L'entrée quotidienne dans le sabbat de Dieu
De quel sabbat parlons-nous?
Il y a tout un mouvement en ce moment qui cherche à ramener les disciples du Christ sous les règlements de la loi de Moïse. En particulier concernant la pratique du sabbat un jour précis de la semaine. Ce n'est pas une nouveauté, puisque l’apôtre Paul, dans son épître aux Galates, combattait dès les débuts de l'histoire de l’Église cette tendance à retourner à la pratique de la loi de Moïse.
Mais les sabbatistes actuels (jouant sur le fait que beaucoup de chrétiens ne connaissent pas vraiment leur Bible, ni l'histoire de l'église), sont en train de remettre sur le cou des disciples du Christ un joug inutile et faussement sécurisant.
Avant sa conversion, il était en effet un pratiquant méticuleux de la loi (Phil. 3: 6.) , mais sa rencontre sur le chemin de Damas lui a révélé ce que Dieu pensait de ceux qui recherchaient l'approbation divine dans des oeuvres de justice. Tout son appel et toute sa théologie sur l'opposition entre la loi et la grâce trouvent leurs racines dans son expérience de conversion.
Il sortait d’Israël pour aller vers les païens de Damas? Il sera désigné pour apporter l’Évangile aux païens (Actes 22: 21.).
Il était un homme violent, pratiquant scrupuleux de la loi? Il sera envoyé pour annoncer, avec douceur, la grâce de Dieu qui sauve « sans les oeuvres de la loi » (Gal. 2: 16.).
Comment aimer les commandements de Dieu?
Les propagateurs d'un retour vers la loi de Moïse, prétendent en s'appuyant sur Jean 14: 6, que si quelqu'un aime Dieu, il gardera ses commandements. Seulement, il faudrait se mettre d'accord sur le sens de la pratique des commandements divins. S'agit-il de les mettre en oeuvres selon la lettre où selon l'Esprit? Faut-il pratiquer littéralement (selon la lettre) les commandements de Dieu ou est-il nécessaire d'agir selon le Souffle Divin qui, comme le vent, s'adapte et remplit de la Vie d'En haut les circonstances qu'Il rencontre? Je crois qu'il est facile de constater que le Christ n'a pas pratiqué le sabbat selon la lettre, mais bien selon l'Esprit. C'est d'ailleurs ce que lui reprocheront les juifs et c'est ce qui motivera leur envie de l'éliminer (Jean 9: 16 - Mat. 12: 14.).
Dans cette histoire d’un jour particulier où les chrétiens se réuniraient pour partager ensemble la communion fraternelle, nous sommes à la jonction de deux réalités. D’un côté, il est question de convictions personnelles, qui ne font pas forcément l’unanimité, et de l’autre il doit être possible de se retrouver ensemble, malgré les perceptions différentes que nous pouvons avoir de choses spirituelles. Il me semble que Paul résume très bien tout cela dans le chapitre 14 de l’épitre aux Romains: Chacun de ceux qui croient en Christ devrait pouvoir être accueilli dans la communion fraternelle tout en respectant sa perception particulière de la volonté divine.
Autrement dit, ce qui nous unit ce ne sont pas des opinions communes, mais un Sauveur commun. Vouloir imposer des opinions communes à ceux qui se rassemblent, revient à mettre le comportement du groupe au dessus des convictions personnelles et donc inciter les gens à pécher, selon ce que nous dit Paul: « tout ce qui n’est point de la foi, est un péché. » (Rom. 14: 23.).
Dans cette histoire d’un jour particulier où les chrétiens se réuniraient pour partager ensemble la communion fraternelle, nous sommes à la jonction de deux réalités. D’un côté, il est question de convictions personnelles, qui ne font pas forcément l’unanimité, et de l’autre il doit être possible de se retrouver ensemble, malgré les perceptions différentes que nous pouvons avoir de choses spirituelles. Il me semble que Paul résume très bien tout cela dans le chapitre 14 de l’épitre aux Romains: Chacun de ceux qui croient en Christ devrait pouvoir être accueilli dans la communion fraternelle tout en respectant sa perception particulière de la volonté divine.
