N'abandonnons pas notre assemblée ???



« N'abandonnons pas notre assemblée, comme quelques-uns en ont coutume, mais encourageons-nous mutuellement, et cela d'autant plus que vous voyez le jour s'approcher. » (Heb . 10 : 25. Second)

Un problème de traduction.

Ce texte mal traduit a été comme un carcan et des fers aux pieds de beaucoup de chrétiens, qui n'ont pas osés s'éloigner d'assemblées ou d'églises qui ne suivaient plus la Voie d'amour et de justice à laquelle nous sommes tous appelés. Ils sont resté à se tourmenter et à se compromettre dans des groupes et des systèmes sectaires -ou outrancièrement libéraux-, alors qu'ils auraient dus en sortir et s'en séparer pour ne pas participer à leurs fautes et ne pas avoir leur part de leur châtiment (Apoc. 18 : 4 – 2 Cor. 6 : 17.).

En grec, assemblée se dit « ek-klésia », ce qui signifie littéralement : « appelé hors de ». Ce n'est pas ce terme qui est employé par l'auteur de l'épître aux Hébreux dans le verset que nous étudions, mais le terme « episunagogé » qui a un tout autre sens ! Le préfixe « ek » en composition exprime la sortie, l’émission, la séparation, la perfection ou l’achèvement (tiré du dico grec français du Nouveau Testament de Maurice Carrez et François Maurel). On peut donc dire que l’idée première du mot « ek-klésia » consiste justement dans la séparation, la mise à part. Ce qui rejoint bien cet ordre que Paul tire du prophète Esaïe (52. 11.):
« C’est pourquoi, SORTEZ du milieu d’eux, Et SÉPAREZ-VOUS, dit le Seigneur; Ne touchez pas à ce qui est impur, Et je vous accueillerai. » (2 Cor. 6, 17.)

Par contre, dans le vocabulaire du Nouveau Testament, le mot « rassemblement » (en grec « épisunagogè ») a un sens bien précis. Il parle TOUJOURS du grand rassemblement auprès du Christ lors de l’avènement. On retrouve cette expression dans Mat. 24, 31; Marc 13. 27; Heb. 10. 25; 2 Thes. 2. 1. Ce mot sert aussi à parler de l’engrangement de la récolte (Mat. 6. 26.). En fait, en revenant au grec il est flagrant que ce texte d’Heb. 10 : 25, ne parle pas de l’assemblée terrestre, mais du rassemblement de tous les chrétiens restés vivants lors de l’enlèvement.

Le grec « episunagogé » nous parle du grand Rassemblement, de la récolte qui sera mise au grenier. Et cette récolte sera effectuée par les anges : « les moissonneurs ce sont les anges » (Matt. 13. 39.). Cet engrangement n’est pas encore accompli. Car il s’agit du rassemblement futur dans la gloire. Le rassemblement terrestre présent (qui est en oeuvre encore actuellement), se dit « ekklésia » dans le texte grec, ce qui signifie « appelé hors de ».Mais « hors de » quoi ? L’écoute de la voix du Bon Berger nous l’indique :

« Il appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent, et il les conduit hors de la bergerie. » (Jean 10. 1 à 3.)

Tout ça pour dire que la traduction habituelle de Heb. 10. 25 (« n’abandonnez pas votre assemblée »), qui ligote tellement de chrétiens dans des systèmes injustes et sectaires, n’est pas plus fidèle au grec qu'elle n'est fidèle à la pensée néotestamentaire. En fait, cette exhortation dirige nos pensées vers un objectif glorieux (le rassemblement auprès du Seigneur) et nous encourage à ne pas le perdre de vue. 
 
Le verbe grec qui est traduit par « n’abandonnez pas » signifie littéralement « ne laissez pas derrière », Si nous relisons ce texte en entier (Heb. 10. 19 à 39.), nous voyons bien que l'auteur nous parle ici du cheminement qui nous mène du pardon de la croix (qui est le fondement de la Nouvelle Alliance), à l’accomplissement de la communion parfaite dans la gloire du Tabernacle Céleste. Il n’est absolument pas question dans ce Texte de réunions dans des locaux terrestre ! L'auteur veut nous voir diriger nos regards et notre espérance vers les choses invisibles et éternelles, vers ce moment merveilleux du retour du Christ. C’est cela « le Jour » dont il nous parle. Il ne veut pas que nous le « laissions en arrière », comme certains enseignants faussement inspirés qui, déjà à cette époque, prétendaient que le Jour du Seigneur était un événement du passé, qui avait déjà eu lieu (2 Tim. 2. 18.).

