Le Troisième Chemin

par Wayne Jacobsen

Lifestream.org/Blogdei.com

La vie du Corps • Juin 2002

Mon père nous réveilla à 5h30 du matin. Nous nous sommes extirpés de nos sacs de couchage dans l’air froid de la montagne, prêts pour une partie de pêche mémorable.

Quelqu’un nous avait dit que si nous marchions en partant du camp de la crique Dinky Creek en remontant sur la Route de Rodman pendant cinq ou six miles, nous arriverions à une crique où de grosses truites arc-en-ciel étaient tapies dans chaque point d’eau prêtes à être capturées. Ce serait l’expérience la plus incroyable que nous ayons jamais connue à la pêche.

Je ne sais pas jusqu’où nous avons marché ce matin-là. Nous n’avions pas de carte, simplement la parole d’un ami. Pendant des heures nous avons avancé péniblement en cherchant un signe de la crique. Par moments, on avait l’impression d’entendre de l’eau au loin, bondissant sur les rochers et on avançait plus vite nous attendant à la trouver au détour du prochain tournant.

Au fil des heures, pourtant, nous n’avons même pas rencontré le lit d’une crique. Quand l’un de nous parlait d’abandonner, les autres l’encourageaient à continuer. On avait déjà bien avancé. Il serait dommage de s’apercevoir plus tard qu’on était passés à côté simplement parce qu’on n’avait pas parcouru quelques centaines de mètres de plus.

Pourtant, finalement, nous nous sommes découragés. Nous avions mangé nos barres de céréales, et nos provisions étaient à moitié finies. Le soleil se faisait plus chaud, et tout ce qui nous venait à l’esprit c’était la distance qu’il nous restait à parcourir pour rentrer chez nous.

Un peu après 11h nous avons abandonné et sommes retournés au camp en milieu d’après-midi, sans que nos cannes à pêche aient jamais touché ne serait-ce qu’une goutte d’eau.

Ce n’était la faute de personne. Nous avions tous été impressionnés par l’espérance incroyable de ce coin de pêche. On avait fait de notre mieux et on était restés ensemble, même quand c’était un peu plus dur. EN FAIT, NOUS ÉTIONS TOUT SIMPLEMENT SUR LE MAUVAIS CHEMIN. Quelle que soit la pureté de nos intentions, ou la passion de nos attentes, ou les efforts que nous ayons faits, ce chemin ne pouvait nous amener là où nous voulions aller.


Une marche pénible vers nulle part

Les fausses parties de pêche ne sont pas les seules marches frustrantes auxquelles j’ai pu participer. Pendant la majeure partie de mon cheminement spirituel, je me suis mis en quête des plus grandes promesses de l’Écriture, pour m’apercevoir enfin qu’elles s’évanouissaient au moment où je pensais que j’en étais le plus proche.

J’ai travaillé dur par mes efforts soutenus pour chercher l’approbation de Dieu, pour m’apercevoir que mes plus grands efforts ont finalement succombé une nouvelle fois à des attitudes et des désirs qui diminuent ma passion et mobilisent mon énergie. J’ai cherché à faire confiance à Dieu dans toutes mes circonstances, pour finalement m’apercevoir que je me trouve dans des circonstances que je ne comprends pas et qui me volent cette confiance. J’ai goûté à une incroyable communion fraternelle, pour la voir être volée par ceux qui ont cherché à la contrôler.

C’est seulement ces quelques dernières années que j’ai commencé à comprendre pourquoi. Ce chemin que je pensais être celui de la justice, ne menait pas là où il l’avait promis. Il y a bien longtemps que je m’étais détourné des valeurs du monde et que j’avais choisi de vivre ma vie selon les voies de Dieu. Je voulais vivre dans Sa justice, et je pensais savoir comment il fallait faire. C’était un chemin que beaucoup d’autres avaient foulé depuis des siècles déjà.

Je ne savais vraiment pas que la justice que ce chemin promettait n’était qu’une illusion. Plutôt que de m’amener à la vie et à la joie et à la liberté, il me faisait faire un détour par le marécage de mes propres efforts, et passer tristement à côté de sa promesse. Quelques fois, je me disais que c’était ma faute, que je ne faisais pas assez d’effort, et d’autres fois je pensais que c’était Dieu qui n’était pas juste au vu de mes efforts, mais je ne m’étais jamais interrogé pour savoir si j’étais sur le mauvais chemin. Même si j’avançais très loin sur ce chemin, il ne me mènerait jamais à ce que je désirais par dessus tout.