Autrement dit, ce qui nous unit ce ne sont pas des opinions communes, mais un Sauveur commun. Vouloir imposer des opinions communes à ceux qui se rassemblent, revient à mettre le comportement du groupe au dessus des convictions personnelles et donc inciter les gens à pécher, selon ce que nous dit Paul: « tout ce qui n’est point de la foi, est un péché. » (Rom. 14: 23.).
Combien de commandements?
Nous pouvons remarquer une différence dans l’emploi des commandements entre l’Ancien et le Nouveau Testament. Par exemple, dans l’ensemble de l’Ancien Testament, le commandement d’aimer Dieu est répété trois fois et le commandement d’aimer son prochain y est écrit une seule fois.
Dans le Nouveau Testament, si le commandement d’aimer Dieu est lui aussi répété trois fois, par contre celui d’aimer son prochain y est répété sept fois. Cette insistance sur ce commandement particulier rejoint le « commandement nouveau » que le Seigneur a donné à ses disciples: « aimez vous les uns les autres comme je vous ai aimé. »
Les dix commandements apportés par Moïse se trouvent donc mis en perspective avec les dix commandements de la Nouvelle Alliance. Dans les deux Alliances il y a trois commandements concernant la relation à Dieu et sept commandements concernant les relations humaines. Ou, pour traduire littéralement les paroles du Christ : « à ces deux commandements (aimer Dieu et aimer son prochain comme soi-même), sont accrochés toute la Loi et les prophètes. » (Mat. 22: 40.)
Il est important de remarquer que contrairement à ces commandements d’amour, le commandement de pratiquer le sabbat n’est pas cité une seule fois dans le Nouveau Testament. Le Christ énumère plusieurs fois une série de commandements venant de la Torah, mais nous pouvons tous remarquer que JAMAIS il n’enseigne de pratiquer le sabbat. Il ne s’agit pas d’un oubli de sa part, mais d’une intention délibérée qui ne devrait pas nous laisser indifférent. Non pas qu’il ne voudrait pas nous faire entrer dans le repos de Dieu - au contraire ! - mais il ne veut pas que nous puissions imaginer que nous pourrions entrer en communion avec son Père par des pratiques légales.
Le principe même du sabbat consiste justement à ne faire aucune oeuvre. C’est ce principe fondamental qui a été révélé à Paul, qu’il a répandu et que la Réforme a retrouvé:
« Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. CE N’EST POINT PAR LES OEUVRES, afin que personne ne se glorifie. » (Eph. 2: 8-9.)
Dans le Nouveau Testament, si le commandement d’aimer Dieu est lui aussi répété trois fois, par contre celui d’aimer son prochain y est répété sept fois. Cette insistance sur ce commandement particulier rejoint le « commandement nouveau » que le Seigneur a donné à ses disciples: « aimez vous les uns les autres comme je vous ai aimé. »
Les dix commandements apportés par Moïse se trouvent donc mis en perspective avec les dix commandements de la Nouvelle Alliance. Dans les deux Alliances il y a trois commandements concernant la relation à Dieu et sept commandements concernant les relations humaines. Ou, pour traduire littéralement les paroles du Christ : « à ces deux commandements (aimer Dieu et aimer son prochain comme soi-même), sont accrochés toute la Loi et les prophètes. » (Mat. 22: 40.)
Il est important de remarquer que contrairement à ces commandements d’amour, le commandement de pratiquer le sabbat n’est pas cité une seule fois dans le Nouveau Testament. Le Christ énumère plusieurs fois une série de commandements venant de la Torah, mais nous pouvons tous remarquer que JAMAIS il n’enseigne de pratiquer le sabbat. Il ne s’agit pas d’un oubli de sa part, mais d’une intention délibérée qui ne devrait pas nous laisser indifférent. Non pas qu’il ne voudrait pas nous faire entrer dans le repos de Dieu - au contraire ! - mais il ne veut pas que nous puissions imaginer que nous pourrions entrer en communion avec son Père par des pratiques légales.