Nous voyons mieux que cette traduction malheureuse ne sert que les intérêts de ceux qui préfèrent « garder le contrôle » sur les brebis pour qu'elles restent passivement toute leur existence dans l'enclos de leur bergerie, en donnant de leur temps et de leur argent pour servir une vision qui n'est pas la leur.

Il me semble qu’il n’est pas honnête d’enfermer les chrétiens (par un texte mal traduit) dans une pensée qui ne se trouve nulle part ailleurs dans le Nouveau Testament. Au contraire, toute l’histoire chrétienne est dans une dynamique de séparation d’avec ceux qui ne pensent qu’aux choses de la terre, dans l’espérance d’un rassemblement futur avec le Seigneur « le Jour » de son avènement. 
 
Ce texte mal traduit est brandi au dessus de la tête de ceux qui veulent sortir des systèmes, et vise à mettre en marche des dynamiques de peur chez les auditeurs. Les gens restent alors à leur corps défendant dans des groupes déviants dans lesquels se pratiquent des choses injustes, par peur de désobéir à cette mauvaise traduction de Hébreux 10. 25 ! Alors que ce texte nous parle de la merveilleuse espérance du rassemblement lors de l’enlèvement auprès du Seigneur… ce qui rejoint d'ailleurs les mises-en-garde actuelles contre ces « ministères » déviants qui ne veulent plus parler de l’enlèvement… puisque pour eux le Royaume est uniquement ici et maintenant, sur cette terre pourtant destinée à la destruction (kindom now).

Une autre traduction possible.

Le mot « épisunagogé », employé dans ce chapitre 10. verset 25 de l’épître aux Hébreux, est malheureusement mal traduit par « assemblée » dans la plupart de nos Bibles (à part Darby et Chouraki)

L’analyse des différents éléments de ce mot permet déjà de comprendre comment il est composé, mais une observation du contexte et des autres emplois de ce mot dans les Évangiles et les épîtres (8 fois en tout et pour tout), permettent de donner à la phrase un sens un peu différent.

Il faut savoir qu’un verbe tiré de ce mot : « épisonago »; est employé dans Marc 13. 27 et dans 5 autres passages :

« Alors on verra le Fils de l’homme venant sur les nuées avec une grande puissance et avec gloire. Alors il enverra les anges, et il rassemblera (épisunaksei) les élus des quatre vents, de l’extrémité de la terre jusqu’à l’extrémité du ciel. »

Ce qui est à rapprocher de cette parole de Jésus citée dans Jean 12. 32 :

« Et moi, quand j’aurai été élevé de la terre, j’attirerai tous les hommes à moi. »

L’emploi du verbe « épisunago » dans le Nouveau Testament est toujours en rapport avec un rassemblement spirituel hors du monde et autour du Christ, (« comme une poule rassemble ses poussins »), mais le mot « épisunagogé » n’est employé que 2 fois dans tout le Nouveau Testament et concerne dans les 2 cas notre rassemblement dans les airs avec le Seigneur. La première fois, c’est dans la 2° épître aux Thessaloniciens (ch. 2. v 1.) :

« Pour ce qui concerne l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ et notre réunion (« épisunagogé ») avec lui… »

Et la deuxième fois dans ce chapitre 10, verset 23 à 25 de l’épître aux Hébreux, qui peut donc se traduire de la manière suivante sans trahir le texte :

« Emparons-nous fermement de la profession de notre espérance (concernant Son retour), il est fidèle Celui qui l’a promis. Et veillons les uns sur les autres pour nous stimuler à l’amour et aux bonnes actions, sans abandonner l’attente de notre rassemblement (avec Lui au dessus de la terre) comme quelques-uns en ont (malheureusement) pris l’habitude, mais exhortez-vous mutuellement (ou plus littéralement : « appelez auprès de vous »), d’autant plus que vous voyez le Jour (de son retour) s’approcher. »

On peut en conclure que l'auteur n’est pas en train d’interdire de sortir d’un groupe déviant, pas plus que notre Seigneur n’a cherché à retenir ceux qui voulaient s’écarter de Lui (Jean 6. 67.), mais il encourage à garder l’espérance du retour en gloire du Fils de Dieu et à nous stimuler et nous encourager ensemble en attendant notre rassemblement auprès de lui dans les airs. 
 