Ce n’est que ces dix dernières années, que j’ai commencé à me rendre compte de la folie de ce chemin sur lequel je me trouvais. Depuis, j’ai trouvé un chemin différent qui mène vraiment à la promesse de l’Écriture. Sur ce chemin, j’ai trouvé une joie plus grande que celle que je pensais pouvoir contenir, la guérison de mes appétits et de mes désirs qui ne fait que grandir au fur et à mesure que le temps passe, une réalité de la présence de Dieu aussi réelle que je l’avais toujours espérée, une communion qui est profonde et vraie sans que je stagne ou bascule dans mes programmes personnels, et une transformation qui fait que même des incroyants me demandent ce qui conduit ma vie.


La justice dont vous ne voulez pas

Si je pouvais vous offrir une boîte remplie de justice, la prendriez-vous ?

La plupart des croyants répondraient oui, parce qu’on sait tous qu’on est supposé être justes. Mais il est peut-être bon de faire attention ici. Paul aurait pu répondre : « Ça dépend, quel genre de justice avez-vous là-dedans ? »

Il y avait une justice dont il était clair que Paul ne voulait pas. Il a dit qu’il voulait être trouvé en Christ : « n’ayant pas une justice personnelle qui vient de la loi. » (Phil 3:9)

Croyez-vous qu’il y ait eu une justice que Paul ait rejetée ? Il ne voulait rien avoir à faire avec elle. Même si elle le faisait paraître meilleur extérieurement, elle l’éloignait encore davantage de la véritable joie et de la vraie vie de Dieu. Il avait cheminé sur cette route presque toute sa vie, souscrivant au meilleur système d’observation de la loi, qui n’ait jamais été mis en place, et il savait qu’elle ne menait pas à la plénitude de vie en Dieu.

Avant, je pensais qu’on ne pouvait choisir qu’entre deux chemins : le chemin de la méchanceté ou celui de la justice. Nous connaissons tous très bien le chemin de la méchanceté. Au travers de la rébellion, de l’indulgence, de l’indépendance et de l’égoïsme, nous pouvons mener une vie de satisfactions personnelles. Ce chemin peut apporter des plaisirs passagers, mais il mène à la mort et à la destruction.

Le seul autre chemin que je connaissais était le chemin de la justice. J’ai du apprendre à changer ma vie pour qu’elle plaise à Dieu. Elle était doublée de règles et de principes à observer, et parsemée de routines à suivre. La transparence et l’engagement poussaient ce voyage vers cette recherche sans fin pour essayer de gagner l’approbation divine.

Quand je n’y arrivais pas (et je n’y arrivais jamais), j’essayais de me comparer aux autres, en espérant que Dieu mettrait des notes au tournant. Si je ne pouvais être parfait, au moins je serais mieux que 90% des autres croyants que je connaissais. Parce que ce chemin ne pouvait me transformer, il ne faisait que me pousser à faire semblant d’être juste. Il ne pouvait jamais m’amener dans une juste relation avec le Père et me libérer pour bénéficier de Sa vie.

Même si ma quête était passionnée, au mieux elle me menait à une auto-justice bien-pensante, et au pire au désespoir d’une culpabilité non résolue. Même en y apportant bien des efforts ou des attentes, je finissais toujours frustré et déçu. Tout comme notre marche pénible vers le coin de pêche fantôme, c’était une fausse piste qui menait à un esclavage plus profond, et non à la liberté.


La justice qui vient par la foi

C’est pour cela que Paul a parlé d’un troisième chemin. Celui-ci ne vise pas simplement la justice, il vous y mène. Tout en disant qu’il met une distance entre lui et la justice produite par l’effort de l’homme, il déclare sa passion inconditionnelle pour une justice d’un autre ordre : « celle qui vient par la foi en Christ, la justice qui vient de Dieu et qui est par la foi. » (Phil 3:9) En partageant sa vie avec Jésus, les joies et les soucis avaient transformé en toutes choses sa manière de penser, et aussi ses actes tout à la fois.