Le principe même du sabbat consiste justement à ne faire aucune oeuvre. C’est ce principe fondamental qui a été révélé à Paul, qu’il a répandu et que la Réforme a retrouvé:
« Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. CE N’EST POINT PAR LES OEUVRES, afin que personne ne se glorifie. » (Eph. 2: 8-9.)
Le sabbat du monde éternel.
L’enseignement du sabbat renferme des vérités éternelles qui dépassent de beaucoup le respect légal d’une journée chaumée dans la semaine. Il s’agit d’une réalité qui est celle d’un autre monde dans lequel nous sommes invités à entrer, par la foi, et non par des oeuvres qui seraient réservées à une seule journée « sacrée » par semaine.
Ceux qui enseignent qu’un chrétien qui aime son Dieu devrait forcément chaumer le samedi, ne peuvent pas appuyer ce raisonnement sur l’ensemble du Nouveau Testament, car les évangélistes et les enseignements des épitres ont délibérément laissé de côté ce commandement légal, mais ont encouragé les disciples à se reposer dans l’Oeuvre déjà accomplie par Dieu. Ce qui est une façon vivante et non légaliste d’entrer dans le « Repos de Dieu ».
Il est important de se rappeler que lorsque Dieu institue le sabbat dans l’Écriture Sainte, c’est à la fin de la semaine de la Création (Gen. 2: 2-3.). Nous pouvons remarquer que nous sortons alors du cycle des jours et des nuits, des: « il y eu un soir et , il y eu un matin », pour entrer dans un jour qui - contrairement aux six autres qui l’ont précédé - n’a pas de début ni de fin, puisqu'il n'a ni soir, ni matin. N'est-pas justement la composante principale de l'éternité biblique ?
Nous pouvons en conclure que le véritable « Jour du Repos de Dieu » est une période hors du temps terrestre. Il s'agit d'un « Jour » spirituel qui a toutes les caractéristiques de l’éternité. L’épitre aux Hébreux nous rappelle à cet égard que l’entrée dans la Terre Promise est l’image et le symbole, de notre entrée par la foi dans ce repos de Dieu. Or cette entrée ne se fait pas seulement une fois par semaine (le samedi), mais quotidiennement. Selon qu’il est écrit:
« Et contre qui Dieu fut–il irrité pendant quarante ans, sinon contre ceux qui péchaient, et dont les cadavres tombèrent dans le désert?
Et à qui jura–t–il qu’ils n’entreraient pas dans son repos, sinon à ceux qui avaient désobéi? Aussi voyons–nous qu’ils ne purent y entrer à cause de leur incrédulité.
Craignons donc, tandis que la promesse d’entrer dans son repos subsiste encore, qu’aucun de vous ne paraisse être venu trop tard. Car cette bonne nouvelle nous a été annoncée aussi bien qu’à eux; mais la Parole qui leur fut annoncée ne leur servit de rien, parce qu’elle ne trouva pas de la foi chez ceux qui l’entendirent.
POUR NOUS QUI AVONS CRU, NOUS ENTRONS DANS LE REPOS, selon qu’il dit: Je jurai dans ma colère: Ils n’entreront pas dans mon repos! Il dit cela, quoique ses oeuvres eussent été achevées depuis la création du monde. Car il a parlé quelque part ainsi du septième jour: Et Dieu se reposa de toutes ses oeuvres le septième jour. Et ici encore: Ils n’entreront pas dans mon repos!
Or, puisqu’il est encore réservé à quelques–uns d’y entrer, et que ceux à qui d’abord la promesse a été faite n’y sont pas entrés à cause de leur désobéissance, DIEU FIXE DE NOUVEAU UN JOUR – AUJOURD’HUI – en disant dans David si longtemps après, comme il est dit plus haut: Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, N’endurcissez pas vos coeurs.
