur » (le Christ) « secoue » régulièrement ces mauvais appuis pour nous les faire abandonner. Sa Parole nous le dit souvent, et les circonstances de la vie nous le rappellent régulièrement.
LE HANDICAP DES BOUÉES
Une des grandes erreurs dans laquelle nous pouvons tous tomber, consiste à chercher d’autres points d’appui que « le Rocher des siècles », (le Christ) ! Je peux vous énumérer quelques-unes des « bouées » que nous employons habituellement et qui nous empêchent d’adopter une bonne posture spirituelle :
La sécurité affective, matérielle, financière ou professionnelle ; les traditions religieuses ; la considération des autres ; le « piston » des relations influentes ; les prières adressées à d’autres qu’à Dieu (Marie ou les « saints »…) ; la possession d’objets sensés nous protéger (médailles, amulettes, croix, Bibles…) ; les rites de toutes sortes (signe de croix, prières répétitives, assiduité légaliste aux réunions cultuelles…)… les œuvres « pour Dieu »… (Avec tout ce que j’ai fait « pour Dieu » il ne peut que me bénir !)… etc.… Vous pouvez sûrement compléter vous-même cette liste avec vos « bouées » personnelles. Et le Seigneur vous en montrera certainement d’autres au fur et à mesure que vous avancerez dans la sanctification…car certaines choses ne sont pas mauvaises en soi, mais le fait que nous y cherchions un appui, les font devenir des handicaps pour notre vie chrétienne…
Il y a pourtant des gens qui sont persuadés de l’utilité des « bouées », parce qu’ils ont constaté qu’elles avaient une certaine efficacité. Par exemple, une personne qui a peur de se noyer à tendance à prendre appui sur toutes les têtes qui sont à sa portée et à leur faire « boire la tasse ». Lui donner une bouée la rendra effectivement plus « fréquentable », car, ayant calmé sa peur, elle ne passera plus son temps à risquer de noyer ses proches. Mais ce n’est sûrement pas de cette façon qu’elle pourra apprendre à nager !
Il faut bien comprendre que nous n’avons pas toujours conscience d’être appuyé sur des « bouées » de cette sorte, pourtant cela handicape notre vie chrétienne et nous empêche d’avancer par la foi! Mais, dans sa grâce, notre « Maître Nageur » (le Christ) « secoue » régulièrement ces mauvais appuis pour nous les faire abandonner. Sa Parole nous le dit souvent, et les circonstances de la vie nous le rappellent régulièrement.
Ce qui peut nous empêcher d’obéir, ce qui peut nous faire « manquer le but » (traduction littérale du verbe « pécher »), c’est notre peur ! Peur de « couler », de se noyer et de disparaître dans ce monde que nous ne maîtrisons pas (Heb.2.15.)! En fait, il est important de reconnaître qu’il s’agit d’un manque de foi. Car si nous avions confiance dans les commandements d’amour de Celui qui connaît parfaitement la Vie Nouvelle, (puisqu’il nous l’a apportée et qu’il l’a vécue ici bas), nous obéirions sans hésiter, ne croyez-vous pas ?
L’une des caractéristiques de la Vie de l’Éternité c’est qu’elle se vit par la foi. « Le juste vivra par la foi » nous dit L'Écriture Sainte (Rom.1.17 ; Gal.3.11). Or la foi n’a pas d’autre appui que la Parole de Dieu. « Ainsi la foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole de Christ. » (Rom. 10. 17.)
ELIMINER LES MAUVAIS POINTS D’APPUI
C’est le Christ lui-même, dans sa grâce, qui nous apprend à lâcher nos mauvais points d’appui. Et il le fait dans les circonstances de notre vie. Il n’est pas possible, en effet, d’apprendre à nager simplement en lisant un bon livre sur la natation, assis au bord de la piscine. Il faut nécessairement se lancer à l’eau et se confronter à nos peurs pour les vaincre et adopter les bons comportements. De la même façon, la lecture et l’étude de la Bible ne suffisent pas à faire de nous de bons chrétiens, il est indispensable de « pratiquer la Parole » (Jacques 1.22 à 25.) ! Et c’est seulement par l’exercice, « par la pratique » (Heb.5.14.) que nous apprendrons à « discerner le bien du mal », et à entrer dans la maturité d’enfants de Dieu.