Lu de cette façon, il n’est plus possible de garder les gens enfermés par la peur de désobéir à Heb. 10 : 25, dans des groupes qui virent parfois à la secte, mais nous sommes stimulés à nous encourager à agir avec justice et à nous consoler les uns les autres dans l’attente de l’enlèvement.

Ce n’est plus du tout la même dynamique qui est en œuvre ! A la place de la crainte d’être considéré comme des déserteurs, nous sommes au contraire encouragés à vivre dans un esprit de service et d’hospitalité. Mais pas forcément de « pointer » jusqu’à la fin de nos jours à la salle de réunion contrôlée par un «pasteur/président-de-droit» à l’autorité abusive…

Les gens restent souvent trop longtemps dans des systèmes corrompus par peur de se retrouver isolés, car ils ignorent que la communion ne vient pas de l’agglomérat des chrétiens dans un même lieu et une même organisation, mais que c’est la marche dans la lumière, en Christ, qui nous établit mutuellement en communion :

« Si nous marchons dans la lumière, comme Il est Lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion... » (1 Jean 1. 7.).

Sortir de l'enclos.

L'un des exemples les plus clairs de la dynamique d'extraction de « l'ekklésia » (= « appelé hors de... ») se trouve dans l'évangile de Jean au chapitre 10, avec l'image du Bon Berger qui appelle ses brebis à sortir de l'enclos où elles sont enfermées dans une sécurité statique qui ne permet pas une alimentation saine, pour se « rassembler au dehors » en suivant sa voix qui les amène dans des pâturages nourrissants.

«  il appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent et les mène dehors. » (Jean 10. 3.).

Toute la dynamique et le mouvement contenu dans le terme que nos Bibles traduisent par « assemblée » (« ek-klésia »), s'oppose à l'idée d'interdire aux fidèles de sortir d'un groupe ou d'un système. Dans Jean 6, le Christ Lui-même a fait la démonstration de ce refus de contraintes abusives, de cette liberté d'entrer et de sortir qui se trouve là où est l'Esprit de liberté (1 Cor. 3 : 17.). 

Lorsque certains de ses disciples décident de s'éloigner de Lui à cause de paroles mal comprises, le Seigneur ne met pas en oeuvre une dynamique de crainte pour garder ses ouailles dans un système clos, Il n'exhorte pas les douze à « ne pas abandonner votre assemblée » par peur de devenir des « déserteurs », mais il va au contraire leur montrer que la porte est grande ouverte, pour ceux qui voudraient entrer... ou sortir :

« Dès lors, plusieurs de ses disciples se retirèrent en arrière et cessèrent d'aller avec lui. Jésus dit donc aux douze : Et vous, ne voulez-vous pas aussi vous en aller ? » (Jean 6 : 66-67.)

Cet espace de liberté qu'Il a ouvert devant eux, leur a permis d'exprimer le fond de leur coeur et de manifester ce qui était l'objet de leur foi...

Les motivations.

Qu’est-ce qui nous motive lorsque nous décidons de rester dans une assemblée, où lorsque nous décidons d’en partir? Est-ce la peur, le ressentiment, la colère ou bien est-ce l’amour? Amour de la vérité et de la justice, mais aussi amour de ceux qui nous font du mal et qui nous rejettent ou nous évitent!

Il est évident que la brebis qui veut suivre le Bon Berger doit impérativement écouter sa Voix. Et cette Voix Divine nous donne des commandements indispensables à la croissance de notre vie spirituelle, en particulier concernant l’expulsion de tout ressentiment de notre coeur, pour laisser la place à l’amour :

« Mais moi, je vous dis: Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux. » (Matt. 5. 45.)