Car, si Josué leur eût donné le repos, il ne parlerait pas après cela d’un autre jour. IL Y A DONC UN REPOS DE SABBAT RÉSERVÉ AU PEUPLE DE DIEU. Car celui qui entre dans le repos de Dieu se repose de ses oeuvres, comme Dieu s’est reposé des siennes. Efforçons–nous donc d’entrer dans ce repos » (Heb. 4: 17 à 5: 11.)
Le « repos de Dieu » n’est donc pas le repos légal des juifs qui sont « sous la loi » et qui restent incrédules à l’annonce de l’Évangile. Il n’est pas limité à un jour sur sept, mais il remplit toute l’existence de ceux qui croient. Car le fleuve de la Vie d’En Haut ne peut pas être limité à quelques heures «sacrées» dans la semaine, mais il coule et remplit continuellement l’existence de ceux qui croient (Jean 7: 38.).
Pour employer une image, le « jour du repos » des juifs, qu’ils pratiquent le samedi, n'est que la maquette d’une réalité éternelle située hors des cycles du temps (Paul l’appelle « l’ombre des choses à venir »; Col. 2: 17.). Vu sous cet angle, le sabbat des juifs est un témoignage prophétique de ce que Dieu va accomplir dans ceux qui croiront. Ceux qui veulent pousser les autres à «refabriquer la maquette» courent le risque d’en oublier de bâtir l’Édifice véritable qu’elle ne faisait qu’annoncer.
Ceux qui enseignent qu’un chrétien qui aime son Dieu devrait forcément chaumer le samedi, ne peuvent pas appuyer ce raisonnement sur l’ensemble du Nouveau Testament, car les évangélistes et les enseignements des épitres ont délibérément laissé de côté ce commandement légal, mais ont encouragé les disciples à se reposer dans l’Oeuvre déjà accomplie par Dieu. Ce qui est une façon vivante et non légaliste d’entrer dans le « Repos de Dieu ».
Il est important de se rappeler que lorsque Dieu institue le sabbat dans l’Écriture Sainte, c’est à la fin de la semaine de la Création (Gen. 2: 2-3.). Nous pouvons remarquer que nous sortons alors du cycle des jours et des nuits, des: « il y eu un soir et , il y eu un matin », pour entrer dans un jour qui - contrairement aux six autres qui l’ont précédé - n’a pas de début ni de fin, puisqu'il n'a ni soir, ni matin. N'est-pas justement la composante principale de l'éternité biblique ?
Nous pouvons en conclure que le véritable « Jour du Repos de Dieu » est une période hors du temps terrestre. Il s'agit d'un « Jour » spirituel qui a toutes les caractéristiques de l’éternité. L’épitre aux Hébreux nous rappelle à cet égard que l’entrée dans la Terre Promise est l’image et le symbole, de notre entrée par la foi dans ce repos de Dieu. Or cette entrée ne se fait pas seulement une fois par semaine (le samedi), mais quotidiennement. Selon qu’il est écrit:
« Et contre qui Dieu fut–il irrité pendant quarante ans, sinon contre ceux qui péchaient, et dont les cadavres tombèrent dans le désert?
Et à qui jura–t–il qu’ils n’entreraient pas dans son repos, sinon à ceux qui avaient désobéi? Aussi voyons–nous qu’ils ne purent y entrer à cause de leur incrédulité.
Craignons donc, tandis que la promesse d’entrer dans son repos subsiste encore, qu’aucun de vous ne paraisse être venu trop tard. Car cette bonne nouvelle nous a été annoncée aussi bien qu’à eux; mais la Parole qui leur fut annoncée ne leur servit de rien, parce qu’elle ne trouva pas de la foi chez ceux qui l’entendirent.
