Les dogmes religieux et leurs effets pervers.
Si nous observons un peu l'histoire de l'Église, nous pouvons constater que la conception des dogmes suit de très près la mise en place du système religieux babylonien qui va malheureusement séparer peu à peu les clercs des laïques.
Dans ce système à deux classes, les « clercs » (ceux qui « savent ») vont décréter ce qu'il faut croire (Le mot « dogme » vient du grec « dogma » qui signifie : décret, décision), et les « laïques » vont devoir baisser le nez et se soumettre au dogme, sous peine d'être bannis de ce système religieux qui a pris indument le titre « d'église ».
A partir de ce moment, la connaissance de Dieu et de son Fils ne va plus être une vivante expérience personnelle et communautaire de communion avec le Dieu Sauveur (qui est pourtant la seule qui donne la Vie éternelle selon Jean 17. 3.) , mais va devenir une étude intellectuelle où le Père et le Fils vont être disséqués et analysée (comme des animaux de laboratoire) avant d'être soigneusement rangés par les clercs sur les étagères poussiéreuses et inertes du savoir dogmatique, en y gardant un sinistre pouvoir de division et d'exclusion...
Dans leur orgueil, ils se sont imaginé qu'il leur fallait suppléer aux « lacunes » de la Bible en décrétant par des dogmes bien précis ce que Dieu avait pourtant décidé de laisser voilé. Ils ont cru qu'ils pouvaient faire mieux que tous ces hommes qui ont pourtant été « poussé par l'Esprit » pour nous transmettre la pensée de Dieu (2 Pierre 1. 20-21.) Malheureusement, ils ont ainsi fait croire au peuple qu'il n'était plus nécessaire de rechercher une relation personnelle vivante avec le Dieu Sauveur, ce qui est pourtant la seule façon de découvrir dans une communion vivante, par l'Esprit, toute la richesse des « trésors de la science et de la connaissance » qui sont « cachés en Christ » (Col. 2. 3.). Ils ont offert les fruits empoisonnés de « l'arbre de la connaissance » au lieu d'encourager à se nourrir personnellement à « l'arbre de la vie »...
Les effets pervers de cette forme de système qui abuse indument de son autorité pour se poser en médiateur de la Pensée Divine (malgré la proclamation sans appel de 1 Tim. 2. 5.) , se manifestent encore aujourd'hui dans beaucoup de mouvements protestants et évangéliques, qui prétendent pourtant s'être séparés physiquement du système romain, mais qui sont encore, de façon plus ou moins profonde, atteints du même mal.
Et chacun y va de ses décrets contradictoires auxquels il est indispensable d'adhérer sous peine d'être expulsé du « club ».
- Unicité de Dieu/ Non! Trinité.
- Jésus est Dieu / Non! Jésus n'est pas Dieu.
- Les dons de l'Esprit ont disparus / Non ! ils sont toujours là.
- Le libre arbitre / Non! La prédestination.
Dans ce système à deux classes, les « clercs » (ceux qui « savent ») vont décréter ce qu'il faut croire (Le mot « dogme » vient du grec « dogma » qui signifie : décret, décision), et les « laïques » vont devoir baisser le nez et se soumettre au dogme, sous peine d'être bannis de ce système religieux qui a pris indument le titre « d'église ».
A partir de ce moment, la connaissance de Dieu et de son Fils ne va plus être une vivante expérience personnelle et communautaire de communion avec le Dieu Sauveur (qui est pourtant la seule qui donne la Vie éternelle selon Jean 17. 3.) , mais va devenir une étude intellectuelle où le Père et le Fils vont être disséqués et analysée (comme des animaux de laboratoire) avant d'être soigneusement rangés par les clercs sur les étagères poussiéreuses et inertes du savoir dogmatique, en y gardant un sinistre pouvoir de division et d'exclusion...
Dans leur orgueil, ils se sont imaginé qu'il leur fallait suppléer aux « lacunes » de la Bible en décrétant par des dogmes bien précis ce que Dieu avait pourtant décidé de laisser voilé. Ils ont cru qu'ils pouvaient faire mieux que tous ces hommes qui ont pourtant été « poussé par l'Esprit » pour nous transmettre la pensée de Dieu (2 Pierre 1. 20-21.) Malheureusement, ils ont ainsi fait croire au peuple qu'il n'était plus nécessaire de rechercher une relation personnelle vivante avec le Dieu Sauveur, ce qui est pourtant la seule façon de découvrir dans une communion vivante, par l'Esprit, toute la richesse des « trésors de la science et de la connaissance » qui sont « cachés en Christ » (Col. 2. 3.). Ils ont offert les fruits empoisonnés de « l'arbre de la connaissance » au lieu d'encourager à se nourrir personnellement à « l'arbre de la vie »...
Les effets pervers de cette forme de système qui abuse indument de son autorité pour se poser en médiateur de la Pensée Divine (malgré la proclamation sans appel de 1 Tim. 2. 5.) , se manifestent encore aujourd'hui dans beaucoup de mouvements protestants et évangéliques, qui prétendent pourtant s'être séparés physiquement du système romain, mais qui sont encore, de façon plus ou moins profonde, atteints du même mal.
Et chacun y va de ses décrets contradictoires auxquels il est indispensable d'adhérer sous peine d'être expulsé du « club ».
- Unicité de Dieu/ Non! Trinité.
- Jésus est Dieu / Non! Jésus n'est pas Dieu.
- Les dons de l'Esprit ont disparus / Non ! ils sont toujours là.
- Le libre arbitre / Non! La prédestination.
- Baptême pas immersion/ Non! Par aspersion.
- Foi sans les oeuvres/ Non! Foi accompagnée des oeuvres
- etc... etc...
Et voilà comment certains enfants de Dieu, animés par la peur de se retrouver seuls, se croient obligés de devoir choisir, non plus entre la vérité et l'erreur, mais entre les dogmes du «club religieux» dont ils font partie et les autres groupes à la «dogmatique différente». Tout en sachant bien que pour arriver à se faire accepter, il leur faudra sacrifier de temps à autre à la proclamation publique d'une prétendue «profession de foi» à laquelle la plupart des adhérents ne comprennent pas grand-chose, mais qu'ils récitent pourtant consciencieusement non par conviction intérieure profonde, mais uniquement pour acheter le droit de continuer à participer à l'identité et aux activités religieuses du groupe...
- etc... etc...
Et voilà comment certains enfants de Dieu, animés par la peur de se retrouver seuls, se croient obligés de devoir choisir, non plus entre la vérité et l'erreur, mais entre les dogmes du «club religieux» dont ils font partie et les autres groupes à la «dogmatique différente». Tout en sachant bien que pour arriver à se faire accepter, il leur faudra sacrifier de temps à autre à la proclamation publique d'une prétendue «profession de foi» à laquelle la plupart des adhérents ne comprennent pas grand-chose, mais qu'ils récitent pourtant consciencieusement non par conviction intérieure profonde, mais uniquement pour acheter le droit de continuer à participer à l'identité et aux activités religieuses du groupe...