Il me semble que c’est la pierre de touche de toute notre démarche chrétienne. Il n’est possible de demeurer dans la grâce de Dieu qu’en la laissant couler librement en nous par notre obéissance aux ordres de pardon et de miréricorde que le Seigneur nous donne! (voir Matt. 18. 21 à 35.) Certains de ceux qui sont sortis des systèmes n’ont pas progressé dans leur vie de disciples parce qu’ils ont refusés (consciemment ou inconsciemment) d’obéir à cet ordre du Christ. Ils voulaient se justifier de la façon dont s’était passé leur départ en faisant la « démonstration » de la méchanceté de ceux qu’ils avaient quitté, et malheureusement ils en oubliaient l’exhortation :

« Veillez à ce que nul ne se prive de la grâce de Dieu; à ce qu’aucune racine d’amertume, poussant des rejetons, ne produise du trouble, et que plusieurs n’en soient infectés. » (Heb. 12. 5.)

Je connais plusieurs pasteurs qui sont sorti de systèmes religieux apparemment pour de bonnes raisons, mais en cultivant de l’amertume envers ceux qui y étaient restés. Il en sont arrivés à fonder des groupes sectaires où ils ont reproduit (sans s’en rendre compte?…) le même autoritarisme abusif qu’ils reprochaient à l’église qu’ils venait de quitter!… (« Les enfants de Dieu », Moon, et bien d’autres…)

Il nous faut être conscients qu'il existe de très mauvaises raisons et de déplorables façons de sortir. Et je voudrais encourager chacun à se laisser sonder par la Parole Divine, car l'histoire de l’Église nous montre que beaucoup ne sont pas sortis des systèmes en écoutant la Voix d'En Haut, mais bien plutôt en se laissant diriger par un coeur qui était animé de mauvais sentiments.

Que chacun s’examine donc soi-même! Car dans certains cas, les divergences sur des points de doctrine peuvent n’être que des prétextes pour justifier de mauvaises pensées. Nous avons vraiment besoin d’être continuellement à l’écoute de la Voix de Dieu pour être gardés de ce qui n’est pas encore purifié dans notre coeur. Dieu nous parle dans notre coeur, dans notre conscience, mais aussi par le bouche de ceux qui nous entourent. Si nous ne savons pas le reconnaître, nous resterons dans la confusion, que nous soyons dans -ou hors- des systèmes religieux. Car le Royaume de Dieu est là où se trouve un coeur qui écoute et qui met en pratique la Parole de Dieu. Que ce soit dans le Temple, dans les synagogues ou dans les maisons et les déserts, le lieu n’est pas le plus important, c’est le coeur qui est tout.

Seul le Christ sauve.

Quand je dis que ce fameux texte d’Hebreux 10. 25, n’est pas traduit correctement, c’est parce que le concept qui ressort de cette mauvaise traduction ne se retrouve nulle part ailleurs dans les enseignements du Nouveau Testament. Car si on en croit cette manière de traduire, « ceux qui se retirent » (sous entendu : de l’assemblée), « se perdent » (Heb. 10. 39.)… Ce qui voudrait dire que c’est l’assemblée qui nous sauve, ou en tout cas que nous ne pouvons pas être sauvé si nous en partons…

Nous savons tous que le système catholique en a fait un adage célèbre et terriblement contraignant: « Hors de l’église point de salut! », mais hormis cette mauvaise traduction, il n’y a rien dans le reste de l’Écriture qui puisse nous laisser croire une chose pareille!

Ce qui nous sauve, ce n’est pas l’église (locale ou universelle) mais c’est le Christ Jésus par son sacrifice à croix. Ce sacrifice, a été accompli par l’Agneau de Dieu « une fois pour toutes », donc ce n’est pas davantage le sacrifice de l’église qui pourrait sauver qui que se soit.