POUR NOUS QUI AVONS CRU, NOUS ENTRONS DANS LE REPOS, selon qu’il dit: Je jurai dans ma colère: Ils n’entreront pas dans mon repos! Il dit cela, quoique ses oeuvres eussent été achevées depuis la création du monde. Car il a parlé quelque part ainsi du septième jour: Et Dieu se reposa de toutes ses oeuvres le septième jour. Et ici encore: Ils n’entreront pas dans mon repos!
Or, puisqu’il est encore réservé à quelques–uns d’y entrer, et que ceux à qui d’abord la promesse a été faite n’y sont pas entrés à cause de leur désobéissance, DIEU FIXE DE NOUVEAU UN JOUR – AUJOURD’HUI – en disant dans David si longtemps après, comme il est dit plus haut: Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, N’endurcissez pas vos coeurs.
Car, si Josué leur eût donné le repos, il ne parlerait pas après cela d’un autre jour. IL Y A DONC UN REPOS DE SABBAT RÉSERVÉ AU PEUPLE DE DIEU. Car celui qui entre dans le repos de Dieu se repose de ses oeuvres, comme Dieu s’est reposé des siennes. Efforçons–nous donc d’entrer dans ce repos » (Heb. 4: 17 à 5: 11.)
Le « repos de Dieu » n’est donc pas le repos légal des juifs qui sont « sous la loi » et qui restent incrédules à l’annonce de l’Évangile. Il n’est pas limité à un jour sur sept, mais il remplit toute l’existence de ceux qui croient. Car le fleuve de la Vie d’En Haut ne peut pas être limité à quelques heures «sacrées» dans la semaine, mais il coule et remplit continuellement l’existence de ceux qui croient (Jean 7: 38.).
Pour employer une image, le « jour du repos » des juifs, qu’ils pratiquent le samedi, n'est que la maquette d’une réalité éternelle située hors des cycles du temps (Paul l’appelle « l’ombre des choses à venir »; Col. 2: 17.). Vu sous cet angle, le sabbat des juifs est un témoignage prophétique de ce que Dieu va accomplir dans ceux qui croiront. Ceux qui veulent pousser les autres à «refabriquer la maquette» courent le risque d’en oublier de bâtir l’Édifice véritable qu’elle ne faisait qu’annoncer.
Liberté dans le repos hebdomadaire.
Il n’en reste pas moins vrai que tant que nous sommes dans la chair, nous avons besoin de repos hebdomadaire (Marc 2: 27.), et nous avons aussi besoin de nous retrouver ensemble « pour devenir meilleurs » (1 Cor; 11: 17.) en nous édifiant les uns les autres. Mais la Nouvelle Alliance nous donne une pleine liberté pour le faire le jour de notre choix.
Comme on peut le remarquer, dans les pays musulmans les chrétiens se réunissent souvent le vendredi et ils sont bénis lors de leurs rassemblements. Les juifs devenus disciples du Christ se réunissent souvent le jour du sabbat et là aussi le Seigneur les bénit. Combien d’entre nous peuvent témoigner avoir été bénis et enrichis dans des rassemblements qui ont eu lieu le Dimanche (qui n’est pourtant pas le jour du repos, mais celui de la résurrection!). Et combien d’autres ont été bénis également d’autres jours de la semaine?
Gardons-nous de rechercher l'approbation de Dieu dans la conformité à un usage ou à une tradition légale qui sera incapable de donner la Vie. Mais que ce soit l’amour du Seigneur et la recherche de l'intérêt des autres (1 Cor. 10: 24.) qui nous rassemble quotidiennement et hebdomadairement dans Son repos, car c'est là, dans cet amour, que se trouve la Vie éternelle.