Comment peut-on s'imaginer recevoir la Vie nouvelle que Dieu nous donne gratuitement en Christ, en « payant » ainsi le droit d'être accepté dans un groupe qui conditionne la communion fraternelle à l'adhésion à des dogmes ou à une « profession de foi »? Où sont la vérité et la justice dans une démarche religieuse qui ne se préoccupe pas de savoir si la foi est réellement fondée sur des certitudes et des convictions personnelles ? Est-il honnête de réciter des « vérités dogmatiques », auxquelles on ne comprends pas grand chose, dans le seul but d'être accepté et reconnus dans une communauté ?
Plutôt que continuer de cette triste façon, il serait plus sage de tirer la leçon de ce mouvement chrétien indépendant qui se développe actuellement en Iran dans un contexte très difficile et qui refuse de se situer par rapport au dogme de la Trinité. Ils le font pour la simple raison que le rôle de l'Église n'a jamais été de décréter des dogmes, mais de faire connaitre de façon intime et personnelle le Dieu Sauveur qui s'est manifesté en Jésus Christ.
Cette prise de position courageuse a un prix : lors des moments de persécutions, malgré le fait qu'ils proclament clairement la Seigneurie de Jésus Christ, il lui est très difficile d'obtenir de l'aide des mouvements « trinitaires ». Cependant, cette prise de position non dogmatique permet à ceux qui ont crus de ne pas se sentir obligés de réciter des dogmes mal compris, puisqu'ils peuvent se limiter à proclamer (parfois au prix de leur vie) ce que Dieu a déjà personnellement révélé à leur coeur.
Car c'est dans cette révélation intime et personnelle que se trouve le vrai trésor dont parle l'Évangile. Ce trésor « caché dans un champ » pour lequel on est prêt à renoncer à tout ce que l'on possède (même sa propre vie) afin de l'acquérir et de le conserver (Mat. 13. 44 - Luc 14. 26 - Apoc. 12. 11.).
Il est triste de découvrir que cette connaissance intime de Dieu et de son Fils dans laquelle se trouve la Vie éternelle, a pu être réduit ainsi à un objet de dissection intellectuelle. Ceux qui ont observés la mise-en-pièces d'une grenouille en cours de biologie, savent très bien que toute trace de vie disparait assez rapidement lors d'une activité de dissection. Comment a-t-on pu s'imaginer qu'il n'en serait pas de même lorsque l'on essaie d'analyser et de décortiquer Dieu?
Dieu ne se laissera pas connaitre par ceux qui veulent faire de Lui un « objet d'analyse », mais Il se révélera personnellement et avec puissance à celui qui le cherche de tout son coeur et qui refuse de continuer dans des démarches douteuses où la vérité est ainsi mise à mal au profit des définitions dogmatiques. Toute la Bible en rend témoignage.
Concernant le Fils, il sera alors possible, à la suite de l'apôtre Thomas (et comme beaucoup d'autres depuis lors...), de l'adorer en proclamant une Vérité qui n'aura plus rien de dogmatique, mais qui sera le fruit savoureux et vivifiant d'une révélation personnelle :
« Mon Seigneur et mon Dieu » (Jean 20. 28.)
« Car je n’ai point parlé avec vos pères
Et je ne leur ai donné aucun ordre,
Le jour où je les ai fait sortir du pays d’Égypte,
Au sujet des holocaustes et des sacrifices.
Mais voici l’ordre que je leur ai donné :
Écoutez ma voix,
Pour que je sois votre Dieu,
Et que vous soyez mon peuple;
Marchez dans toutes les voies
Que je vous commande,
Afin que vous soyez heureux. »(Jer. 7 : 22-23.)
C’est là que nous entrons de plain-pied dans une dimension subjective qui fait peur à beaucoup, car la sagesse intellectuelle et théologique y découvre ses limites. Le domaine de la foi n’est effectivement pas visible avec nos yeux charnels, ni contrôlable avec la somme de nos expériences passées. Nous sommes alors obligé de tenir fermement et avec confiance la Main Divine, comme des aveugles qui avancent sur ce chemin qu’ils n’ont jamais emprunté : le Chemin de la Vie d’En-Haut qui nous fait revenir de la Babylone terrestre pour nous amener à rétablir le Culte véritable sur ses fondements.
« Je ferai marcher les aveugles
Sur un chemin qu’ils ne connaissaient pas,
Je les conduirai par des sentiers qu’ils ignoraient ;
Je changerai devant eux les ténèbres en lumière
Et les endroits tortueux en terrain plat ;
C’est bien cela que je ferai
Et je ne les abandonnerai pas.»
(Es. 42 ; 16.)
Lorsque la Réforme a proclamé la « Sola sciptura », elle a libéré les peuples du carcan mortifère que la « tradition apostolique romaine » avait verrouillé sur eux pour les maintenir dans une passivité infantile. Malheureusement, dans l’histoire bis-millénaire de l’Église, tous les mouvements de l’Esprit se sont arrêtés, figés eux aussi dans des monuments humains statiques, installés dans ce monde que Dieu nous appelle pourtant à quitter.
Tous ces élans arrêtés, tous ces grands départs qui ne sont pas parvenus à leur but, mais qui ont cherché sur cette terre une place où s’installer et qui ont bâti des citées religieuses pour ne pas être dispersés (Gen. 11 : 4.), tous ces anciens élans de vie échoués sur les berges verdoyantes des vallées du pays de Shinéar, retentissent d’un appel constant à les quitter pour continuer la marche vers la terre promise, sans s’installer, jusqu’à ce que l’objectif de départ soit réellement atteint et que le Règne de Dieu soit effectivement établi ici bas.
Thérah accompagné d’Abram s’installe à Haran.et y mène un existence mortelle et sans but, sans avoir atteint le pays de Canaan, qui était pourtant la raison de leur élan de départ d’Ur en Chaldée (Gen. 11 : 31.). Et c’est dans ces circonstances prophétiques que retentit pour la première fois l’appel de Dieu (Gen. 12. 1.) qui (re)met Abram en marche vers « le pays de la promesse »….
« Levez-vous, marchez !
Car ce n’est pas ici un lieu de repos ! »
(Michée 2 : 10.)
Quelles voix écoutons-nous ? Sommes-nous sortis de la sécurité des constructions théologiques humaines à l’appel de notre nom, ou préférons-nous encore rester enfermés sous la surveillance de bergers-mercenaires qui ne nous permettent pas de nous nourrir et de nous abreuver correctement ? Car c'est dans cette révélation intime et personnelle que se trouve le vrai trésor dont parle l'Évangile. Ce trésor « caché dans un champ » pour lequel on est prêt à renoncer à tout ce que l'on possède (même sa propre vie) afin de l'acquérir et de le conserver (Mat. 13. 44 - Luc 14. 26 - Apoc. 12. 11.).
Il est triste de découvrir que cette connaissance intime de Dieu et de son Fils dans laquelle se trouve la Vie éternelle, a pu être réduit ainsi à un objet de dissection intellectuelle. Ceux qui ont observés la mise-en-pièces d'une grenouille en cours de biologie, savent très bien que toute trace de vie disparait assez rapidement lors d'une activité de dissection. Comment a-t-on pu s'imaginer qu'il n'en serait pas de même lorsque l'on essaie d'analyser et de décortiquer Dieu?