Nous avons à nous débarrasser nous-même de nos bouées inutiles, qui nous handicapent dans notre vie chrétienne. Et la Parole est là pour nous diriger et nous éclairer (Ps.119.115 ; 2 Tim.3.16 et 17.). Mais il arrive que le Seigneur lui-même nous montre un point d’appui qui nous paraît indispensable et qu’il voudrait nous voir abandonner. Si nous ne l’écoutons pas, si nous persistons à vouloir garder notre « bouée », nous perdons le bénéfice de son enseignement, et nous ne faisons plus de progrès !
Il se peut que nous voulions l’abandonner mais que nous ne nous en sentions pas capable. Il est alors toujours possible de lui demander Son aide, de lui dire : « Viens au secours de mon incrédulité ! » (Marc 9.24.), et il nous permettra de nous remettre en route à sa suite, débarrassé de nos « bouées » inutiles.
Il est intéressant d’observer les ordres que Jésus donne à ses disciples quand il les envoie en mission. Pas d’argent, pas de rechanges, pas de bâton. Toutes les sécurités habituelles, tous les appuis, sont éliminées ! Ils sont obligés de marcher par la foi. Résultat ? « Les malades sont guéris, les aveugles voient, les démons sont chassés, les morts ressuscitent et la Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres… » De plus, il ne manquent de rien. Il y a vraiment une leçon à en tirer !
TENIR FERME ET POUVOIR ETRE UTILE AUX AUTRES
Les Ecritures sont remplies d’avertissements concernant des temps difficiles, où les seuls à rester debout seront ceux qui auront « l’expérience de la Parole de justice ». Le but de Dieu, quand il nous a adopté, c’est de nous rendre « semblable à l’image de son Fils » (Rom. 8.29.), de nous amener « à l’état d’adulte en Christ » (Eph. 4.13.). Un bébé et un enfant ont besoin des autres pour beaucoup de choses, mais un adulte a développé une qualité en plus : grâce à son assurance et à son expérience, il peut être utile aux autres ! Comme le bon nageur ne passe plus son temps à se débattre pour surnager, ni à chercher de mauvais points d’appui, mais peut aller chercher un noyé au fond de l’eau et le ramener à la surface, de même un chrétien « adulte en Christ » ne passe plus son temps a essayer de survivre, mais peut devenir utile à ceux qui ne savent pas encore nager, ainsi qu’à ceux qui n’ont pas encore atteint le même stade de maturité.
Le Christ nous avertit que l’épreuve viendra, «que les flots débordés » se jetteront contre nous, et qu’il ne sera plus temps d’apprendre à nager. Alors, pratiquons donc AUJOURDHUI la Parole de Vie, pour ne pas être emporté par les flots demain, « quand l’épreuve viendra sur tous les habitants de la terre » !
Ne nous faisons pas d’illusions ! Notre Divin Maître-Nageur n’est pas venu pour nous donner de belles bouées qui nous éviteraient les efforts d'une démarche confiante. Il est venu nous apprendre à nager!
Quand allons-nous enfin abandonner tous nos mauvais nos points d’appui et ne compter que sur Lui ? C’est uniquement de cette façon que nous pourrons tenir ferme « à l’heure de l’épreuve qui va fondre sur le monde entier, pour éprouver tous les habitants de la terre. » (Apoc. 3. 10.)
J’espère que cette petite « parabole aquatique» pourra vous encourager à placer toute votre confiance uniquement en Celui qui nous a « sauvé pour servir à la louange de sa gloire ». Car nous ne pouvons le glorifier vraiment qu’en établissant notre foi exclusivement sur la Parole du Dieu de notre Seigneur Jésus Christ, qui nous est révélé dans les Saintes Écritures par le Saint Esprit.
Jean-Luc B
Sur le même sujet:
Tendre l'autre joue
L’une des caractéristiques de la Vie de l’Éternité c’est qu’elle se vit par la foi. « Le juste vivra par la foi » nous dit L'Écriture Sainte (Rom.1.17 ; Gal.3.11). Or la foi n’a pas d’autre appui que la Parole de Dieu. « Ainsi la foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole de Christ. » (Rom. 10. 17.)