Jean-Luc B
Dans le même thème:
http://blog-porte-parole.blogspot.com/2009/07/le-temps-du-salut.html
http://blog-porte-parole.blogspot.com/2009/08/samedi-jour-du-repos-et-jour-de-culte.html
http://blog-porte-parole.blogspot.com/2009/07/deux-mondes-deux-attitudes.html
http://blog-porte-parole.blogspot.com/2009/07/dans-quelle-alliance-sommes-nous.html
http://blog-porte-parole.blogspot.com/2010/01/ne-manquons-pas-le-but.html
Comme on peut le remarquer, dans les pays musulmans les chrétiens se réunissent souvent le vendredi et ils sont bénis lors de leurs rassemblements. Les juifs devenus disciples du Christ se réunissent souvent le jour du sabbat et là aussi le Seigneur les bénit. Combien d’entre nous peuvent témoigner avoir été bénis et enrichis dans des rassemblements qui ont eu lieu le Dimanche (qui n’est pourtant pas le jour du repos, mais celui de la résurrection!). Et combien d’autres ont été bénis également d’autres jours de la semaine?
Gardons-nous de rechercher l'approbation de Dieu dans la conformité à un usage ou à une tradition légale qui sera incapable de donner la Vie. Mais que ce soit l’amour du Seigneur et la recherche de l'intérêt des autres (1 Cor. 10: 24.) qui nous rassemble quotidiennement et hebdomadairement dans Son repos, car c'est là, dans cet amour, que se trouve la Vie éternelle.
Jean-Luc B
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Ah merci Jean-Luc pour cette petite mise au point, avec les suppléments qui la suivent. En effet, je commençais à "fatiguer" de lire des textes écrits par des chrétiens, des nés-de- nouveau, qui jugent avec condamnation ceux qui n'entrent pas dans leur idée du sacro-saint shabbat. Cela m'a vraiment gavée, au point d'en avoir envie de vomir quand, par hasard, je tombais sur un tel message. Sois béni cher Jean-Luc ! Je lis toujours avec plaisir tes messages.
RépondreSupprimerAline
1/ Jésus ressuscité un dimanche ?... ça nous fait un "signe de Jonas" plus combien d'heures ?
RépondreSupprimer2/ La journée du Shabbat abolie ? Pourquoi la nuit n'a-t-elle pas été abolie non plus puisque nous sommes "toujours dans le repos" ?
3/ Ce n'est plus "l'ombre des choses à venir" ?
("Which ARE the things TO COME")
On est donc déjà dans le Millénium et on ne m'a pas prévenu ?
.
RépondreSupprimerCher« Inconnu »,
1)Concernant le « signe de Jonas » il est important de bien lire ce que le Christ nous en dit.
« Car, de même que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre du grand poisson de même le Fils de l'homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre. » (Mat. 12 : 40.)
Regardons bien la succession employé par le Seigneur. Elle se termine par une nuit. Ce qui signifie que la résurrection n'a pas pu avoir lieu le samedi soir, mais bien « la matin du premier jour de la semaine », c'est à dire le dimanche matin, comme l'ont écrit les premiers chrétiens (Marc 16 : 9.).
2)La journée du sabbat n'est pas abolie, mais nous n'avons actuellement pas les éléments pour certifier que notre samedi actuel est vraiment celui que calculaient les anciens hébreux ; Voir à ce sujet la très intéressante étude sur le calendrier solaire employé par les hébreux avant la captivité à Babylone ICI
3)Je ne comprends pas ce que tu veux dire à propos « des choses à venir ». Peux-tu être plus clair ?
Amicalement.
Jean-Luc B
Cher Jean-Luc,
RépondreSupprimerVous vous débattez inutilement dans une lecture plus que "littérale" des "trois jours et trois nuits" qui veulent bien dire 72 heures et rien de plus.
Si vous comptez la nuit du samedi au dimanche comme "troisième nuit", cela suppose que Jésus ait été mis au tombeau un jeudi soir... ce qui est impossible puisqu'il est dit (et répété) que c'était la veille d'un "Shabbat".
De plus, ce n'était pas n'importe quel shabbat mais un "grand jour" (Jean 19:31) et donc le shabbat de Pessah (qui pouvait tomber n'importe quel jour de la semaine).