Dieu ne se laissera pas connaitre par ceux qui veulent faire de Lui un « objet d'analyse », mais Il se révélera personnellement et avec puissance à celui qui le cherche de tout son coeur et qui refuse de continuer dans des démarches douteuses où la vérité est ainsi mise à mal au profit des définitions dogmatiques. Toute la Bible en rend témoignage.
Concernant le Fils, il sera alors possible, à la suite de l'apôtre Thomas (et comme beaucoup d'autres depuis lors...), de l'adorer en proclamant une Vérité qui n'aura plus rien de dogmatique, mais qui sera le fruit savoureux et vivifiant d'une révélation personnelle :
« Mon Seigneur et mon Dieu » (Jean 20. 28.)
Mais il faut bien savoir que les autorités religieuses installées dans le monde vivent dans la crainte que les enfants de Dieu en arrivent à réfléchir par eux-mêmes et entrent ainsi dans une relation directe et collégiale avec l’Auteur Initial des Livres Saints. Car c’est justement cette communion intime et personnelle à laquelle le Christ nous invite, et c’est elle qui nous amène à une maturité qui rend inutile la fonction de médiateurs humains de la pensée divine…. (1 Tim. 2 : 5.)
Beaucoup semblent ignorer que Dieu est toujours là pour éclairer ses disciples sur la façon dont Il veut que nous interprétions réellement sa Parole dans nos vies. Il a toujours «12 légions d’anges» qui sont en alerte pour garder sa Parole, mais pas plus à Gethsémané que sur le mont Golgotha, elles n’empêcheront qu’Elle soit défigurée et ridiculisée au point d’être réduite à rien. Cependant, quels que soient les mauvais traitements qu’Elle puisse subir, la puissance de résurrection qui est dans la Parole Éternelle la rétablira toujours et lui redonnera sa gloire originelle, car son Inspirateur est toujours vivant au milieu de ceux qui s’assemblent en son Nom. Le Seigneur n’est pas présent uniquement en haut de la chaire, ni en bas, dans un peuple spectateur passif, mais «au milieu de vous», c’est à dire au centre de l’ensemble du Corps lorsqu’il se rassemble pour sonder et proclamer sa Parole en commun et la vivre dans une fraternité de partage.
« Que faire donc, frères ? Lorsque vous vous assemblez, chacun a-t-il un cantique, une instruction, une révélation, une langue, une interprétation, que tout se fasse pour l'édification. » (1 Cor. 14 : 26.)
Il est important de comprendre que l’Église N’EST PAS FONDÉE UNIQUEMENT sur les apôtres, mais également sur les prophètes (c’est à dire sur une dynamique d’inspiration et de révélation au milieu de l’assemblée).
« Vous avez été édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ lui-même étant la pierre de l’angle. » (Eph. 2 : 20.)
Il y a une formidable dynamique spirituelle à l’oeuvre dans la Vie de l’Église. Et c’est dans cette dynamique du partage collectif de la Manne Vivante que se trouve la véritable interprétation vivante des Textes. C’est au milieu de ceux qui, à l’image des israélites dans le désert, partagent leurs récoltes du matin dans la communion fraternelle que le Christ est présent par son Esprit et permet l’assimilation quotidienne de ce qu’Il a inspiré dans l’Ouvrage Sacré, cette Parole Vivante et nourrissante que nous appelons la Bible.
Oublier que la vie est dans cette dynamique de partage dans l'amour fraternel? amène malheureusement à l'établissement de « cantines religieuses » qui nourrissent le peuple de mets préparés par une élite sans sa participation active, donc sans l'amener à des actes d'amour et de partage qui éviteraient une Charge Pondérale Spirituelle (CPS) qui n'est que de l'orgueil, comme le disait l'apôtre Paul :
« La connaissance enorgueillit (littéralement = enfle; fait grossir), mais l'amour édifie. » (1 Cor. 8: 1.)
Prenons un exemple dans l’histoire de l’Église.
Dans les premiers siècles ce qui a plombé les débats sur les « deux natures » du Christ, ce n’est pas la teneur des partages, mais l’Esprit dans lequel ils étaient faits. Lorsque certains affirmaient que « Jésus est parfaitement homme » et appuyaient leur argumentation sur l’Écriture, ils ne faisaient que proclamer avec conviction ce que le Seigneur avait révélé à leurs cœurs. Mais nous savons tous que d’autres tout aussi convaincus par le même Saint Esprit proclamaient avec le même enthousiasme (du grec en-théou, avoir Dieu en soi, donc être animé et inspiré par Dieu) que « Jésus est parfaitement Dieu » et l’appuyaient également sur l’Écriture Sainte.
Leur problème à l’époque (il existe encore aujourd’hui dans beaucoup de partages théologiques) c’est qu’ils ne se sont pas contentés de partager le Pain du Ciel comme les Israélites se partageaient la manne dans le désert, mais la plupart ont voulu imposer leur façon de l’apprêter et de le présenter. La Vérité n’était plus « au milieu » d’eux, mais avait été mise de côté, parce qu’ils étaient gonflés d’orgueil par l’idée d’une connaissance personnelle intellectuelle, alors que l’amour avait disparu.
Paul avait pourtant mis en garde contre ces mauvaises façons de faire de la vérité un concept abstrait et froid qu’on pourrait séparer de la subjectivité de l’amour, lorsqu’il disait :
« nous savons que tous, nous avons de la connaissance. La connaissance gonfle d’orgueil, mais l’amour construit. Si quelqu’un pense connaître quelque chose, il ne connaît pas encore comme il faut connaître. Mais si quelqu’un aime Dieu, celui-là est connu de lui. » (1 Cor. 8: 2-3.)
Ce manque d’amour dans le partage de ce que chacun avait reçu dans sa recherche de la Manne Céleste a débouché sur des conflits sans fin et de plus en plus agressifs qui ont amené les chrétiens à demander l’arbitrage de l’empereur. Lequel, dans une sagesse toute humaine a décidé de convoquer un rassemblement de tous les évêques de l’empire (on appelle ça un « concile ») et de trancher ces débats conflictuels par un vote où la majorité déciderait du contenu de la vérité.
Depuis les débuts de l’histoire de l’Église les chrétiens désignaient leurs responsables par un vote, mais jamais ils n’avaient employé ce moyen du vote majoritaire pour décider du contenu de la vérité théologique. Car pour eux la vérité n’était pas un concept à définir par un vote, mais une Personne Vivante à découvrir chaque jour dans la communion fraternelle. Une Personne qui était présente « au milieu » d’eux lorsqu’ils se réunissaient, et qui les animait de sa Vie d’amour et de justice, donnant à chacun le « Pain du ciel » qui lui procurait la force pour la journée. Selon ce qu’Il déclare Lui-Même :
« Je suis… la Vérité… » (Jean 14 : 6.)
« Je suis le pain de vie… » (Jean 6 : 32.)
Et
« là où deux ou trois sont rassemblés à mon nom, je suis au milieu d’eux. » (Mat. 18 : 20.)