Ce qui nous sauve et nous garde en Vie, ce n’est pas la communion fraternelle (horizontale), mais la communion (verticale) que nous avons avec le Père, par le Fils, dans l’Esprit (1 Jean 1. 3.). Si nous ne sommes pas en communion avec le Seigneur, il nous est impossible d’être en communion avec les frères et soeurs. Nous pouvons nous trouver dans la même salle qu’eux, partager le même pain et le même vin, chanter les mêmes cantiques, écouter les mêmes prédications, mais si nous ne sommes pas en communion avec le Seigneur, nous serons peut être agglutinés, mais nous ne serons pas unis ensembles.

La communion fraternelle est la conséquence de notre communion avec le Seigneur, et non pas l’inverse! Il est l’Alpha c’est à dire le début, l’origine. Tout vient de Lui et par Lui (Rom. 11. 36.).

C'est dans le cadre de cette communion que le travail de sanctification peut s'effectuer correctement :
« Si nous marchons dans la lumière, comme Il (Dieu) est lui–même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché. » (1 Jean 1. 7.)

L'Esprit de liberté.

Ceux qui brandissent ce texte mal traduit d’Hébreu 10 pour empêcher le départ de ceux qui en ont le désir, sont des manipulateurs et des tyrans. Aujourd’hui, il est malheureusement flagrant que dans beaucoup d’églises on ne pratique pas la même prise en compte de la libre responsabilité de chacun, et on préfère étouffer dans l’oeuf toute velléité d’indépendance … au détriment de l’Esprit de liberté qui animait notre Seigneur et les apôtres, et qui devrait nous animer aussi de la même façon.

Je précise que je n’ai rien contre le fait de se réunir entre frères et soeurs, ce peut être une très bonne chose. Mais ce texte de l’épître aux Hébreux n’a pas été écrit pour parler de ça. Ne tordons pas les Écritures avec l’intention de ligoter les brebis et les empêcher d’aller paître librement dans les pâturages!

Je rajouterai selon le principe biblique, qu’il faut « deux ou trois témoins » pour qu’un témoignage soit reconnu pour vrai. Or il n’existe aucun autre Texte de la Bible qui nous interdirait d’abandonner une assemblée qui s'installe dans le monde, ou qui dévie du droit chemin. Mais par contre, il existe une quantité de textes qui nous encouragent à vivre la communion fraternelle, partout où nous le pouvons, pour mettre au service des autres le don que nous avons reçu, de façon à nous consoler et nous édifier mutuellement.
Ne perdons donc pas toutes les occasions que nous pouvons avoir de nous encourager les uns les autres pour garder l’espérance du retour de notre Seigneur Jésus Christ qui viendra sur les nuées du ciel pour nous emmener avec Lui dans la maison du Père.

Notre Seigneur est le Libérateur de ceux qui le craignent! Soyons simplement attentifs à sa Voix, pratiquons Sa Parole avec persévérance et nous le verrons accomplir son oeuvre libératrice au milieu de son Peuple.
Que toute gloire revienne à Dieu le Père par son Fils Jésus Christ !

Jean-Luc B


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Commentaires

  1. Amen Jean-Luc !
    Je retrouve là cette similitude de l'Esprit que j'avais perçue au départ de mes fréquentations de ton blog et qui me donna l'inspiration de venir m'y réunir avec d'autres.

    Je n'ai jamais compris pourquoi tu ne m'avais pas répondu quand j'ai pris contact avec toi sur google et que je l'ai confirmé par Carole, ainsi qu'à maintes reprises. Mais Grâces soient rendues au Seigneur, je n'ai pas gardé d'amertume pour autant. Tu dois avoir tes raisons.

    Je ne suis pas figée personnellement car l'Esprit ne peut l'être. Je vais là où le Seigneur me conduit, que ce soit physiquement ou "virtuellement", mais je reste toujours fidèle à mes semblables (comme aux autres d'ailleurs) car Dieu me veut ainsi.
    Quand je me fais "discrète" c'est surtout pour préserver la paix, car dès que je discerne des points de désaccords, je vois combien l'ennemi s'empare plus ou moins facilement des âmes les moins affermies pour faire bien des dégâts, et je ne veux pas participer à ce jeu de massacre !