Bien que j’aie pu goûter ce type de justice à des saisons différentes de ma vie, ce n’est que ces dix dernières années que j’ai vraiment pris conscience de sa puissance. Tous les appétits, les attitudes et les angoisses qui pesaient sur ma vie venaient tous du fait que je ne faisais pas confiance à la grandeur de Jésus pour veiller sur ma vie et m’amener dans Sa plénitude. Parce que je ne pouvais Lui faire confiance pour qu’Il le fasse sans moi, je me retrouvais à chaque fois sur la piste des efforts personnels.

L’œuvre que Jésus a faite dans mon cœur ces quelques dernières années devait me convaincre que Son amour était assez grand pour contenir chacun des évènements de ma vie et pourvoir à tout ce qu’Il veut. Il n’avait pas besoin de moi pour essayer de produire ce résultat, mais seulement que je m’approche de Lui et que je découvre combien Son amour est incroyablement riche et puissant. Sa présence me libérerait suffisamment de moi-même pour que je puisse vivre en Lui.

Non, je ne me considère pas comme parfait, loin de là. Mais, plus Son amour me gagne, plus il m’est facile de lui faire confiance pour Lui abandonner d’autres petites choses dans ma vie. Plus je Lui fais confiance, plus je suis libre des angoisses, des appétits et des attitudes qui régissaient ma vie. Je commence à me nourrir de la justice que produit cette relation avec Lui, et je dois vous dire que rien n’est plus doux. Je le remarque dans les plus petites choses, l’absence de frustration et de colère si les choses ne se passent pas comme je l’espérais; moins d’attentes des autres et j’ai moins mal quand ils ne sont pas à la hauteur de mes attentes; une plus grande clarté quant au dessein de Dieu dans le déroulement des évènements de ma vie; et le fait de pouvoir reconnaître quand les autres cherchent à me manipuler et la liberté de m’en dégager.

La seule chose dont j’ai à m’occuper sur ce chemin, c’est de m’approcher toujours davantage de Lui avec un cœur honnête et sincère. Quels que soient la joie, le combat ou l’échec, Il est là pour m’aimer au travers de tout cela et pour me conduire à une vie plus intense avec Lui. Plus Il affirme Son amour pour moi, plus il m’est facile de Lui faire confiance et plus je me sens libre de vivre Sa vie avec les personnes qui m’entourent.

C’est ce chemin que Paul découvrit et celui qu’il refusa de quitter, même lorsque d’autres l’ont exigé de lui.


Rébellion, Religion, Relation

Nous sommes donc confrontés à trois chemins au quotidien. Appelons le premier chemin ‘Rébellion’, parce que c’est celui où nous substituons notre propre volonté à ce que Dieu veut accomplir en nous. J’appellerais le second ‘Religion’, parce qu’il correspond à nos tentatives pour produire la vie de Dieu par nos efforts humains. Tout comme cette partie de pêche ratée, c’est un chemin qui ne nous amènera jamais à la plénitude divine. Le troisième chemin est celui que Jésus a préparé pour nous. Appelons-le ‘Relation’, car c’est de la relation avec Lui qu’Il va nous transformer pour vivre dans la justice et la liberté qui sont les Siennes.

Si vous avez été déçus maintes fois par vos aspirations spirituelles, peut-être que, vous aussi, vous avez été sur le mauvais chemin. Malheureusement, bien des croyants ont essayé de vivre sur ce même chemin que Paul avait rejeté. Vous n’avez pas besoin d’être Chrétien depuis longtemps pour vous engouffrer dans cette pensée religieuse qui vous dit qu’il faut faire plus pour essayer de plaire à Dieu. Beaucoup de nos institutions religieuses sont construites sur ce principe, parce que les institutions exigent que l’on se conforme et le conformisme est un processus humain.

Toutes les assemblées primitives que Paul établit sur le chemin de la relation, ont fini sur le chemin de l’effort humain. La raison pour laquelle nous avons une grande partie du Nouveau Testament est que les croyants à Corinthe, en Galicie et à Colosses s’étaient engagés sur le mauvais chemin. Ils ont été convaincus par ceux qui se disaient responsables que leur réussite viendrait s’ils se conformaient à leurs exigences. Ils ont tous échangé leur liberté de cette marche en Dieu pour les œuvres vides de l’effort humain.