On peut en déduire que le Christ Vivant ne régnait plus au milieu de ces débats, puisqu’ils l’avaient remplacé par une autorité humaine qui n’agissait plus dans l’amour, mais s’imposait par décrets. Leur manque d’amour fraternel dans leurs partages les avait amené dans des conflits incessants, et pour résoudre ce problème ils en étaient arrivé à chercher l’arbitrage d’un empereur non-croyant. Une manière de faire que Paul reprochait déjà aux Corinthiens quelques siècles plus tôt :
« Je le dis à votre honte. Ainsi, parmi vous, il n’y a pas un seul homme sage qui puisse prononcer un jugement entre ses frères ! Mais un frère plaide contre un frère, et cela devant les non-croyants ! » (1 Cor. 6 : 5-6.)
Je ne dis pas que les dogmes qui sont sortis de ces conciles soient théologiquement forcément erronés, mais nous pouvons néanmoins constater qu’ils étaient complètement dépourvus d’amour. Puisque les minoritaires étaient bannis ou emprisonnées s’ils n’abdiquaient pas de leurs convictions. La réalité vivante de l’Incarnation était devenue un objet de dissection théologique. Or nous savons bien qu’une dissection ne peut se faire qu’au prix de la vie de l’objet disséqué… Dieu ne devrait jamais être un objet de dissection, sous peine d’y perdre la Vie à laquelle Il veut nous faire participer en Lui.
C’est pourquoi je pense qu’il faut être très vigilants lorsqu’on nous propose des « recettes de lecture » à propos de la Bible et qu’on veut la (re)mettre sous le contrôle d’autorités extérieures à Celle-ci. Le «sola scriptura » de la Réforme a rendu à la Parole de Dieu l’autorité qui est en Elle et que la prétendue « tradition apostolique » lui avait retirée. Mais comme je le faisais remarquer plus haut, l’Écriture Elle-Même nous apprend que cette autorité ne peut s’exprimer correctement que dans l’amour d’une véritable communion fraternelle, et non pas magistralement du haut d’une chaire, qu'elle soit catholique, orthodoxe, réformée ou évangélique. Ce n’est que dans cette communion fraternelle véritable que nous pourrons grandir dans l’amour et la connaissance de Celui qui nous a appelé à participer à sa Vie. Car la Vérité ne se décrète pas, ni ne s’impose. Elle ne peut être connue que lorsqu’Elle est proclamée et offerte dans l’amour. Ce n’est qu’ainsi qu’Elle peut nous édifier et nous amener à une pleine maturité, selon qu’il est écrit :
« Ainsi nous ne serons plus des enfants, flottants et entraînés à tout vent de doctrine, joués par les hommes avec leur fourberie et leurs manœuvres séductrices, mais en disant la vérité avec amour, nous croîtrons à tous égards en celui qui est la Tête, Christ. De lui, le Corps tout entier bien ordonné et cohérent, grâce à toutes les jointures qui le soutiennent fortement, tire son accroissement dans la mesure qui convient à chaque partie, et s’édifie lui-même dans l’amour. » (Eph. 4 : 14 à 16.)
Pour nous former à « devenir des maîtres » (Heb. 5 ; 12.), c’est à dire pour nous amener « à l’état adulte en Christ » (Eph. 4 ; 13), Dieu donne à son Église des envoyés, des prophètes, des évangélistes et des pasteurs et docteurs (verset 11-12.). Mais il n’y a que dans une relation intime avec notre Père Céleste que nous apprenons à discerner la Voix d’En Haut au travers des ministères de ces « grands frères », qui nous parlent au milieu du brouhaha des faux apôtres, des faux prophètes, des faux docteurs et des bergers mercenaires.
Il n’existe aucun listing de « sola » qui puisse nous dispenser de cette communion par la foi avec notre « Éducateur Divin » qui nous apprend à développer notre discernement. C’est à chacun de répondre positivement à cet appel qui parcourt les Écritures d’écouter le Dieu qui n’est pas loin de chacun de nous et qui est le Seul capable de mettre en oeuvre notre vocation en nous évitant les pièges des séducteurs et des loups qui ravagent le troupeau. Pour commencer à entrer dans notre vocation d’enfants de Dieu et ne plus être des bébés en Christ, il est indispensable d’arrêter de chercher les conseils et les pensées des uns et des autres et de nous concentrer sur l’écoute personnelle de Sa Voix. Selon qu’il est écrit : « Vous avez été édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ lui-même étant la pierre de l’angle. » (Eph. 2 : 20.)
Il y a une formidable dynamique spirituelle à l’oeuvre dans la Vie de l’Église. Et c’est dans cette dynamique du partage collectif de la Manne Vivante que se trouve la véritable interprétation vivante des Textes. C’est au milieu de ceux qui, à l’image des israélites dans le désert, partagent leurs récoltes du matin dans la communion fraternelle que le Christ est présent par son Esprit et permet l’assimilation quotidienne de ce qu’Il a inspiré dans l’Ouvrage Sacré, cette Parole Vivante et nourrissante que nous appelons la Bible.
Oublier que la vie est dans cette dynamique de partage dans l'amour fraternel? amène malheureusement à l'établissement de « cantines religieuses » qui nourrissent le peuple de mets préparés par une élite sans sa participation active, donc sans l'amener à des actes d'amour et de partage qui éviteraient une Charge Pondérale Spirituelle (CPS) qui n'est que de l'orgueil, comme le disait l'apôtre Paul :
« La connaissance enorgueillit (littéralement = enfle; fait grossir), mais l'amour édifie. » (1 Cor. 8: 1.)
Prenons un exemple dans l’histoire de l’Église.
Dans les premiers siècles ce qui a plombé les débats sur les « deux natures » du Christ, ce n’est pas la teneur des partages, mais l’Esprit dans lequel ils étaient faits. Lorsque certains affirmaient que « Jésus est parfaitement homme » et appuyaient leur argumentation sur l’Écriture, ils ne faisaient que proclamer avec conviction ce que le Seigneur avait révélé à leurs cœurs. Mais nous savons tous que d’autres tout aussi convaincus par le même Saint Esprit proclamaient avec le même enthousiasme (du grec en-théou, avoir Dieu en soi, donc être animé et inspiré par Dieu) que « Jésus est parfaitement Dieu » et l’appuyaient également sur l’Écriture Sainte.
Leur problème à l’époque (il existe encore aujourd’hui dans beaucoup de partages théologiques) c’est qu’ils ne se sont pas contentés de partager le Pain du Ciel comme les Israélites se partageaient la manne dans le désert, mais la plupart ont voulu imposer leur façon de l’apprêter et de le présenter. La Vérité n’était plus « au milieu » d’eux, mais avait été mise de côté, parce qu’ils étaient gonflés d’orgueil par l’idée d’une connaissance personnelle intellectuelle, alors que l’amour avait disparu.