Ce "grand jour" ne pouvait pas être un vendredi chômé (veille du shabbat ordinaire et hebdomadaire) puisque c'est ce jour-là que les femmes sont allées acheter les arômates après avoir constaté où et comment le corps de Jésus était déposé, (Luc 23:55,56)... "puis elles se reposèrent".
Jésus est donc bien mort un mercredi après-midi (à l'heure où l'on égorgeait l'agneau pascal), une veille de Shabbat de Pessah (un jeudi cette année-là), et enterré ce même soir juste avant la tombée de la nuit.
... puis, Il est resté 72 heures au tombeau et est ressuscité le soir du shabbat ordinaire. (les femmes n'ayant pas eu le temps de "L'embaumer" !)
Votre argument à partir de Marc 16:9 ne tient pas non plus puisque c'est le seul endroit où le verbe utilisé pour "ressuscité" est "anistemi" qui veut dire aussi "apparaître" (ou "est apparu") alors que les autres fois où ce verbe est utilisé, c'est "egeiro" qui signifie "se réveiller" et qui est toujours au temps "aoriste" désignant un évènement situé dans le passé !
Bref, il faut beaucoup de mauvaise foi pour tomber dans les "croyances" catholiques romaines dont les "catholiques protestants" ne se sont jamais dégagés.
Concernant les "choses à venir", justement elles sont "à venir" puisque nous ne sommes pas encore dans le Millénium.
Ceux qui prétendent que "tout" est accompli ont, une fois de plus, des croyances catholiques romaines et ignorent que les trois dernières fêtes de l'Eternel ne sont pas encore accomplies par Jésus.
Soyez béni.
.
RépondreSupprimerMon cher Anonyme,
Je suis assez étonné par l'assurance que tu affiches, vu l'imprécision et la légèreté de tes arguments.
1°) Je n'ai jamais parlé de 72 heures, mais j'ai simplement repris la parole même de Jésus qui dit simplement :
« Car, de même que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre du grand poisson de même le Fils de l'homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre. » (Mat. 12 : 40.)
2°) Selon ces paroles, le Christ se relève APRÈS la troisième nuit, et non pas le soir, comme le prétendent les partisans (assez récents) d'une résurrection le samedi.
3°) Tu n'as apparemment pas lu le lien sur le véritable calendrier hébreu que je te donnais dans mon post précédent, sinon tu ne continuerais pas à prétendre à une crucifixion le mercredi.
4°) Il n'est écrit nulle part que les femmes seraient allées « acheter » les aromates. Il est simplement écrit qu'elles les ont préparées, mais que le sabbat les empêchait d'embaumer le corps.
5°) Le verbe employé dans Marc 16: 9 ne signifie pas « apparaitre » mais « se relever » et donc ton argumentation niant la résurrection le dimanche matin (dont parle clairement le texte grec de Marc) n'a pas d'appuis linguistiques sérieux.
6°) Tu devrais reprendre une étude sérieuse concernant l'aoriste, pour éviter d'affirmer des choses que tu as mal comprises.
7°) Je n'ai jamais été catholique et j'ai depuis longtemps commencé à me dépouiller de ce qui reste des conceptions romaine dans le protestantisme.
Concernant les « choses à venir » j'aimerais que tu développes car tes explications succinctes ne clarifient pas tes propos.
Amicalement.
Jean-Luc B
Je vais faire très court:
RépondreSupprimerVous avez choisi le "huitième jour" et donc d'être "sauvé" après la deuxième résurrection.
Vous avez par conséquent tiré un trait sur le Millénium (7ème jour) où Jésus et Ses élus "paîtront les nations avec une verge de fer" (Apoc 12:5 et 19:15) en faisant appliquer la Loi pour ceux qui seront sur Terre. (Ezéchiel 44:24, Esaïe 66:23, Zacharie 14:16... )
Je respecte votre choix.