ELIMINER LES MAUVAIS POINTS D’APPUI
C’est le Christ lui-même, dans sa grâce, qui nous apprend à lâcher nos mauvais points d’appui. Et il le fait dans les circonstances de notre vie. Il n’est pas possible, en effet, d’apprendre à nager simplement en lisant un bon livre sur la natation, assis au bord de la piscine. Il faut nécessairement se lancer à l’eau et se confronter à nos peurs pour les vaincre et adopter les bons comportements. De la même façon, la lecture et l’étude de la Bible ne suffisent pas à faire de nous de bons chrétiens, il est indispensable de « pratiquer la Parole » (Jacques 1.22 à 25.) ! Et c’est seulement par l’exercice, « par la pratique » (Heb.5.14.) que nous apprendrons à « discerner le bien du mal », et à entrer dans la maturité d’enfants de Dieu.
Nous avons à nous débarrasser nous-même de nos bouées inutiles, qui nous handicapent dans notre vie chrétienne. Et la Parole est là pour nous diriger et nous éclairer (Ps.119.115 ; 2 Tim.3.16 et 17.). Mais il arrive que le Seigneur lui-même nous montre un point d’appui qui nous paraît indispensable et qu’il voudrait nous voir abandonner. Si nous ne l’écoutons pas, si nous persistons à vouloir garder notre « bouée », nous perdons le bénéfice de son enseignement, et nous ne faisons plus de progrès !
Il se peut que nous voulions l’abandonner mais que nous ne nous en sentions pas capable. Il est alors toujours possible de lui demander Son aide, de lui dire : « Viens au secours de mon incrédulité ! » (Marc 9.24.), et il nous permettra de nous remettre en route à sa suite, débarrassé de nos « bouées » inutiles.
Il est intéressant d’observer les ordres que Jésus donne à ses disciples quand il les envoie en mission. Pas d’argent, pas de rechanges, pas de bâton. Toutes les sécurités habituelles, tous les appuis, sont éliminées ! Ils sont obligés de marcher par la foi. Résultat ? « Les malades sont guéris, les aveugles voient, les démons sont chassés, les morts ressuscitent et la Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres… » De plus, il ne manquent de rien. Il y a vraiment une leçon à en tirer !
TENIR FERME ET POUVOIR ETRE UTILE AUX AUTRES
Les Ecritures sont remplies d’avertissements concernant des temps difficiles, où les seuls à rester debout seront ceux qui auront « l’expérience de la Parole de justice ». Le but de Dieu, quand il nous a adopté, c’est de nous rendre « semblable à l’image de son Fils » (Rom. 8.29.), de nous amener « à l’état d’adulte en Christ » (Eph. 4.13.). Un bébé et un enfant ont besoin des autres pour beaucoup de choses, mais un adulte a développé une qualité en plus : grâce à son assurance et à son expérience, il peut être utile aux autres ! Comme le bon nageur ne passe plus son temps à se débattre pour surnager, ni à chercher de mauvais points d’appui, mais peut aller chercher un noyé au fond de l’eau et le ramener à la surface, de même un chrétien « adulte en Christ » ne passe plus son temps a essayer de survivre, mais peut devenir utile à ceux qui ne savent pas encore nager, ainsi qu’à ceux qui n’ont pas encore atteint le même stade de maturité.
Le Christ nous avertit que l’épreuve viendra, «que les flots débordés » se jetteront contre nous, et qu’il ne sera plus temps d’apprendre à nager. Alors, pratiquons donc AUJOURDHUI la Parole de Vie, pour ne pas être emporté par les flots demain, « quand l’épreuve viendra sur tous les habitants de la terre » !
Ne nous faisons pas d’illusions ! Notre Divin Maître-Nageur n’est pas venu pour nous donner de belles bouées qui nous éviteraient les efforts d'une démarche confiante. Il est venu nous apprendre à nager!
Quand allons-nous enfin abandonner tous nos mauvais nos points d’appui et ne compter que sur Lui ? C’est uniquement de cette façon que nous pourrons tenir ferme « à l’heure de l’épreuve qui va fondre sur le monde entier, pour éprouver tous les habitants de la terre. » (Apoc. 3. 10.)
J’espère que cette petite « parabole aquatique» pourra vous encourager à placer toute votre confiance uniquement en Celui qui nous a « sauvé pour servir à la louange de sa gloire ». Car nous ne pouvons le glorifier vraiment qu’en établissant notre foi exclusivement sur la Parole du Dieu de notre Seigneur Jésus Christ, qui nous est révélé dans les Saintes Écritures par le Saint Esprit.
Jean-Luc B
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Tendre l'autre joue
C'est une superbe parabole. Très riche en enseignements. A méditer tout le long du chemin. Merci Jean-Luc.
RépondreSupprimerDimi