Paul avait pourtant mis en garde contre ces mauvaises façons de faire de la vérité un concept abstrait et froid qu’on pourrait séparer de la subjectivité de l’amour, lorsqu’il disait :
« nous savons que tous, nous avons de la connaissance. La connaissance gonfle d’orgueil, mais l’amour construit. Si quelqu’un pense connaître quelque chose, il ne connaît pas encore comme il faut connaître. Mais si quelqu’un aime Dieu, celui-là est connu de lui. » (1 Cor. 8: 2-3.)
Ce manque d’amour dans le partage de ce que chacun avait reçu dans sa recherche de la Manne Céleste a débouché sur des conflits sans fin et de plus en plus agressifs qui ont amené les chrétiens à demander l’arbitrage de l’empereur. Lequel, dans une sagesse toute humaine a décidé de convoquer un rassemblement de tous les évêques de l’empire (on appelle ça un « concile ») et de trancher ces débats conflictuels par un vote où la majorité déciderait du contenu de la vérité.
Depuis les débuts de l’histoire de l’Église les chrétiens désignaient leurs responsables par un vote, mais jamais ils n’avaient employé ce moyen du vote majoritaire pour décider du contenu de la vérité théologique. Car pour eux la vérité n’était pas un concept à définir par un vote, mais une Personne Vivante à découvrir chaque jour dans la communion fraternelle. Une Personne qui était présente « au milieu » d’eux lorsqu’ils se réunissaient, et qui les animait de sa Vie d’amour et de justice, donnant à chacun le « Pain du ciel » qui lui procurait la force pour la journée. Selon ce qu’Il déclare Lui-Même :
« Je suis… la Vérité… » (Jean 14 : 6.)
« Je suis le pain de vie… » (Jean 6 : 32.)
Et
« là où deux ou trois sont rassemblés à mon nom, je suis au milieu d’eux. » (Mat. 18 : 20.)
On peut en déduire que le Christ Vivant ne régnait plus au milieu de ces débats, puisqu’ils l’avaient remplacé par une autorité humaine qui n’agissait plus dans l’amour, mais s’imposait par décrets. Leur manque d’amour fraternel dans leurs partages les avait amené dans des conflits incessants, et pour résoudre ce problème ils en étaient arrivé à chercher l’arbitrage d’un empereur non-croyant. Une manière de faire que Paul reprochait déjà aux Corinthiens quelques siècles plus tôt :
« Je le dis à votre honte. Ainsi, parmi vous, il n’y a pas un seul homme sage qui puisse prononcer un jugement entre ses frères ! Mais un frère plaide contre un frère, et cela devant les non-croyants ! » (1 Cor. 6 : 5-6.)
Je ne dis pas que les dogmes qui sont sortis de ces conciles soient théologiquement forcément erronés, mais nous pouvons néanmoins constater qu’ils étaient complètement dépourvus d’amour. Puisque les minoritaires étaient bannis ou emprisonnées s’ils n’abdiquaient pas de leurs convictions. La réalité vivante de l’Incarnation était devenue un objet de dissection théologique. Or nous savons bien qu’une dissection ne peut se faire qu’au prix de la vie de l’objet disséqué… Dieu ne devrait jamais être un objet de dissection, sous peine d’y perdre la Vie à laquelle Il veut nous faire participer en Lui.
C’est pourquoi je pense qu’il faut être très vigilants lorsqu’on nous propose des « recettes de lecture » à propos de la Bible et qu’on veut la (re)mettre sous le contrôle d’autorités extérieures à Celle-ci. Le «sola scriptura » de la Réforme a rendu à la Parole de Dieu l’autorité qui est en Elle et que la prétendue « tradition apostolique » lui avait retirée. Mais comme je le faisais remarquer plus haut, l’Écriture Elle-Même nous apprend que cette autorité ne peut s’exprimer correctement que dans l’amour d’une véritable communion fraternelle, et non pas magistralement du haut d’une chaire, qu'elle soit catholique, orthodoxe, réformée ou évangélique. Ce n’est que dans cette communion fraternelle véritable que nous pourrons grandir dans l’amour et la connaissance de Celui qui nous a appelé à participer à sa Vie. Car la Vérité ne se décrète pas, ni ne s’impose. Elle ne peut être connue que lorsqu’Elle est proclamée et offerte dans l’amour. Ce n’est qu’ainsi qu’Elle peut nous édifier et nous amener à une pleine maturité, selon qu’il est écrit :
« Ainsi nous ne serons plus des enfants, flottants et entraînés à tout vent de doctrine, joués par les hommes avec leur fourberie et leurs manœuvres séductrices, mais en disant la vérité avec amour, nous croîtrons à tous égards en celui qui est la Tête, Christ. De lui, le Corps tout entier bien ordonné et cohérent, grâce à toutes les jointures qui le soutiennent fortement, tire son accroissement dans la mesure qui convient à chaque partie, et s’édifie lui-même dans l’amour. » (Eph. 4 : 14 à 16.)
Pour nous former à « devenir des maîtres » (Heb. 5 ; 12.), c’est à dire pour nous amener « à l’état adulte en Christ » (Eph. 4 ; 13), Dieu donne à son Église des envoyés, des prophètes, des évangélistes et des pasteurs et docteurs (verset 11-12.). Mais il n’y a que dans une relation intime avec notre Père Céleste que nous apprenons à discerner la Voix d’En Haut au travers des ministères de ces « grands frères », qui nous parlent au milieu du brouhaha des faux apôtres, des faux prophètes, des faux docteurs et des bergers mercenaires.
« Car je n’ai point parlé avec vos pères
Et je ne leur ai donné aucun ordre,
Le jour où je les ai fait sortir du pays d’Égypte,
Au sujet des holocaustes et des sacrifices.
Mais voici l’ordre que je leur ai donné :
Écoutez ma voix,
Pour que je sois votre Dieu,
Et que vous soyez mon peuple;
Marchez dans toutes les voies
Que je vous commande,
Afin que vous soyez heureux. »(Jer. 7 : 22-23.)
C’est là que nous entrons de plain-pied dans une dimension subjective qui fait peur à beaucoup, car la sagesse intellectuelle et théologique y découvre ses limites. Le domaine de la foi n’est effectivement pas visible avec nos yeux charnels, ni contrôlable avec la somme de nos expériences passées. Nous sommes alors obligé de tenir fermement et avec confiance la Main Divine, comme des aveugles qui avancent sur ce chemin qu’ils n’ont jamais emprunté : le Chemin de la Vie d’En-Haut qui nous fait revenir de la Babylone terrestre pour nous amener à rétablir le Culte véritable sur ses fondements.
« Je ferai marcher les aveugles
Sur un chemin qu’ils ne connaissaient pas,
Je les conduirai par des sentiers qu’ils ignoraient ;
Je changerai devant eux les ténèbres en lumière
Et les endroits tortueux en terrain plat ;
C’est bien cela que je ferai
Et je ne les abandonnerai pas.»
(Es. 42 ; 16.)
Lorsque la Réforme a proclamé la « Sola sciptura », elle a libéré les peuples du carcan mortifère que la « tradition apostolique romaine » avait verrouillé sur eux pour les maintenir dans une passivité infantile. Malheureusement, dans l’histoire bis-millénaire de l’Église, tous les mouvements de l’Esprit se sont arrêtés, figés eux aussi dans des monuments humains statiques, installés dans ce monde que Dieu nous appelle pourtant à quitter.