Paul écrivit pour les remettre sur le seul chemin sur lequel nous pouvons découvrir la justice de Dieu : le chemin de la relation. Il ne nous amène pas à nous conformer par obligation, mais nous transforme en partageant Son amour avec nous et en nous montrant comment nous pouvons mettre notre confiance en Lui.


La communion sur le second chemin

Nous connaissons tous la camaraderie d’une vie indulgente. Ceux qui vivent pour servir leurs propres ambitions veulent, soit que d’autres les rejoignent pour qu’ils ne se sentent pas tous seuls, soit détruire ceux qui sont sur leur chemin. Dans ce monde, les relations « passent ou cassent », dans la mesure où elles servent nos intérêts personnels. La communion sur le second chemin, peut être destructrice, mais elle est bien plus subtile. Les gens qui ont été capturés par la religion ont souvent de bonnes intentions. Ils désirent ce que Dieu veut pour eux, mais parce qu’ils sont dans la confusion concernant la manière dont Dieu accomplit Ses plans pour eux, ils peuvent être destructeurs sans même le savoir.

Les structures religieuses tissent leurs relations avec la transparence et le contrôle dans l’intention futile d’aider les gens à essayer de plaire davantage à Dieu. Il est fréquent que leurs mesures n’aient rien à voir avec une marche avec Jésus. Un pasteur d’une TV chrétienne le dit de cette façon : « Aller à l’église, donner ses dîmes et ses offrandes, et observer le Sabbat, sont les doctrines de base du Christianisme. Nous vivons la vie chrétienne en pratiquant ces doctrines fondamentales du Christianisme. » Bien entendu, ce sont des pratiques et non des doctrines, mais il résume là l’attitude de ceux qui sont embourbés dans la religion. Et n’est-il pas intéressant de noter que les actions exigées sont plutôt faites pour soutenir une institution, que pour amener les personnes plus près de Jésus et les aider à participer à Sa vie ?

Si vous suivez le mouvement, on vous récompense par l’approbation et des promesses d’une influence grandissante. Quand vous arrêtez de suivre le mouvement, on vous rejette parce que vous exercez une influence dangereuse. Parce que notre nature déchue a soif d’approbation de la part des autres, les environnements religieux nous manipulent facilement par la peur, la culpabilité et la honte. Il n’existe pas d’entre-deux ici, parce que ceux qui sont dans ce cheminement savent combien il est facile de glisser de ce chemin et de retourner vers le monde. Ils considèrent que leur spiritualité est fragile et qu’elle doit être protégée à tout prix.

Pourtant, l’effort humain ne peut saisir la justice de Dieu. Les gens qui suivent ce chemin finissent toujours par faire semblant d’être plus justes. Une hiérarchie se met en place rapidement tandis que les gens qui semblent se conformer aux exigences sont mis en avant par rapport à ceux qui se débattent avec.

Cela m’a toujours dérangé de voir que tant de personnes qui aiment sincèrement Dieu au commencement de leur cheminement, finissent embourbés dans des relations manipulatrices et, en fin de compte, font bien plus de mal que de bien pour le royaume. Maintenant, je comprends. Si nous ne nous embarquons pas sur le seul chemin de justice qui fonctionne, nous devons continuer d’avancer comme nous l’avons fait lors de notre expédition de pêche malheureuse. Nous avons trop investi maintenant pour simplement admettre qu’on ait pu nous égarer et rechercher une meilleure option.

Au mieux, la communion fraternelle sur ce chemin est douloureuse, et semble fondée sur cette notion que dans la misère on est moins seul. Les gens ne parlent pas de la joie de la camaraderie sur ce chemin, mais disent qu’ils ont besoin « d’aller à l’église » de peur de tomber dans l’erreur grave. Il est rare qu’ils aient quelques vraies relations avec d’autres croyants, parce qu’ils dépensent beaucoup trop d’énergie à faire semblant d’être ce qu’ils savent qu’ils ne sont pas.