    Je pensais avant qu'il fallait (par soucis d'honnêteté, de franchise, d'intégrité...) intervenir absolument, coûte que coûte ! Mais en apprenant d'avantage à marcher par l'Esprit, j'ai appris à user de plus de sagesse, d'humilité et de patience. Car l'orgueil n'est jamais bien loin dès que les esprits de disputes se lèvent, et maintenant que je ne suis plus dans l'ignorance à ce sujet, je préfère rester encore et toujours d'avantage sous la seule conduite de la Parole et de l'Esprit de Dieu lui-même, plutôt que de me tromper de combat !

    Quand je n'interviens pas (ou plus... ou moins) cela ne veut pas dire que j'ai abandonné. Mais plutôt que je me sers d'avantage des armes spirituelles que Dieu m'a donnée pour mener ce bon combat de l'Esprit, essentiellement avec l'outil majeure pour le faire, celui de la prière !

    Alors reçois la pleine assurance pour toi, ainsi que les autres visiteurs réguliers de ton blog, que je suis avec vous dans les lieux célestes, là où est notre place véritable.
    Si nos chemins se croisent, sous la conduite du Saint-Esprit, ce n'est que grâce et je le loue pour cela. Mais que je vous "vois" ou pas, ne change rien à mon amour pour vous, car je sais que vous êtes les biens aimés du Seigneur comme je le suis, et cela me suffit, Gloire à Dieu !

    Sois béni, bonne suite à toi et à tous les biens aimés du blog, ainsi qu'aux visiteurs occasionnels.

    "Tenez-vous donc fermes dans la liberté, dont Christ vous a rendus libres, et ne vous remettez pas de nouveau sous le joug de la servitude." (Galates 5.1)

    C'est la première révélation par la Parole que j'ai reçue, et que je sers sur mon coeur par tous les temps, Dieu soit loué ! Il n'abandonne jamais ceux qui sont à LUI, alléluia !
    En Christ, Flo.

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  2. Bonjour,

    L'article est intéressant et je suis d'accord avec l'idée centrale, c'est qu'il ne faut pas obliger les gens à rester dans une assemblée où une autorité abusive est exercé.

    En revanche je ne suis pas du tout convaincu par l'exercice de traduction de ce verset, qui ne trouve pas de soutien parmi les spécialistes de la traduction - ce que je suppose que vous n'êtes pas. Il est vrai que le mot episunagogè dans 2 Thess. 2.1 fait référence à Christ qui rassemblera les croyants à la fin des temps. Mais il n'y a que 4 utilisations du verbe dans le NT, ce n'est pas suffisant pour faire une généralité et dire "cela ne peut pas se référer à une réunion ou un rassemblement ici et maintenant".

    Ensuite, le mot ἐγκαταλείποντες peut parfaitement se traduire par "abandonner". Il est utilisé par Jésus sur la croix pour s'exclamer "Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?", traduction que personne ne conteste, et la vaste majorité de ses utilisations dans le NT se traduisent parfaitement par le mot français "abandonner". L'étymologie d'un verbe n'est jamais le meilleur indicateur de son utilisation réelle. Ce n'est pas parce que le verbe "abandonner" en vieux français signifiait "lâcher la bride (= le "bandon") d'un cheval" qu'il le signifie aujourd'hui.

    Le contexte pousse à penser que ce verset signifie les rassemblements de chrétiens physique, ici et maintenant. Le mot "attente" que vous avez inséré ne se justifie pas : l'auteur nous exhorte à nous encourager mutuellement, ce qui ne peut se faire que si nous sommes rassemblés.

    Certes un tel verset n'est pas à abuser, mais la solution n'est pas de proposer une autre traduction, qui est plus que disputable. La solution est dans l'équilibre de l'ensemble des textes du NT - ce que vous faites assez bien par la suite dans votre article.


    Aujourd'hui même les chrétiens les plus engagés vont de moins en moins au culte. A mon avis, non pas parce qu'ils ont une raison légitime, mais parce que nous vivons dans une société de plus en plus individualiste, et cet état d'esprit pénètre les chrétiens également.

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  3. Que le nom du seigneur soit loué, merci pr votre courage que le seigneur vs donne plus de connaissance encore pr que vs puissiez aider les autres a grandir ds la connaisance spirituelle.soyez béni

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