Tous ces élans arrêtés, tous ces grands départs qui ne sont pas parvenus à leur but, mais qui ont cherché sur cette terre une place où s’installer et qui ont bâti des citées religieuses pour ne pas être dispersés (Gen. 11 : 4.), tous ces anciens élans de vie échoués sur les berges verdoyantes des vallées du pays de Shinéar, retentissent d’un appel constant à les quitter pour continuer la marche vers la terre promise, sans s’installer, jusqu’à ce que l’objectif de départ soit réellement atteint et que le Règne de Dieu soit effectivement établi ici bas.
Thérah accompagné d’Abram s’installe à Haran.et y mène un existence mortelle et sans but, sans avoir atteint le pays de Canaan, qui était pourtant la raison de leur élan de départ d’Ur en Chaldée (Gen. 11 : 31.). Et c’est dans ces circonstances prophétiques que retentit pour la première fois l’appel de Dieu (Gen. 12. 1.) qui (re)met Abram en marche vers « le pays de la promesse »….
« Levez-vous, marchez !
Car ce n’est pas ici un lieu de repos ! »
(Michée 2 : 10.)
Le même appel retentit encore aujourd’hui, nous appelant à sortir des fausses sécurités des constructions théologiques humaines pour aller à la suite du Bon Berger dans les pâturages où la seule assurance consiste à se rassembler en dehors de la bergerie à l’humble écoute de sa Voix :
« Il appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent et les mène dehors. Lorsqu’il a fait sortir toutes celles qui lui appartiennent, il marche devant elles ; et les brebis le suivent, parce qu’elles connaissent sa voix. Elles ne suivront point un étranger ; mais elles fuiront loin de lui, parce qu’elles ne connaissent pas la voix des étrangers. » (Jean 10 : 3 à 5.)
Jean-Luc B
Sur le même sujet :
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Bonjour
RépondreSupprimerOUI Cher Jean Luc, en regardant comme il faut dans ma bible, j'ai relu avec attention, Jean 8....il ne faut pas dire de bêtise non plus et revenir à la simplicité.
Et dans ce même chapitre il faut noté le v 24 ...... JESUS NE SE DIT PAS QU'IL EST LE PERE, MAIS IL AFFIRME SON STATUT DIVIN ET L ETERNITE DE SON EXISTENCE. voir aussi : v28 ... v58
Ou bien je ne sais pas lire.
Et encore je pourrai développer avec tous les autres versets qui proclament sa divinité avec le Père..... mais là n'est pas mon but.
Ne pas dire que Jesus est Dieu est dangereux a mon avis.
Bonne Journée et que Dieu vous bénisse.
Solange
Bonjour Solange,
RépondreSupprimerAujourd'hui j'ai été sur ton blog et j'y ai lu un article écrit par pasteurweb concernant le discernement.
A la fin du texte tu écris :
''attention à ce site bien vérifier dans la parole''
Pourrais-tu nous dire ce que tu aurais toi-même discerné de faux sur le site de ''pasteurweb'' dont nous devrions ''faire attention'' ?
Merci à toi.
Que le Seigneur te bénisse,
Carole
Bonsoir Solange,
RépondreSupprimerJe ne comprends pas trop ce que tu as écrit. Pourrais-tu nous expliquer où tu vois que des bêtises ont été dites ?
Jean-Luc B
Bonjour Carole
RépondreSupprimerC'est une note habituelle, pour mettre en garde que j'ai mis, car je n'ai pas eu le temps de tout vérifier sur ce site, de voir ce qui été bon ou faux. J'ai mis aussi une catégorie de site aussi a vérifier dans la bible, de peur qu'il y est des enseignements ou choses a prendre ou a laisser.....
Car la bible nous dit eprouvez toutes choses, retenez ce qui est bon...1 THESS. 5 : 21
VOILA
BYE
Solange
Bonjour Jean Luc
RépondreSupprimerJe crois ou j'ai mal compris ou bien il serait mieux que tu poses un article en donnant La Vérité.... Que Jésus est Un .... il est la parole faite chair.
Tu crois que Jésus est Dieu ou non, Toi J. Luc !?
Tu crois aux dons de l'Esprit ? Etc.
Excuse moi si cela m'a semblé confus.
QUE DIEU TE GARDES
Solange
Pardon encore une fois j'aimerai vraiment un eclaircissement, les dons de l'Esprit aurait disparu aussi ?
RépondreSupprimerC'est pas possible OK ?
Excusez moi je viens depuis peu sur ce blog, et j'avoue que là j'ai du mal a discerner.
C'est dommage j'ai pas trouvé votre témoignage personnel ?????
BYE
Que Dieu vous garde
Tu sais Solange,
RépondreSupprimerIl y a eu des personnes très instruites, qui passaient même pour des experts dans leur domaine et qui prétendaient que le cœlacanthe avait disparu depuis des millions d'années. Ils avaient toute une palette d'arguments, tous plus savants les uns que les autres pour nous démontrer que ce poisson fossile n'existait plus. Il a fallut que des pêcheurs japonais passablement incultes en remontent un exemplaire vivant dans leurs filets, il y a quelques dizaines d'années, pour que tout cet échafaudage prétendument savant s'écroule comme un château de carte.
Pour les dons de l'Esprit, c'est exactement la même chose. C'est en l'expérimentant personnellement que des chrétiens en ont démontré la réalité actuelle.
De plus, il y a des arguments bibliques très solides qui peuvent démontrer que « ce qui est parfait » n'est pas encore venu, (car cette expression ne concerne jamais le canon de la Bible dans les Textes Inspirés), mais il est question dans 1 Cor. 13. 10, de l'établissement final du Royaume de Dieu sur terre (qui n'est pas encore arrivé). Cependant, ce qui est le mieux, c'est d'expérimenter personnellement ce que certains théologiens incrédules voudraient nous empêcher de recevoir.
Aujourd'hui, plus personne ne connait le nom de ces pseudos « savants » qui s'appuyaient sur leur réputation pour affirmer des erreurs concernant le cœlacanthe, mais tout le monde sait que ce sont des petits pêcheurs japonais sans instruction qui ont fait s'écrouler leurs prétentions...
« Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages; Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes; et Dieu a choisi les choses viles du monde et celles qu’on méprise, celles qui ne sont point, pour réduire à néant celles qui sont... » (1 Cor. 1. 27-28.)
Si je te te faisais connaitre par explication de dogmes tout ce que le Seigneur m'a déjà révélé, tu n'avancerais pas d'un pouce dans ta relation avec Dieu. Il est de beaucoup préférable de cultiver toi-même une communion vivante avec ton Sauveur, qui te permettra de grandir par la foi dans ses voies. Il te fera alors découvrir Lui-même les trésors de sagesse et de connaissance qui sont cachés en Lui.
« Tout ce qui n'est pas de la foi est un péché. » (traduction littérale de Rom. 14. 23.)
Que Dieu te bénisse !