La communion fraternelle sur le troisième chemin

Depuis que j’ai découvert la vie sur le chemin de la confiance grandissante en l’amour de Jésus pour moi et Son plan pour ma vie, j’ai trouvé une nouvelle profondeur de communion que je n’imaginais pas être possible. Le fait de partager la vie avec les personnes qui sont sur ce chemin accomplit tout ce que les Écritures nous disent concernant la vraie vie du Corps.

Au lieu de prétendre être ce que nous ne sommes pas, nous nous encourageons mutuellement à être vrais. Il est acceptable d’avoir des questionnements sur ce que nous avons besoin de questionner, de demander ce que nous avons besoin de demander et de se débattre là où nous nous débattons. Les gens ne sont pas récompensés en faisant semblant d’être mieux qu’ils ne le sont, mais sont aimés au travers des hauts et des bas, des souffrances et des joies, de doutes et aussi des triomphes.

Au lieu d’exploiter le sentiment de honte des gens ou leur besoin d’approbation pour essayer de faire d’eux de meilleurs chrétiens, nous aidons les gens à être libérés de la honte pour qu’ils puissent expérimenter l’amour de Dieu.

Au lieu de nous charger mutuellement de “tu dois”, nous nous aidons l’un l’autre à écouter Dieu et à suivre ce qu’Il met sur notre cœur, même si cela veut dire qu’on se trompe en le faisant.

Au lieu d’essayer de nous changer les uns les autres, nous nous encourageons simplement à nous approcher encore de Jésus, parce que c’est tellement amusant (et bien plus efficace) de Le regarder nous changer.

Au lieu de nous manipuler les uns les autres pour faire ce que nous pensons être le plus bénéfique pour le groupe, nous apprenons ensemble à faire confiance à Jésus pour nos besoins et nous apercevons que le simple fait de partager ensemble cette vie est le meilleur de la vie du Corps.

Puisque nous avons les yeux fixés sur Jésus et que nous prenons plaisir à vivre ensemble, nous avons remarqué que ce type de justice et de vie du Corps n’est pas aussi fragile qu’on nous l’avait enseigné. J’avais appris que, si je fréquentais les mauvaises personnes, ou ratais une réunion ou deux, je serais tout d’un coup happé dans la tentation du monde ou séduit par une grave hérésie. Tandis que ceci peut être vrai pour la justice par les œuvres, ce n’est pas vrai pour la justice produite par la foi. Il est capable de nous préserver d’une chute. Il est capable d’établir des liens avec d’autres frères et sœurs exactement comme Il le désire. Il est capable de nous enseigner comment vivre profondément en Lui et connaître la liberté impressionnante de nos attentes et des exigences que nous mettons sur les autres.

La justice qui découle de la confiance est incroyablement résistante. Une fois que vous y avez goûté, tout perd de son attrait. Même si je me trouve souvent avec des personnes qui marchent sur le chemin de la Religion, je ne suis même plus tenté de marcher à nouveau sur ce chemin. Je veux bien les aimer, leur raconter des récits d’un chemin meilleur qui les amènerait réellement à la plénitude de la vie de Dieu, mais je n’ai aucun désir d’échanger la puissance de transformation de Dieu contre l’illusion de l’effort humain.

C’est la meilleure communion au monde, et j’espère que vous êtes aussi en train de la trouver. Remarquez qu’elle ne vient pas du fait de trouver “le bon groupe” ou de se réunir comme il faut. Vous pouvez chercher éternellement et ne jamais les trouver. Cette communion fraternelle coule naturellement parmi les gens qui marchent sur le chemin d’une relation toujours approfondie avec Dieu. Je rencontre partout des gens comme cela.

Si aujourd’hui vous vous trouvez sur le chemin de la religion, pourquoi ne pas admettre ce qu’il en est et demander au Père de vous en libérer, et de vous montrer le chemin vers une relation grandissante. Alors que vous grandissez en faisant cela, vous vous apercevrez que vous serez connecté à un nombre toujours croissant de gens qui se sont aperçus que faire confiance à l’amour d’un Père et dépendre de Lui est la seule façon de marcher.

Croyez-moi, vous ne voudrez plus jamais retourner à la religion!

Wayne Jacobsen 



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