Jean-Luc B
Tu peux aussi trouver mon témoignage en copiant-collant ces liens :
RépondreSupprimerhttp://blog-porte-parole.blogspot.com/2009/07/temoignage-succinct.html
http://blog-porte-parole.blogspot.com/2009/11/temoignage.html
http://blog-porte-parole.blogspot.com/2009/08/vivre-avec-dieu-le-vrai.html
Bonjour Jean Luc
RépondreSupprimerC'est trés interessant, ce que tu me dis et j'apprécie ta façon de m'expliquer et surtout sans me juger.
J'ai ici lut ton témoignage succint, maintenant je comprend mieux..... je continuerai a prendre du temps les prochains jours pour lire tes autres témoignages.
C'est vrai j'ai deja fait des expériences personnelles avec le Seigneur... donc je comprend ta réponse.
Merci Mon Frère
Que Dieu soit loué dans ta vie.
GROS BISOUS
Solange
Oui, chère Solange,
RépondreSupprimertu as raison, la bible nous dit d'examiner toutes choses et de retenir ce qui est bon.( 1 Thess.5:21)
Par ta réponse, j'arrive un peu mieux à comprendre. J'ai été intriguée parce que sur ton site, dans ta liste des articles, celui de ''pasteurweb'' est en fait le seul parmi les 60 autres à avoir cette note ''habituelle'' dont tu parles, qui, du coup, devient donc inhabituelle !
Et comme les autres ne l'ont pas, je suis quand même étonnée, veux-tu dire que tu aurais donc tout lu et vérifié ce qu'il y avait sur les autres sites que tu mentionnes, dont ceux du Top chrétien , blogdei et Henri Viaut Murat ?...
Petite suggestion : à la place d'émettre ''un danger'' concernant ce site en particulier de pasterweb que tu ne connais pas semble-t'il, ne serait-il pas plus judicieux et neutre d'écrire , comme tu nous le dis fort justement ici :
'' je n'ai pas eu le temps de tout vérifier, alors, éprouvez toutes choses, retenez ce qui est bon...1 Thess 5 : 21 '' ?
Ou encore mieux, de mettre simplement cette note au début de ta liste d'articles ?
Que le Seigneur te conduise dans Ses Pas,
Carole
OUi oui Carole, faut m'excuser c'est parce que réccemment j'ai tout transvasé de mon ancien site, avec lequel j'avais des problèmes techniques et j'ai oublié d'enlever la note.... c'est vrai que c'etait pas logique.
RépondreSupprimerExcuse moi si cela a mis du doute en toi, c'etait pas le but.
BISES
QUE DIEU TE GARDES SOLANGE
les dogmes ont pour fonction de bien tenir en laisse le "petit peuple" de croyants "ordinaires" et ont pour effet pervers de tenir le rôle de l'Esprit-Saint et en fait de remplacer celui-ci pour garder son peuple dans la bonne voie. Quand le peuple de Dieu devient tellement entremêlé de faux-croyants et dirigé par des dirigeants autoproclamés qui marchent avec les capacités humaines, il devient insensible à la direction de l'Esprit et de la Parole; il devient incapable de "discerner la volonté de Dieu", car il se "conforme au siècle présent", il ne s'offre pas en sacrifice à Dieu, et il n'a pas "l'intelligence renouvelée" (voir Romains 12: 1-2).
RépondreSupprimerIl faut aussi savoir toutes les milliers d'inepties qui ont été faites par des groupements "christanoïdes" des premiers siècles ! les sectes les plus bizarres et les plus farfelues poussaient comme des champignons. Le réflexe le plus humain, c'était de faire des dogmes. Mais cette réaction était motivée par l'orgueil. L'orgueil de vouloir avoir un christianisme fort, uni, uniforme, politiquement crédible.
Cela a mené à ce que nous connaissons: le pouvoir entre les mains des "chrétiens" qui ont commis les atrocités les plus abjectes, tout en ayant le signe du crucifié sur leur drapeau et leur uniforme (la croix).... vous ne pouvez pas avoir plus grande perversion dans toute l'histoire de l'humanité !!
Ensuite, la porte était ouverte à la folie des dénominations: "les dogmes actuels ne sont pas bons, réformons-les, changeons-les, refondons l'église sur des dogmes plus bibliques".... ce qui fut fait à des milliers de reprises à chaque génération et dans tout les coins où existait des chrétiens... pour mener au fouillis total actuel où on se retrouve avec 8 églises "de tradition protestante" sur la même rue dans la plupart des villes nord-américaines.
"ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformé dans le renouvellement de votre intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu. Ce qui est bon agréable et parfait. Par la grâce qui m'a été donnée, je dis à chacun de vous de n'avoir pas de lui-même une trop haute opinion, mais de revêtir des sentiments modestes, selon la mesure de foi que Dieu a départie à chacun. Car, comme nous avons plusieurs membres dans un seul corps, et que tous les membres n'ont pas la même fonction, ainsi, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps en Christ, et nous sommes tous membres les uns des autres." Romains 12:2-5
c'est vrai que nous pouvons de plus en plus devenir "flottants et emportés par tout vent de doctrines" , je le réalise chaque jour ....
RépondreSupprimerEt je dois admettre que je me sens parfois "troublé" par certaines doctrines , et je dois passer trop de temps en "recherche" du bien fondé de ces "doctrines" ...que je ferais mieux de passer dans ma chambre avec le Seigneur ...
Mais je suppose que le Seigneur me fait passer par ces "étapes" ....
Qu'il nous garde en LUI , dans son Amour ...
sans Lui nous ne pouvons rien faire. (jean 15) amen Pierrot
RépondreSupprimerBonjour Jean-Luc,
RépondreSupprimerJe souhaiterais te partager une étude sous forme de vidéo d'un frère (Gilles d'Abitibi) qui vient mettre en évidence les erreurs du dogme trinitaire:
http://vimeo.com/10661541
Bienvenue ici Raphaël,
RépondreSupprimerJe connais Gilles d'Abitibi par ce qu'il a dit sur le blog à Michelle d'Astier (et ce qu'il déclare dans cette vidéo pourrait bien lui permettre de se retrouver dans la prochaine vague d'expulsions dont ce blog a le secret...) et je vois bien que lui non plus n'est pas vraiment sorti des schémas cléricaux.
Il se pose en docteur, mais il n'est apparemment pas serviteur de la Parole, car il ne la comprend pas selon l'Esprit et en emploie à son profit certains textes simplement pour étayer ses idées. Il en arrive même dans cette vidéo à diminuer le Fils au point d'en faire une création de Dieu.
A l'écoute de ce qu'il dit concernant le Fils de Dieu, on peut voir qu'il commet la même erreur que les Témoins de Jéhovah en s'appuyant maladroitement sur Prov, 8 pour prétendre que la Parole aurait été une création de Dieu, qu'elle aurait été la première de ses oeuvres. Pourtant les Textes Inspirés nous disent exactement le contraire. En effet il est écrit à propos de la Parole :
« TOUTES CHOSES ont été faites par elle, et RIEN DE CE QUI A ÉTÉ FAIT N’A ÉTÉ FAIT SANS ELLE. » (Jean 1. 3.)
Il est bien dit « TOUTES CHOSES ont été faites par elle », d'après Prov. 8, la sagesse a été la première des oeuvres que Dieu a faite (par sa Parole).
Mais la Parole elle même n'a pas pu être créée, puisqu'elle n'aurait pu l'être que par elle-même! Comment une parole qui n'existerait pas encore pourrait-elle créer la Parole? C'est ce qu'essaient de définir les théologiens en disant que la Parole (le Fils) est préexistant(e) à la Création. C'est que nous dit aussi l'auteur de l'épitre aux Hébreux affirmant que le Fils de Dieu :
« n’a ni commencement de jours ni fin de vie... » (Heb. 7. 3.)
Pour remettre dans le bon sens son malheureux exemple dans la vidéo, ON PEUT DIRE SANS RISQUE DE SE TROMPER QUE DIEU N'A JAMAIS ÉTÉ APHONE, NI MUET, ET QUE LA PAROLE A DONC TOUJOURS ÉTÉ AVEC LUI, DÈS AVANT LES TEMPS ÉTERNELS.
« Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. » (Jean 1. 1.)
Cependant, s'agissant de notre perception de la nature Divine, il serait bien de se rappeler aussi que la Vie éternelle étant précisément dans la connaissance de Dieu de son Fils (Jean 17. 3.), ce ne sera jamais par des raisonnements humains, pas plus que par les convictions des autres, que nous pourrons y participer, mais par une révélation personnelle et intime de sa Personne.
Comme je le disais en titre, tout le problème des dogmes et de ceux qui les font (qu'ils soient pro ou anti trinitaires), c'est qu'ils se mettent entre Dieu et ses enfants en prétendant expliquer ce qu'il faut croire et en se posant en médiateurs de la pensée divine. Et malheureusement, Gilles d'Abitibi en voulant s'opposer à certaines formulations mal comprises des dogmes, n'a pas réalisé qu'il se mettait lui-même dans la peau d'un clerc qui, du haut de son estrade, explique la foi et ce qu'il faut croire.
Il n'est plus question de doctrine dans cette affaire, mais de dogmes, avec tout ce que ce genre de décrets peut provoquer de conflits sans fins. La Parole écrite ne devenant alors plus qu'un simple outil, employée de manière plus ou moins droite pour soutenir une argumentation... et dans ce cas, le conseil de l'apôtre reste toujours judicieux :
« ne discutez pas sur les opinions. »(Rom. 14. 1.)
Tu sais Raphaël,
RépondreSupprimerC'est sur le site à Michelle d'Astier que tu devrais apporter cette vidéo de Gilles d'Abitibi, car elle semble le considérer comme un enseignant.
Entendre ce qui est raconté dans cette vidéo pourrait peut-être la faire changer d'avis...
Cependant, sa conception cléricale de l'enseignement me parait du même tonneau, que la sienne. Pour ces personnes, la vérité se décrétant du haut de l'estrade ou du blog, les contestataires n'ont qu'à baisser le nez ou aller voir ailleurs.
A tester pour confirmation.
Je viens de faire un tour sur le blog à Michelle d'Astier, et j'ai vu que Raphaël a déjà été y discuter du sujet de la Trinité. :-)) tu n'as pas été très bien reçu! Pourtant tu avais proposé la même vidéo qu'ici...
RépondreSupprimerOn peut se demander si madame d'Astier a bien écouté ce que Gilles d'Abitibi déclare dans ses « enseignements » vidéos. Parce que si le Fils avait été créé par Dieu, comme il le prétend, il ferait alors partie des choses créées, qui ont un commencement et il ne serait donc pas éternel. Dans ce cas, Il ne devrait pas recevoir l'adoration. Car il est bien écrit que nous ne devons pas adorer la créature, mais le Créateur :
« eux qui ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur... » (Rom. 1. 25.).
Mais sur le blog à Michelle, plus grand-chose ne m'étonne. A force de mettre dehors tous ceux qui ne voient pas les choses à sa façon, le discernement général laisser de plus en plus à désirer...
Au point qu'elle a même mis en ligne récemment un enseignement venant carrément d'un site mormon et qui raconte des choses un peu délirantes sur les (deux) lois...
Aveuglement, quand tu nous tiens !
Jean-Luc B
Je voudrais préciser un peu plus ma position de retrait par rapport aux dogmes.
RépondreSupprimerCe n'est pas parce qu'un dogme semble théologiquement exact, qu'il est vrai en termes absolus. Nous savons tous que les inquisiteurs du moyen-age adhéraient consciencieusement à ces dogmes sans pour autant vivre dans la vérité de l’Évangile. C'est précisément ce qui rend perverse la conception même des dogmes : ils sont (dans le meilleurs des cas, lorsqu'ils sont théologiquement corrects) des vérités désincarnées, parce que ceux qui les récitent ne vivent pas forcément la révélation divine, mais ne font que répéter ce que d'autres ont raisonnés et mis en mots. Or à quoi servirait une profession-de-foi sans convictions personnelles, donc sans qu'elle provienne de la vie d'En Haut ? La véritable profession de foi ne se trouve pas dans une récitation, mais dans la confession par les lèvres de ce que le cœur à reçu et cru et qui vient de la Parole de Dieu. Selon ce qui est écrit :
« J'ai cru, c'est pourquoi j'ai parlé » (Ps. 116 : 10 / 2 Cor. 4 : 13 – Rom. 10 : 17.)
Or il est important de remarquer que les dogmes et les « professions-de-foi » ne proclament pas directement la Parole de Dieu, mais ne sont que des définitions humaines sensées renforcer la cohésion de la communauté sur des bases de récitations communes. Le problème, c'est que ce genre de procédés ne suis pas le processus de la foi (Parole de Dieu → foi → cœur → lèvres). Ils ne rassemblent donc pas les gens dans une communion véritable avec le Père par le Fils dans l'Esprit et ne procurent donc pas la vie d'En Haut, mais créent seulement une dynamique de groupe censée unir tous les éléments humains dans une récitation unanime. Ce qui n'a rien de spirituel mais procède simplement des profondeurs de la psyché.
En prenant un exemple biblique, c'est un peu comme le bitume qui sert de ciment aux briques formatées de la tour de Babel. De plus cette dynamique de groupe crée une séparation avec ceux qui ne récitent pas les mêmes choses et provoque donc une division qui n'est pas fondée sur une véritable foi commune dans le Sauveur du monde (qui se révèle personnellement à celui qui croit), mais est seulement fondée sur des dogmes communs auxquels chacun est contraint d'adhérer (sans forcément les comprendre) pour être accepté dans le groupe...
Voilà pourquoi je parles des effets pervers des dogmes, puisqu'ils n'aident pas à marcher dans la vérité et la liberté d'une foi vivante qui ne perdurera que dans une recherche quotidienne de la révélation divine. Car il n'y a qu'en connaissant personnellement par l'Esprit le Père et le Fils, que nous pourrons demeurer dans la vie éternelle à laquelle Dieu veut nous faire participer en Christ.
« La vie éternelle c'est qu'ils Te connaissent, Toi le seul vrai Dieu, et Celui que Tu as envoyé, Jésus-Christ. » (Jean 17 : 3.).